Des manifestations populaires dans certaines villes de l'est de la Libye se sont poursuivies contre la série d'assassinats de responsables de la sécurité libyenne dans des conditions obscures.
Ces tueries se poursuivent malgré les condamnations des autorités et en dépit de la détermination du pouvoir de poursuivre leurs auteurs et de les mettre à la disposition de la justice.
Le colonel Faraj Al-dirsi, chef de la sécurité de Benghazi, a été le dernier grand responsable de la sécurité assassiné parmi les officiers supérieurs de la police et de l'armée qui avaient travaillé avec l'ancien régime mais avaient dés les premiers jours de la révolution, rejoint le soulèvement populaire.
Le colonel Al-dirsi, rappelle-t-on, avait été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi devant son domicile par des individus inconnus qui ont ensuite pris la fuite.
Dans le même ordre d'idées, une partie des populations de la ville de Tobrouk (extrême nord de la Libye) ont procédé à la fermeture de la raffinerie pour protester contre les négligences des autorités pour identifier l'assassin ou les assassins du général Abdle Fatih Younouss, chef d'état-major de l'armée de la révolution libyenne qui a fait tomber le régime de Kadhafi.
Ces protestataires de Tobrouk ont affirmé avoir fermé la raffinerie pour exiger des autorités libyennes l'éclairage du cas de Abdle Fatih.
Des citoyens de la même ville avaient fait un sit-in à l'intérieur du port de Tobrouk pour exiger la vérité sur le cas du général Younouss tué pendant la révolution.
Le tribunal de Benghazi, rappelle-t-on, avait convoqué dans une audience publique, le 7 novembre dernier, Moustapha Abdel Jalil, président de l'ancien Conseil national de transition (CNT), pour qu'il se présente devant le parquet militaire dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du général Younouss et de ses camarades.
Le général Younouss, qui a dirigé sous Kadhafi le ministère de l'intérieur et les Forces armées, avait très tôt fait défection pour rejoindre la révolution du 17 février pour prendre la tête de l'état-major de l'armée libyenne lors de la guerre qui a mis fin au régime de Kadhafi, avant d'être assassiné dans des conditions obscures, en juillet 2011.
Des rumeurs avaient fait état à l'époque que le général Younouss a été assassiné par des éléments d'un groupe opposé à la nomination des anciens collaborateurs du régime déchu à des postes de direction; des informations avaient été distillées à travers les réseaux sociaux affirmant que l'assassinat du général est perpétré par des islamistes pour se venger des exécutions d'un certain nombre des leurs alors que Younouss était à la tête du département de l'Intérieur.
Onze personnes ont été accusées d'avoir été à la base de cet assassinat parmi lesquelles un ancien vice-Premier ministre de l'ex-CNT; un seul présumé assassin a été arrêté.
Le président Abdle Jalil, rappelle-t-on, a pris sa retraire en août 2011 après avoir accompli sa mission à la tête du CNT.
Il a affirmé, avant de quitter son poste, que le CNT 'connaît l'assassin de Younouss' sans d'autres détails.
Pana
Ces tueries se poursuivent malgré les condamnations des autorités et en dépit de la détermination du pouvoir de poursuivre leurs auteurs et de les mettre à la disposition de la justice.
Le colonel Faraj Al-dirsi, chef de la sécurité de Benghazi, a été le dernier grand responsable de la sécurité assassiné parmi les officiers supérieurs de la police et de l'armée qui avaient travaillé avec l'ancien régime mais avaient dés les premiers jours de la révolution, rejoint le soulèvement populaire.
Le colonel Al-dirsi, rappelle-t-on, avait été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi devant son domicile par des individus inconnus qui ont ensuite pris la fuite.
Dans le même ordre d'idées, une partie des populations de la ville de Tobrouk (extrême nord de la Libye) ont procédé à la fermeture de la raffinerie pour protester contre les négligences des autorités pour identifier l'assassin ou les assassins du général Abdle Fatih Younouss, chef d'état-major de l'armée de la révolution libyenne qui a fait tomber le régime de Kadhafi.
Ces protestataires de Tobrouk ont affirmé avoir fermé la raffinerie pour exiger des autorités libyennes l'éclairage du cas de Abdle Fatih.
Des citoyens de la même ville avaient fait un sit-in à l'intérieur du port de Tobrouk pour exiger la vérité sur le cas du général Younouss tué pendant la révolution.
Le tribunal de Benghazi, rappelle-t-on, avait convoqué dans une audience publique, le 7 novembre dernier, Moustapha Abdel Jalil, président de l'ancien Conseil national de transition (CNT), pour qu'il se présente devant le parquet militaire dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du général Younouss et de ses camarades.
Le général Younouss, qui a dirigé sous Kadhafi le ministère de l'intérieur et les Forces armées, avait très tôt fait défection pour rejoindre la révolution du 17 février pour prendre la tête de l'état-major de l'armée libyenne lors de la guerre qui a mis fin au régime de Kadhafi, avant d'être assassiné dans des conditions obscures, en juillet 2011.
Des rumeurs avaient fait état à l'époque que le général Younouss a été assassiné par des éléments d'un groupe opposé à la nomination des anciens collaborateurs du régime déchu à des postes de direction; des informations avaient été distillées à travers les réseaux sociaux affirmant que l'assassinat du général est perpétré par des islamistes pour se venger des exécutions d'un certain nombre des leurs alors que Younouss était à la tête du département de l'Intérieur.
Onze personnes ont été accusées d'avoir été à la base de cet assassinat parmi lesquelles un ancien vice-Premier ministre de l'ex-CNT; un seul présumé assassin a été arrêté.
Le président Abdle Jalil, rappelle-t-on, a pris sa retraire en août 2011 après avoir accompli sa mission à la tête du CNT.
Il a affirmé, avant de quitter son poste, que le CNT 'connaît l'assassin de Younouss' sans d'autres détails.
Pana