En réponse à la scandaleuse exhibition cathodique de Strauss-Kahn sur TF1: Toutes et tous devant le palais de Justice de Paris samedi 24 septembre 2011 à 14 h (métro Cité) !
par Claude Ribbe
Pas de surprise pour celles et ceux qui ont regardé l’écœurant show à la gloire du mensonge, de l’impunité et de la connivence sur TF1. Cet homme qui récite la leçon que lui ont apprise ses "communicants", cet homme qui se sert de la fortune d’une femme pour s’exhiber en politique et passer à la fois pour un vrai socialiste et un économiste sérieux, cet homme qui bafoue d’autant plus son épouse qu’elle en redemande, cet homme toujours accusé de viol et de tentative de viol et qui se dit "blanchi", cet homme qui ose venir au journal télévisé devant des millions de téléspectateurs non pas pour dire la vérité ou donner sa version des faits, mais pour jouer la comédie, abrité derrière le rapport complaisant d'un procureur de New York, cet homme enfin est l’arrogance, le mépris, la malhonnêteté, la vulgarité personnifiés.
Il aurait pu attendre au moins que le procureur de la République de Paris rende un avis sur la plainte entre ses mains déposée par Tristane Banon pour tentative de viol. Mais non. La brutalité de l’appétit qu’inspire à Strauss-Kahn une France de toute évidence non consentante est telle que rien, désormais, pas même son intérêt, ne peut lui faire entendre raison.
Oui, même s’il prétend n’être candidat à rien, même s’il feint le repentir par rapport à une «faute» dont il ne nous dit rien, c’est bien à une tentative de viol des Français que nous avons assisté, en direct, médusés. Il le sait qu’une bonne majorité d’entre eux ne veut plus de lui dans la vie politique et encore moins en trouble-fête dans les primaires socialistes.
Mais peu lui chaut. Alors que la France lui dit non, non et encore non, il s’impose, il insiste, il revient, il s’acharne, tout en répétant qu’il ne veut rien. Comme si ce refus qui lui est froidement opposé l’excitait davantage.
Cette relation non consentie entre DSK et les Français, entre DSK et le parti socialiste, entre DSK et toutes les femmes, est une pièce de plus dans le dossier des accusatrices. La participation d’une journaliste-vedette - et une femme qui plus est ! - à ce nouvel épisode de la campagne de communication de cet exhibitionniste est un bien mauvais coup pour l’image des journalistes de France
Une nouvelle page est tournée dans l’histoire de notre démocratie. Quand bien même on serait non seulement un vicieux avéré, mais aussi un violeur en série (ce dont Strauss-Kahn, fût-il présumé innocent, est bel et bien accusé), peu importe, si l’on dispose de millions, d’un culot inouï et qu’on est inscrit au parti socialiste...
DEJA 2800 MEMBRES
COMITE DE SOUTIEN A NAFISSATOU DIALLO
Le Français Dominique Strauss-Kahn, ex-président du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir essaye de violer et d'avoir soumis, contre sa volonté, à des actes sexuels, une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.
Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.
Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France, comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».
Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus»...