Les journalistes maliens ont décidé jeudi 14 mars de cesser leur opération "presse morte ". Cette grève avait été déclenchée deux jours plus tôt pour protester contre l’arrestation par les services de renseignement de Boukary Daou, le directeur de publication du quotidien "Le Républicain", le 6 mars. Selon l’AFP, le journaliste a depuis été remis à la police : Il a été transféré à la Brigade d'investigation judiciaire (BIJ).
"Boukary est devant la BIJ, c'est un bon début. Nous restons vigilants et nous levons le mot d'ordre à compter de vendredi à minuit", a déclaré Kassim Traoré, président de l'organisation des jeunes reporters du Mali. D'autres journalistes ont confirmé la décision de lever la grève.
Une mystérieuse lettre
Boukary Daou a été arrêté en raison de la publication d'une lettre ouverte au président Dioncounda Traoré signée d'un mystérieux "capitaine Touré", présenté comme étant en poste à Gao, mettant en cause la nomination du capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo à la tête d'un comité de réforme de l'armée au mois de février. L'armée malienne a dénoncé un "auteur fantôme", démentant qu'un gradé de ce nom soit affecté dans cette zone.
Le journaliste attend désormais de savoir si la justice malienne va entamer des poursuites contre lui : "Demain [vendredi], on sera fixé sur le sort de mon client", a expliqué l'un de ses avocats, Me Cheick Oumar Konaré. "Mon client m'a dit qu'à la Sécurité d'État il a été mis dans une cellule, déshabillé et enchaîné", a-t-il précisé.
FRANCE 24 avec dépêches
"Boukary est devant la BIJ, c'est un bon début. Nous restons vigilants et nous levons le mot d'ordre à compter de vendredi à minuit", a déclaré Kassim Traoré, président de l'organisation des jeunes reporters du Mali. D'autres journalistes ont confirmé la décision de lever la grève.
Une mystérieuse lettre
Boukary Daou a été arrêté en raison de la publication d'une lettre ouverte au président Dioncounda Traoré signée d'un mystérieux "capitaine Touré", présenté comme étant en poste à Gao, mettant en cause la nomination du capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo à la tête d'un comité de réforme de l'armée au mois de février. L'armée malienne a dénoncé un "auteur fantôme", démentant qu'un gradé de ce nom soit affecté dans cette zone.
Le journaliste attend désormais de savoir si la justice malienne va entamer des poursuites contre lui : "Demain [vendredi], on sera fixé sur le sort de mon client", a expliqué l'un de ses avocats, Me Cheick Oumar Konaré. "Mon client m'a dit qu'à la Sécurité d'État il a été mis dans une cellule, déshabillé et enchaîné", a-t-il précisé.
FRANCE 24 avec dépêches