Les combats tribaux font toujours de nombreuses victimes en Libye. Au moins 105 personnes ont été tuées et 500 blessées en une semaine dans les affrontements opposant des membres de la tribu des Machachia à des groupes armés de la tribu de Gontrar, à Cheguiga et Zenten, au sud-ouest de Tripoli. Les heurts ont éclaté le 11 juin. Le calme est revenu mercredi, selon une source officielle, rapporte l’AFP. Les relations entre les deux communautés se sont détériorées depuis le début du soulèvement contre Mouammar Khadafi, le défunt leader libyen.
Le conflit résulte de la mort d’un habitant de Zenten à un poste de contrôle des Machachia. Ces derniers ont accusé la brigade de la ville d’avoir pilonné leur village de Cheguiga avec des chars et roquettes. Selon ce militaire, « il a été difficile au début pour l’armée d’intervenir directement, par crainte de faire des victimes civiles supplémentaires ». Les autorités avaient pourtant déclaré « zones militaires » plusieurs villes de la région. Les combats tribaux sont fréquents en Libye. Cette situation d’insécurité permanente montre les difficultés des autorités à rétablir l’ordre dans le pays. Afrik
Le conflit résulte de la mort d’un habitant de Zenten à un poste de contrôle des Machachia. Ces derniers ont accusé la brigade de la ville d’avoir pilonné leur village de Cheguiga avec des chars et roquettes. Selon ce militaire, « il a été difficile au début pour l’armée d’intervenir directement, par crainte de faire des victimes civiles supplémentaires ». Les autorités avaient pourtant déclaré « zones militaires » plusieurs villes de la région. Les combats tribaux sont fréquents en Libye. Cette situation d’insécurité permanente montre les difficultés des autorités à rétablir l’ordre dans le pays. Afrik