Faire le bilan après 50 ans d’application des lois civiles en Côte d’Ivoire et formuler des propositions pour avancer dans la bonne direction. Tel est l’objectif de la tenue du colloque international, les 29 et 30 juin sur le site des Facultés universitaires privées d’Abidjan (Fupa) à Abidjan-Cocody.
Co-organisé par les Unités de formation et de recherche (Ufr) de Droit des universités Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara de Bouaké, ainsi que les Fupa, cette rencontre a réuni un panel de juristes et sociologues ivoiriens, sénégalais et maliens, hauts fonctionnaires de l’administration ivoirienne, religieux et chefs coutumiers.
C’est autour du thème : « Cinquante années d’applications des lois civiles de 1964 : bilan et perspectives » que le panel après avoir relevé les insuffisantes de cet instrument juridique, a formulé des recommandations. Ce sont entre autres, l’élaboration d’un code civil ivoirien de la famille tenant compte de certaines coutumes. La sensibilisation des femmes sur la législation. La modernisation de l’état civil, afin de l’adapter au contexte actuel. La mise en place véritable d’une politique foncière, etc.
La présidente du comité scientifique, Pr Jacqueline Lohoues-Oble qui a défini les lois civiles comme celles régissantes la vie, a situé sur le bien-fondé de cette réflexion qui selon elle, est utile à l’évolution de la société actuelle en perpétuelle changement.
Se prononçant pour sa part sur le sous-thème « Langage et langue du droit », le Pr Francis Wodié a relevé que le langage juridique est un langage de spécialité, de pouvoir et donc une identité qu’il faut rendre digeste de sorte à faciliter sa compréhension auprès du public.
Co-organisé par les Unités de formation et de recherche (Ufr) de Droit des universités Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara de Bouaké, ainsi que les Fupa, cette rencontre a réuni un panel de juristes et sociologues ivoiriens, sénégalais et maliens, hauts fonctionnaires de l’administration ivoirienne, religieux et chefs coutumiers.
C’est autour du thème : « Cinquante années d’applications des lois civiles de 1964 : bilan et perspectives » que le panel après avoir relevé les insuffisantes de cet instrument juridique, a formulé des recommandations. Ce sont entre autres, l’élaboration d’un code civil ivoirien de la famille tenant compte de certaines coutumes. La sensibilisation des femmes sur la législation. La modernisation de l’état civil, afin de l’adapter au contexte actuel. La mise en place véritable d’une politique foncière, etc.
La présidente du comité scientifique, Pr Jacqueline Lohoues-Oble qui a défini les lois civiles comme celles régissantes la vie, a situé sur le bien-fondé de cette réflexion qui selon elle, est utile à l’évolution de la société actuelle en perpétuelle changement.
Se prononçant pour sa part sur le sous-thème « Langage et langue du droit », le Pr Francis Wodié a relevé que le langage juridique est un langage de spécialité, de pouvoir et donc une identité qu’il faut rendre digeste de sorte à faciliter sa compréhension auprès du public.