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Les deux navires militaires iraniens quittent le Soudan


Alwihda Info | Par - 1 Novembre 2012


Le porte-parole de l'armée avait indiqué que cette visite est l'occasion pour la marine soudanaise «de voir des navires et des armes de pointe», précisant que des navires pakistanais, égyptiens et indiens avaient auparavant visité le Soudan.


Deux navires militaires iraniens ont quitté hier le Soudan après une courte escale dans un port de la mer Rouge, a rapporté un photographe de l'AFP. Une fanfare de l'armée soudanaise était sur place pour saluer le navire de ravitaillement Kharg qui levait l'ancre à Port Soudan.
Sur le pont du Kharg, les marins iraniens agitaient leurs bonnets face à leurs homologues soudanais qui les saluaient sur la jetée. De petites canonnières ont escorté le Kharg à la sortie du port, après le départ d'un second bâtiment iranien, l'Admiral Naqdi.
La visite au Soudan des deux navires iraniens reflète «les liens forts» entre les deux pays, a souligné l'armée soudanaise mardi, après que Khartoum a nié toute implication de l'Iran dans son usine militaire de Yarmouk, touchée dans la nuit du 23 au 24 octobre par des explosions et un incendie attribués par Khartoum à une attaque israélienne.
Le porte-parole de l'armée avait indiqué que cette visite est l'occasion pour la marine soudanaise «de voir des navires et des armes de pointe», précisant que des navires pakistanais, égyptiens et indiens avaient auparavant visité le Soudan.
La chaîne iranienne Press TV avait annoncé l'arrivée lundi du Kharg et du Admiral Naqdi à Port-Soudan, pour une visite en lien avec «la stratégie de la République islamique d'Iran d'étendre sa présence navale dans les eaux internationales».
Fin août, le président soudanais Omar El Bechir s'était rendu à Téhéran, où il avait qualifié de «profondément ancrées» les relations entre le Soudan et l'Iran. Israël n'a pas réagi aux accusations de Khartoum mais des responsables israéliens ont accusé le Soudan de servir de base de transit pour les armes iraniennes à destination du Hamas, dans la bande de Ghaza.
Samedi, le projet Sentinelle, organisation américaine qui s'appuie sur des images satellite pour surveiller les zones soudanaises dont les autorités limitent l'accès aux humanitaires ou à la presse, avait relevé six cratères d'environ 16 mètres de diamètres à Yarmouk, conformes aux traces que pourrait laisser une attaque aérienne. Afp

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