Les villes maliennes sous contrôle des islamistes tombent l’une après l’autre dans les mains des armées française et malienne sans la moindre résistance. Pourtant, les djihadistes avaient promis de livrer une bataille terrible aux soldats français. Depuis la prise de Konna [centre] par l’armée malienne et alliées, les djihadistes ne font que fuir les villes qu’ils occupaient. Même dans les grandes villes comme Gao où ils avaient une importante base, ils n’y ont pas opposé une résistance aux soldats français et maliens. Les libérateurs, comme les appellent les populations, avancent la fleur au fusil.
Faut-il en rire ou en pleurer ? Pourquoi des djihadistes qui fanfaronnaient à bord de pick-up ont-ils choisi de prendre leurs jambes au cou à la moindre frappe aérienne ? Et où se cache-t-elle cette vermine ? A dire vrai, l’attitude des islamistes suscite mille et une interrogations. Quelle est finalement leur destination ? Vont-ils se fondre dans la population nordique ou vont-ils se réfugier dans des grottes ?
En tout cas, tant que ces djihadistes ne seront pas débusqués et mis hors d’état de nuire, il faut bien craindre des actes de représailles dans le septentrion malien et même dans d’autres zones du pays. Pour avoir le cœur net, il y a lieu de mener un véritable travail de ratissage. Et en la matière, aucune action, aucun effort n’est de trop. Il faut, à tout prix, arriver à déloger ces islamistes dans leur cachette et les capturer si possible. C’est à ce seul prix que l’on pourra crier victoire. Car la conquête rapide et sans grands sacrifices des villes jadis occupées par les islamistes est, disons- le, trop belle, sinon, trop facile pour être vraie. On a certes réussi à couper la chique à ces fous d’Allah mais cela ne saurait être considéré comme une victoire totale, un retour absolu de la paix.
Peut-être les djihadistes ont-ils un autre plan machiavélique qu’il faut chercher à déjouer avant qu’il ne soit mis à exécution. Il n’est pas exclu qu’ils se soient terrés dans des grottes avec pour dessein de regagner plus tard les villes qu’ils ont abandonnées pour mener la vie dure aux populations. Il est compréhensible que la priorité actuelle des forces engagées sur le front, soit la libération des villes. Mais il faudrait que très rapidement, les villes libérées soient sécurisées au maximum pour éviter des actes de représailles.
C’est en cela qu’il faut souhaiter que le déploiement de la force internationale se fasse à un rythme plus accéléré. Les populations qui jubilent actuellement devraient, elles aussi, se mettre en cheville avec les militaires afin de mieux traquer cette bande d’individus sans foi ni loi. Une saine collaboration des populations s’avère nécessaire car, c’est parmi elles que pourraient se dissimuler les djihadistes.
En tout état de cause, on attend de voir si les islamistes qui sont devenus subitement aphones et invisibles, opposeront une vraie résistance aux soldats français et maliens qui sont en passe de contrôler Tombouctou. La prise de cette ville qui a payé un lourd tribut sous la férule des djihadistes représente tout un symbole. Le Courrier International
Faut-il en rire ou en pleurer ? Pourquoi des djihadistes qui fanfaronnaient à bord de pick-up ont-ils choisi de prendre leurs jambes au cou à la moindre frappe aérienne ? Et où se cache-t-elle cette vermine ? A dire vrai, l’attitude des islamistes suscite mille et une interrogations. Quelle est finalement leur destination ? Vont-ils se fondre dans la population nordique ou vont-ils se réfugier dans des grottes ?
En tout cas, tant que ces djihadistes ne seront pas débusqués et mis hors d’état de nuire, il faut bien craindre des actes de représailles dans le septentrion malien et même dans d’autres zones du pays. Pour avoir le cœur net, il y a lieu de mener un véritable travail de ratissage. Et en la matière, aucune action, aucun effort n’est de trop. Il faut, à tout prix, arriver à déloger ces islamistes dans leur cachette et les capturer si possible. C’est à ce seul prix que l’on pourra crier victoire. Car la conquête rapide et sans grands sacrifices des villes jadis occupées par les islamistes est, disons- le, trop belle, sinon, trop facile pour être vraie. On a certes réussi à couper la chique à ces fous d’Allah mais cela ne saurait être considéré comme une victoire totale, un retour absolu de la paix.
Peut-être les djihadistes ont-ils un autre plan machiavélique qu’il faut chercher à déjouer avant qu’il ne soit mis à exécution. Il n’est pas exclu qu’ils se soient terrés dans des grottes avec pour dessein de regagner plus tard les villes qu’ils ont abandonnées pour mener la vie dure aux populations. Il est compréhensible que la priorité actuelle des forces engagées sur le front, soit la libération des villes. Mais il faudrait que très rapidement, les villes libérées soient sécurisées au maximum pour éviter des actes de représailles.
C’est en cela qu’il faut souhaiter que le déploiement de la force internationale se fasse à un rythme plus accéléré. Les populations qui jubilent actuellement devraient, elles aussi, se mettre en cheville avec les militaires afin de mieux traquer cette bande d’individus sans foi ni loi. Une saine collaboration des populations s’avère nécessaire car, c’est parmi elles que pourraient se dissimuler les djihadistes.
En tout état de cause, on attend de voir si les islamistes qui sont devenus subitement aphones et invisibles, opposeront une vraie résistance aux soldats français et maliens qui sont en passe de contrôler Tombouctou. La prise de cette ville qui a payé un lourd tribut sous la férule des djihadistes représente tout un symbole. Le Courrier International