Dans un Liban qui a connu la guerre civile (1975-1990) et des crises à répétition ces dernières années, les récents incidents liés à la crise en Syrie, et en particulier la mort dimanche du cheikh Ahmad Abdel Wahed, tué par des militaires à un barrage de l'armée, ont encore fait monter d'un cran les inquiétudes dans le pays.
Hier les funérailles ont eu lieu sous d'intenses tirs et au milieu d'un grand nombre d'éléments armés; plusieurs responsables et dignitaires ont accusé dans leurs discours, le gouvernement d'être une menace pour la sécurité du pays, et insisté sur la “nécessité de faire face aux pièges du régime syrien”.
Avec la mort du cheikh Ahmad Abdel Wahed, les violences jusque-là globalement limitées au Liban-Nord ont débordé jusqu'à Beyrouth, où des affrontements ont fait lundi deux morts dans un quartier sunnite de la capitale libanaise. Près de vingt blessés sont également à déplorer dans ces heurts qui ont éclaté au petit matin entre un mouvement libanais sympathisant de la révolte syrienne et un autre favorable au régime de Bachar al-Assad.
Quelques heures après la mort de cheikh Abdel Wahed, connu pour sa farouche opposition au régime syrien, la direction de l’armée a indiqué, dans un communiqué, avoir immédiatement formé une commission d’enquête regroupant de hauts officiers de la police militaire. Vingt-et-un militaires, dont trois officiers, ont été arrêtés pour interrogatoire, a indiqué une source judiciaire lundi à l'agence France Presse.
Dans ce contexte de crise, le Koweït, suivant en cela les Émirats arabes unis, Qatar et Bahreïn, a appelé lundi ses ressortissants à éviter de se rendre au Liban et exhorté ceux qui s'y trouvent à partir. AuFait
Hier les funérailles ont eu lieu sous d'intenses tirs et au milieu d'un grand nombre d'éléments armés; plusieurs responsables et dignitaires ont accusé dans leurs discours, le gouvernement d'être une menace pour la sécurité du pays, et insisté sur la “nécessité de faire face aux pièges du régime syrien”.
Avec la mort du cheikh Ahmad Abdel Wahed, les violences jusque-là globalement limitées au Liban-Nord ont débordé jusqu'à Beyrouth, où des affrontements ont fait lundi deux morts dans un quartier sunnite de la capitale libanaise. Près de vingt blessés sont également à déplorer dans ces heurts qui ont éclaté au petit matin entre un mouvement libanais sympathisant de la révolte syrienne et un autre favorable au régime de Bachar al-Assad.
Quelques heures après la mort de cheikh Abdel Wahed, connu pour sa farouche opposition au régime syrien, la direction de l’armée a indiqué, dans un communiqué, avoir immédiatement formé une commission d’enquête regroupant de hauts officiers de la police militaire. Vingt-et-un militaires, dont trois officiers, ont été arrêtés pour interrogatoire, a indiqué une source judiciaire lundi à l'agence France Presse.
Dans ce contexte de crise, le Koweït, suivant en cela les Émirats arabes unis, Qatar et Bahreïn, a appelé lundi ses ressortissants à éviter de se rendre au Liban et exhorté ceux qui s'y trouvent à partir. AuFait