POINT DE VUE

Lettre ouverte à la Jeunesse tchadienne


Alwihda Info | Par TCHAOUNA Mathias - 17 Février 2018



Nous, tchadiens de la Diaspora de France suivons avec attention particulière la crise sociale au Tchad.

Vous qui êtes né(e)s dans les années 90 et n’aviez pas peut être connu la guerre civile et les périodes sombres, les différents conflits, les tendances politico militaire notamment les événements des années 79, 80, 82 jusqu’à 89.

Le pays était divisé en fief tenus par les tendances armées d’où la guerre a duré neuf mois et pris fin que le 5 décembre 1980. Les accords de Kano 1et 2 n’ont pas permis un retour à la normale.

Depuis 1990, ce Tchad a retrouvé la liberté, avec l’avènement du multipartisme, simplement en paix.

Par ailleurs, j’ai toujours pensé qu’il fallait avoir le courage de ses opinions au risque d’être incompris mal jugé. Je me suis décidé à écrire cette lettre pas en aucun cas d’alimenter la polémique mais peut être de susciter la réflexion des uns et des autres par rapport à la stabilité de notre pays chèrement acquise.

Posez-vous la question de savoir à qui, à quoi profite cette manipulation !

Il est naturel de vouloir s’individualiser et s’affirmer, mais avoir de la personnalité ce n’est pas imiter ou suivre les mouvements sans s’interroger ! On a livré injustement la guerre à Kadhafi sous prétexte qu’il était dictateur cela a embrassé la Sous région et créer la pagaille et favoriser le terrorisme, je citerai entre autres ; le phénomène BOKO Haram, la déstabilisation du Mali, l’insécurité grandissante au RCA, Cameroun, Nigeria, etc. Nous ne pouvons que nous en réjouir car la paix est l’un des idéaux les plus nobles qui soient.

Certains pays dits développés ont connu la crise économique et sociale mais ils ont eu le courage de se réformer puis relancer leurs économies et pourquoi pas notre pays le Tchad !

Les réformes en cours actuellement sont faites pour justement tenir les engagements pris par le Tchad. Elles sont impopulaires mais nécessaire car quant on est malade, on prend le cachet, même amer.

C’est sur ces paroles d’espoirs que je conclurai cette lettre car sans exprimer tous mes vœux de bonheur et de succès à tous les jeunes qui prendront connaissance, qu’ils l'aient d’ailleurs appréciés ou non ! Jeunesse tchadienne, vous êtes une chance pour le pays alors soyez NEUTRES !

Fait à Paris
TCHAOUNA Mathias

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