La notion de trouble à l’ordre public qui est l’argument que ces autorités utilisent le plus souvent pour interdire les réunions et manifestations publiques reste une notion vague
Les réunions et les manifestations publiques sont des moyens de jouissance des droits et libertés fondamentales reconnus aux citoyens. Les acteurs non étatiques (organisations de la société civile et partis politiques de l’opposition) éprouvent des difficultés à se réunir ou à manifester publiquement au Cameroun
Le Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine (CEBAPH) s’inquiète des violations flagrantes et récurrentes des dispositions de la Loi n°90 /055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques au Cameroun.
En effet, l’application de cette loi reste toujours confrontée aux velléités des autorités en charge notamment les gouverneurs, préfets et sous-préfets.
Ces derniers, souvent pour des motifs personnels, excellent dans le refus et l’opposition catégorique à l’organisation des manifestations s’inscrivant toujours dans des interdictions.
Pour preuve, la manifestation publique non violente de solidarité avec les populations des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du 21 octobre 2017 initiée par le député Jean Michel Nintcheu du SDF, auparavant autorisée a été interdite par les autorités locales. Ce qui constitue de graves atteintes et entraves aux droits à la liberté de manifestation au Cameroun.
La notion de trouble à l’ordre public qui est l’argument que ces autorités utilisent le plus souvent pour interdire les réunions et manifestations publiques reste une notion vague
Le CEBAPH dénonce cet obstacle à la liberté de rassemblement et appelle les autorités du Cameroun à se conformer aux textes relatifs aux libertés publiques au Cameroun, au droit international et aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l’Homme ratifiés par le Cameroun.
Invite les autorités camerounaises à se conformer aux dispositions de la Loi n°90 /055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques.
La répression sévit au Cameroun où seul le Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya est autorisé. Ce qui constitue une entrave à la démocratie et aux principes des libertés publiques.
Au vu de la décision portant interdiction de la manifestation publique du SDF ( Social Democratic Front) , le CEBAPH ne cache pas son mécontentement face à cette énième violation du droit de se réunir qui est pourtant garanti aux citoyens et aux organisations de protection des droits de l’Homme au Cameroun.
Le CEBAPH s’interroge sur le fameux concept de « trouble à l’ordre public » régulièrement utilisé pour limiter voir assassiner les libertés et constate malheureusement la permanence de la duplicité du langage gouvernemental qui, de manière permanente affiche l’attachement aux principes des droits, mais n’hésite pas à violer de manière récurrente ces droits
Le Cebaph condamne enfin avec la dernière énergie ces atteintes répétées aux droits de l’Homme notamment la liberté de réunion et de manifestation.
Fait à Douala le 20 octobre 2017.
M. Mambo Leo Fidèle, Vice-Président
Courriel : asblcebaph@gmail.com
http://cebaph.blogs.lalibre.be/
Le Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine (CEBAPH) s’inquiète des violations flagrantes et récurrentes des dispositions de la Loi n°90 /055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques au Cameroun.
En effet, l’application de cette loi reste toujours confrontée aux velléités des autorités en charge notamment les gouverneurs, préfets et sous-préfets.
Ces derniers, souvent pour des motifs personnels, excellent dans le refus et l’opposition catégorique à l’organisation des manifestations s’inscrivant toujours dans des interdictions.
Pour preuve, la manifestation publique non violente de solidarité avec les populations des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du 21 octobre 2017 initiée par le député Jean Michel Nintcheu du SDF, auparavant autorisée a été interdite par les autorités locales. Ce qui constitue de graves atteintes et entraves aux droits à la liberté de manifestation au Cameroun.
La notion de trouble à l’ordre public qui est l’argument que ces autorités utilisent le plus souvent pour interdire les réunions et manifestations publiques reste une notion vague
Le CEBAPH dénonce cet obstacle à la liberté de rassemblement et appelle les autorités du Cameroun à se conformer aux textes relatifs aux libertés publiques au Cameroun, au droit international et aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l’Homme ratifiés par le Cameroun.
Invite les autorités camerounaises à se conformer aux dispositions de la Loi n°90 /055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques.
La répression sévit au Cameroun où seul le Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya est autorisé. Ce qui constitue une entrave à la démocratie et aux principes des libertés publiques.
Au vu de la décision portant interdiction de la manifestation publique du SDF ( Social Democratic Front) , le CEBAPH ne cache pas son mécontentement face à cette énième violation du droit de se réunir qui est pourtant garanti aux citoyens et aux organisations de protection des droits de l’Homme au Cameroun.
Le CEBAPH s’interroge sur le fameux concept de « trouble à l’ordre public » régulièrement utilisé pour limiter voir assassiner les libertés et constate malheureusement la permanence de la duplicité du langage gouvernemental qui, de manière permanente affiche l’attachement aux principes des droits, mais n’hésite pas à violer de manière récurrente ces droits
Le Cebaph condamne enfin avec la dernière énergie ces atteintes répétées aux droits de l’Homme notamment la liberté de réunion et de manifestation.
Fait à Douala le 20 octobre 2017.
M. Mambo Leo Fidèle, Vice-Président
Courriel : asblcebaph@gmail.com
http://cebaph.blogs.lalibre.be/