Un accord devenu obsolète
Le chef de l’État a pointé du doigt l’absence de réciprocité dans l’accord de défense, le qualifiant d'inadapté aux besoins et aux aspirations du Tchad. « Cet accord est devenu obsolète, il ne nous apporte aucune valeur ajoutée réelle », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité d’une coopération qui soit plus équitable et alignée sur les priorités nationales.
Déplorant les déséquilibres structurels de cette relation, Mahamat Idriss Déby a évoqué la « nécessité de réparation » pour réorienter les relations internationales du Tchad, tout en préservant la dignité et la souveraineté de la nation.
Le chef de l’État a pointé du doigt l’absence de réciprocité dans l’accord de défense, le qualifiant d'inadapté aux besoins et aux aspirations du Tchad. « Cet accord est devenu obsolète, il ne nous apporte aucune valeur ajoutée réelle », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité d’une coopération qui soit plus équitable et alignée sur les priorités nationales.
Déplorant les déséquilibres structurels de cette relation, Mahamat Idriss Déby a évoqué la « nécessité de réparation » pour réorienter les relations internationales du Tchad, tout en préservant la dignité et la souveraineté de la nation.
Ni rupture diplomatique ni changement de partenaire
Le président a tenu à clarifier que cette décision ne remet pas en cause les relations bilatérales entre le Tchad et la France. « Cette rupture ne concerne que l’accord de coopération militaire dans sa configuration actuelle », a-t-il précisé. Il a également écarté toute idée de remplacement d’une puissance par une autre. « Le Tchad n'est nullement dans une logique de remplacement d'une puissance par une autre, encore moins dans une approche de changement de maître », a-t-il déclaré.
Un engagement devant le peuple tchadien
Mahamat Idriss Déby a rappelé que cette décision est avant tout une réponse à un engagement fort pris devant le peuple tchadien. « Cette décision constitue un acte souverain, mûrement réfléchi, entièrement assumé, visant à renforcer notre indépendance nationale et répondre à un engagement fort pris devant le peuple tchadien », a-t-il déclaré.
Ce positionnement marque un tournant dans la politique étrangère du Tchad, illustrant la volonté du pays de s’émanciper des accords hérités de l'histoire et d'affirmer une posture souveraine sur la scène internationale.
Une réorientation stratégique
Le chef de l’État a également indiqué que cette décision ouvre la voie à une réorientation de la coopération avec la France, dans des cadres plus adaptés et conformes aux intérêts des deux nations. « Nous avons décidé de mettre un terme à cette coopération militaire pour réorienter notre coopération avec la France », a-t-il conclu.
Le président a tenu à clarifier que cette décision ne remet pas en cause les relations bilatérales entre le Tchad et la France. « Cette rupture ne concerne que l’accord de coopération militaire dans sa configuration actuelle », a-t-il précisé. Il a également écarté toute idée de remplacement d’une puissance par une autre. « Le Tchad n'est nullement dans une logique de remplacement d'une puissance par une autre, encore moins dans une approche de changement de maître », a-t-il déclaré.
Un engagement devant le peuple tchadien
Mahamat Idriss Déby a rappelé que cette décision est avant tout une réponse à un engagement fort pris devant le peuple tchadien. « Cette décision constitue un acte souverain, mûrement réfléchi, entièrement assumé, visant à renforcer notre indépendance nationale et répondre à un engagement fort pris devant le peuple tchadien », a-t-il déclaré.
Ce positionnement marque un tournant dans la politique étrangère du Tchad, illustrant la volonté du pays de s’émanciper des accords hérités de l'histoire et d'affirmer une posture souveraine sur la scène internationale.
Une réorientation stratégique
Le chef de l’État a également indiqué que cette décision ouvre la voie à une réorientation de la coopération avec la France, dans des cadres plus adaptés et conformes aux intérêts des deux nations. « Nous avons décidé de mettre un terme à cette coopération militaire pour réorienter notre coopération avec la France », a-t-il conclu.