COMMUNIQUE
Merck a donné le 100 millionième comprimé contre la schistosomiase
La schistosomiase touche plus de plus de 200 millions de personnes et cause chaque année environ 200 000 décès
NAIROBI, Kenya, 29 novembre 2012/ -- Aujourd’hui, dans le cadre de son programme de dons de médicaments, Merck (http://www.merckgroup.com) a symboliquement remis à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 100 millionième comprimé de praziquantel. Pendant la conférence de presse à Nairobi (Kenya), les délégués de l’OMS et de Merck ont également annoncé le lancement de la distribution de ce médicament dans tout le Kenya. Le Kenya se place au cinquième rang mondial des pays endémiques de la schistosomiase (bilharziose). D’après les données de l’OMS, plus de 11 millions de Kenyans, principalement des enfants, ont besoin d’un traitement spécifique.
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« Le 100 millionième comprimé représente une étape majeure de notre programme de don de médicaments en coopération avec l’OMS », déclare Stefan Oschmann, membre du conseil exécutif de Merck et Directeur général de Merck Serono. « En cinq ans, depuis que Merck collabore avec l’OMS pour lutter contre cette maladie tropicale, plus de 28 millions d’enfants ont été traités dans 11 pays africains. Pourtant, notre long voyage vient seulement de commencer et nous ne relâcherons nos efforts que lorsque cette maladie insidieuse sera éliminée ». À ce jour, Merck a fourni gratuitement chaque année à l’OMS jusqu’à 25 millions de comprimés contenant l’agent actif praziquantel. « À moyen terme, Merck multipliera ce don par dix pour fournir 250 millions de comprimés par an. Le Kenya bénéficiera également de cet effort », ajoute M. Oschmann.
Le secrétaire permanent du ministère de la Santé et de l’Assainissement au Kenya, Mark Bor, a applaudit le programme de l’entreprise allemande : « L’engagement de Merck aide non seulement les enfants contaminés, mais renforce aussi notre système de santé public. En effet, les personnes non soignées développent souvent des conséquences pathologiques graves génératrices de coûts élevés et associées à d’importantes souffrances évitables ».
Rex Mpazanje, représentant le directeur national d’OMS Kenya, a déclaré : « L’OMS s’est donné pour objectif de contrôler et d’éliminer d’ici 2020 certaines maladies tropicales négligées, telles que la schistosomiase, pour améliorer le bien-être et sauver la vie de centaines de millions de personnes dans le monde. Par conséquent, nous sommes reconnaissants pour tout programme durable qui pourra renforcer nos efforts dans la lutte contre les maladies tropicales ».
Demain matin, l’OMS et Merck lanceront officiellement la distribution de praziquantel au Kenya dans l’école primaire de Kirinyaga (80 km au nord-est de Nairobi). Le personnel de Merck et de l’OMS participeront à une cérémonie pendant laquelle des délégués de la santé publique du Kenya offriront des traitements contre la schistosomiase aux élèves de l’école primaire de Mokou à Kirinyaga. Selon leur taille, les enfants recevront de un à quinze comprimés de praziquantel. Pour garantir son efficacité, le traitement doit être répété plusieurs fois annuellement.
Par son importance, la schistosomiase est la deuxième maladie tropicale en Afrique après le paludisme. Sur le seul continent africain, on estime que plus de 200 millions de personnes sont touchées par cette maladie et qu’elle cause chaque année environ 200 000 décès. Cette maladie parasitaire chronique est transmise par des vers plats. Elle est généralisée dans les régions tropicales et sub-tropicales, où les populations défavorisées n’ont pas accès à l’eau potable ni à des installations sanitaires. Les larves des vers plats sont largement présentes dans l’eau douce, et contaminent les personnes qui travaillent, nagent, pêchent ou lavent. Les minuscules larves pénètrent la peau, se développent dans le foie et entrent dans le système sanguin. Les œufs des vers adultes femelles sont piégés dans les tissus et les organes internes, où ils déclenchent des réactions immunitaires et pathologiques.
Le praziquantel est le seul agent actif qui permet de traiter toutes les formes de schistosomiase (bilharziose). Comme le praziquantel est bien toléré, il figure sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS. Les comprimés sous la marque Cesol® 600 sont actuellement fabriqués par Merck au Mexique.
Le programme de don de praziquantel de Merck a été lancé en 2007 en partenariat avec l’OMS. Merck fournit les comprimés à l’OMS et prend en charge les frais de transport jusqu’en Afrique. L’OMS organise, contrôle et documente la distribution des comprimés. L’augmentation des volumes de comprimés fournis, de 25 millions par an actuellement à 250 millions à moyen terme, permettra de soigner environ 100 millions d’enfants par an. Pour Merck, son programme de don de praziquantel étendu représente une charge financière d’environ 23 millions USD par an (équivalent à environ 1,9 milliards KES). En outre, Merck soutient un programme de sensibilisation scolaire dans différentes régions d’Afrique pour expliquer les causes de la schistosomiase aux enfants et leur enseigner à se protéger contre cette maladie. Dans le cadre d’un partenariat public-privé, Merck mène actuellement des recherches sur une formulation pédiatrique du praziquantel pour les enfants d’âge préscolaire.