Pour prétendre être un agent de transfert mobile, il suffit de posséder une carte SIM dédiée et un gilet. Cette situation anormale ouvre la porte aux fraudeurs. Ainsi, le transfert d’argent par téléphone a largement remplacé les anciennes méthodes informelles, où l'argent était confié à un proche pour remise à un destinataire.
La majorité des commerçants et fonctionnaires à N'Djamena utilisent ce service pour effectuer des envois rapides d’argent à leurs familles. Ali Ousmane Houda, vendeur de chaussures, apprécie la méthode mais se montre prudent envers les agents ambulants. Il déclare : "J'envoie facilement de l'argent à ma famille à Mao par téléphone, mais il faut une personne très sûre pour effectuer l'opération." De même, Makaïla Ahmed, propriétaire d'une sandwicherie, trouve le service pratique mais met en garde contre certains agents peu fiables.
Malgré son accessibilité dans les zones sans services bancaires, le système est confronté à des malversations. Certains agents trompent leurs clients avec des excuses liées à des problèmes de réseau, souvent utilisées pour dissimuler des intentions malhonnêtes. Abramane Abakar, propriétaire d’une cabine téléphonique, note : "C'est la mauvaise foi de certains agents, sinon à chaque opération on reçoit le message de transfert."
Le transfert d’argent par téléphone est devenu risqué, bien que vital pour de nombreux ménages. Les clients se plaignent régulièrement des disputes sur ces transactions. Par ailleurs, les frais de transfert restent élevés par rapport à des pays voisins comme le Cameroun. Un transfert de 5 000 FCFA au Tchad coûte 500 FCFA, contre seulement 150 FCFA au Cameroun.
Il est crucial que les compagnies de téléphonie mobile régulent ce service afin d'améliorer sa sécurité et son efficacité. Les abus doivent être combattus pour que le transfert d’argent par téléphone puisse jouer pleinement son rôle de levier pour améliorer les conditions de vie des Tchadiens.
La majorité des commerçants et fonctionnaires à N'Djamena utilisent ce service pour effectuer des envois rapides d’argent à leurs familles. Ali Ousmane Houda, vendeur de chaussures, apprécie la méthode mais se montre prudent envers les agents ambulants. Il déclare : "J'envoie facilement de l'argent à ma famille à Mao par téléphone, mais il faut une personne très sûre pour effectuer l'opération." De même, Makaïla Ahmed, propriétaire d'une sandwicherie, trouve le service pratique mais met en garde contre certains agents peu fiables.
Malgré son accessibilité dans les zones sans services bancaires, le système est confronté à des malversations. Certains agents trompent leurs clients avec des excuses liées à des problèmes de réseau, souvent utilisées pour dissimuler des intentions malhonnêtes. Abramane Abakar, propriétaire d’une cabine téléphonique, note : "C'est la mauvaise foi de certains agents, sinon à chaque opération on reçoit le message de transfert."
Le transfert d’argent par téléphone est devenu risqué, bien que vital pour de nombreux ménages. Les clients se plaignent régulièrement des disputes sur ces transactions. Par ailleurs, les frais de transfert restent élevés par rapport à des pays voisins comme le Cameroun. Un transfert de 5 000 FCFA au Tchad coûte 500 FCFA, contre seulement 150 FCFA au Cameroun.
Il est crucial que les compagnies de téléphonie mobile régulent ce service afin d'améliorer sa sécurité et son efficacité. Les abus doivent être combattus pour que le transfert d’argent par téléphone puisse jouer pleinement son rôle de levier pour améliorer les conditions de vie des Tchadiens.