La Suisse offre de moins en moins le passeport à croix-blanche. Seules 35’056 personnes ont obtenu la nationalité helvétique en 2012, soit 7,5% de moins qu’un an auparavant. Les candidats les plus nombreux restent les Italiens, les Serbes et les Allemands. Le recul des demandes est à mettre au compte des tours de vis imposés. Pour devenir Suisses, 26’221 personnes ont suivi la procédure ordinaire et 8’718 ont bénéficié d’une naturalisation facilitée. Enfin, 117 autres ont réintégré la nationalité helvétique, selon le rapport annuel sur la migration publié jeudi par l’Office fédéral des migrations.
4181 citoyens italiens (-2%) ont acquis la nationalité suisse, suivis de 3449 Serbes (-21%) et de 3444 Allemands ( -7%). Les Kosovars ont été un petit peu plus nombreux à recevoir un passeport à croix-blanche (2558 contre 2522). Des baisses ont été enregistrées du côté des 2017 Portugais (-8%), 1661 Turcs (-12%) et 1742 Français (-2%) naturalisés.
Les demandes se sont longtemps inscrites à la hausse, passant d’un peu plus de 20’000 à près de 35’000 en 2008, avant que la tendance ne s’inverse. L’an dernier, seules 24’806 personnes ont franchi le pas. Le recul concerne les procédures ordinaires. Il s’explique notamment par les nouvelles exigences imposées dans plusieurs cantons, comme l’obligation de fréquenter un cours de langue.
Il faut parfois attendre plusieurs années entre le dépôt de la demande et la réponse. La durée d’une procédure de naturalisation facilitée est en général d’un an et demi. Mais elle peut être plus longue dans des cas particuliers. Pour les naturalisations ordinaires, la procédure varie d’un canton à l’autre. Le Matin
4181 citoyens italiens (-2%) ont acquis la nationalité suisse, suivis de 3449 Serbes (-21%) et de 3444 Allemands ( -7%). Les Kosovars ont été un petit peu plus nombreux à recevoir un passeport à croix-blanche (2558 contre 2522). Des baisses ont été enregistrées du côté des 2017 Portugais (-8%), 1661 Turcs (-12%) et 1742 Français (-2%) naturalisés.
Les demandes se sont longtemps inscrites à la hausse, passant d’un peu plus de 20’000 à près de 35’000 en 2008, avant que la tendance ne s’inverse. L’an dernier, seules 24’806 personnes ont franchi le pas. Le recul concerne les procédures ordinaires. Il s’explique notamment par les nouvelles exigences imposées dans plusieurs cantons, comme l’obligation de fréquenter un cours de langue.
Il faut parfois attendre plusieurs années entre le dépôt de la demande et la réponse. La durée d’une procédure de naturalisation facilitée est en général d’un an et demi. Mais elle peut être plus longue dans des cas particuliers. Pour les naturalisations ordinaires, la procédure varie d’un canton à l’autre. Le Matin