Les milices libyennes gagnent du terrain à Tripoli. Plus d’une vingtaine de véhicules armés de mitraillettes et de canons anti-aériens cernent le ministère de la justice. Des anciens rebelles réclament l’adoption d’une loi pour exclure du gouvernement les anciens collaborateurs du régime Kadhafi. Sous la pression des miliciens, le Congrès général national (CGN) a suspendu ses séances plénières jusqu‘à dimanche 5 mai afin de trouver un compromis.
“Ce que nous voulons, explique Ibrahim Al-Mesalaty, un ancien rebelle, c’est l’adoption de la loi sur l’exclusion politique des anciens collaborateurs du régime Kadhafi, et la purge du système judiciaire, des institutions étatiques et des ministères.” Selon un autre milicien, “l’actuel ministre de la justice était le professeur de droit d’Aicha kadhafi, la fille de mouammar kadhafi. C’est l’un de ceux qui a travaillé avec l’ancien régime et qui est toujours au pouvoir”.
Ce mouvement de protestation armée prend de l’ampleur et risque de paralyser le gouvernement. Déjà, depuis dimanche, les miliciens cernent le ministère des affaires étrangères. Et certains ont appelé à une manifestation ce mardi 30 avril en plein centre de Tripoli. Euronews
“Ce que nous voulons, explique Ibrahim Al-Mesalaty, un ancien rebelle, c’est l’adoption de la loi sur l’exclusion politique des anciens collaborateurs du régime Kadhafi, et la purge du système judiciaire, des institutions étatiques et des ministères.” Selon un autre milicien, “l’actuel ministre de la justice était le professeur de droit d’Aicha kadhafi, la fille de mouammar kadhafi. C’est l’un de ceux qui a travaillé avec l’ancien régime et qui est toujours au pouvoir”.
Ce mouvement de protestation armée prend de l’ampleur et risque de paralyser le gouvernement. Déjà, depuis dimanche, les miliciens cernent le ministère des affaires étrangères. Et certains ont appelé à une manifestation ce mardi 30 avril en plein centre de Tripoli. Euronews