Reporters sans frontières
18 Novembre 2008
Reporters sans frontières déplore la condamnation à trois mois de prison avec sursis pour "diffamation" de Moussa Aksar et Sani Aboubacar, et dénonce le fait qu'ils aient tous deux passé six jours en détention préventive à la prison centrale de Niamey.
"Pour la deuxième fois en un mois, des journalistes sont placés en détention pour des cas de diffamation. Nous ne pouvons que rappeler aux autorités nigériennes que s'agissant des affaires de presse, l'incarcération n'est une réponse ni adaptée ni juste", a déclaré Reporters sans frontières.
Le 12 novembre, Moussa Aksar et Sani Aboubacar avaient été arrêtés après la publication, le 29 septembre, d’articles évoquant la “mauvaise gestion” de la Nigelec et le “recrutement frauduleux” de la soeur du directeur de cabinet du président Mamadou Tandja.
Le 11 octobre 2008, un autre journaliste, Zakari Alzouma, avait été condamné à trois mois de prison avec sursis, également pour "diffamation".