Un avion Air France. Crédits photo : Sources
Ressortissants tchadiens en Europe, hommes d’affaires, diplomates, touristes, associations, fonctionnaires et employés empruntent de plus en plus le vol N’Djamena - Paris ou Paris - N’Djamena. Autrefois la flotte française malgré ses prix jugés assez élevés menait le leadership sur le marché tchadien. Depuis ces cinq dernières années, plusieurs compagnies se sont implantées sur le sol tchadien et sont entrées dans une concurrence féroce qui oppose donc Air France à la compagnie Egypt Air, la flotte ivoirienne, Camair Co, Turkish Airlines, Royal Air Maroc, Tunis Air et Ethopian Airlines qui a été désignée la compagnie africaine la plus ponctuelle. Jusqu’ici à la seule différence avec les autres compagnies, Air-France maintient naturellement le monopole du vol direct.
Quelle chance la compagnie préserve-t-elle encore ? Aucune compagnie européenne (dans l’Union) n’a encore foulé le sol tchadien ce qui réduit la compétitivité. Il faut admettre aussi que la rapidité justifie le coût et que la compagnie française détient sa propre clientèle habituelle et fidèle. Sur un vol aller retour N’Djamena - Paris commandé sur les agences de voyages en ligne, les prix peuvent atteindre la coquette somme de 690 euros (pour un aller daté au 1er Août et un retour au 31 août le prix du billet coûte 690 euros environ soit 448 500 FCFA). Ce prix se justifierait par la rapidité du vol, la qualité du service à bord et l'efficacité de la compagnie française dans sa ponctualité contrairement aux autres vols. Les tchadiens voyagent beaucoup plus vers l'occident qu'en Afrique soit pour rejoindre Paris ou les capitales européennes soit pour rejoindre l'Amérique du Nord.
Faut-il voir un tarif excessif ? La compagnie française qui présentait autrefois des tarifs dépassant les 1000 voir 1100 euros aurait baissé ses tarifs face à la concurrence et elle est même confrontée à de lourdes taxes qui compromettent sa capacité à battre efficacement la concurrence, soit près de 40% de taxes et impôts contrairement aux flottes africaines. De plus même si les cours du prix du pétrole ont chuté, les prix du carburant et notamment du kérosène n’ont pas baissé, ce qui oblige la compagnie à faire des choix stratégiques et économiques en s’adaptant à sa clientèle et à la clientèle concurrente qui revient de plus en plus vers elle. Les places sont de mieux en mieux vendues et les vols sont souvent pleins.
Quelle chance la compagnie préserve-t-elle encore ? Aucune compagnie européenne (dans l’Union) n’a encore foulé le sol tchadien ce qui réduit la compétitivité. Il faut admettre aussi que la rapidité justifie le coût et que la compagnie française détient sa propre clientèle habituelle et fidèle. Sur un vol aller retour N’Djamena - Paris commandé sur les agences de voyages en ligne, les prix peuvent atteindre la coquette somme de 690 euros (pour un aller daté au 1er Août et un retour au 31 août le prix du billet coûte 690 euros environ soit 448 500 FCFA). Ce prix se justifierait par la rapidité du vol, la qualité du service à bord et l'efficacité de la compagnie française dans sa ponctualité contrairement aux autres vols. Les tchadiens voyagent beaucoup plus vers l'occident qu'en Afrique soit pour rejoindre Paris ou les capitales européennes soit pour rejoindre l'Amérique du Nord.
Faut-il voir un tarif excessif ? La compagnie française qui présentait autrefois des tarifs dépassant les 1000 voir 1100 euros aurait baissé ses tarifs face à la concurrence et elle est même confrontée à de lourdes taxes qui compromettent sa capacité à battre efficacement la concurrence, soit près de 40% de taxes et impôts contrairement aux flottes africaines. De plus même si les cours du prix du pétrole ont chuté, les prix du carburant et notamment du kérosène n’ont pas baissé, ce qui oblige la compagnie à faire des choix stratégiques et économiques en s’adaptant à sa clientèle et à la clientèle concurrente qui revient de plus en plus vers elle. Les places sont de mieux en mieux vendues et les vols sont souvent pleins.