Tout ce que Paul Biya a fait jusqu'ici c’était de négocier, à grands coups de milliards et de pub, la libération des étrangers kidnapés par les terroristes de BOKO Haram.
A peine débarquée au Cameroun dans le cadre de la guerre contre Boko Haram, l’armée tchadienne présente dans l’Extrême nord du pays avait reçu la visite de leur 1er ministre venu sur le terrain pour établir l’état des lieux, et aussi, pour renforcer le moral des troupes. Très récemment après les tristes évènements de Paris qui ont causé la perte de 12 personnes dont 07 journalistes de l’hebdomadaire Charlie Hebdo et 05 civils, on a vu François Hollande aux commandes, allant de ville en ville et de foyer en foyer pour apporter son soutien aux familles.
Nous avons vu hier 16 février 2015, à l’issue du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de Yaoundé, le chef de l’Etat tchadien rendre visite aux soldats de son pays blessés au cours de récents combats contre Boko Haram.
Ce chef d'Etat qui auparavant avait accompagné les soldats Tchadiens envoyés au Cameroun jusqu'à la frontière à Kousséri, Idriss Deby Itno puisqu'il s'agit de lui, a pendant près d’une heure à l'hôpital militaire de Yaoundé, parcouru les différents services où sont internés ces soldats, sous la conduite du colonel médecin Abeng Mbozo’o, le médecin chef de l’hôpital militaire de région N°1.
Son homologue Paul Biya qui est à 5 Km de cet hôpital n'a jamais songé à s'y rendre, ne serait ce que pour apporter du réconfort à ces hommes qui se battent nuit et jour avec la mort dans l'espoir de survivre après leur blessure
« Je suis très heureux de constater qu’il y a ici dans cet hôpital, non seulement un plateau technique relevé, mais aussi un personnel hautement qualifié qui a sauvé des vies humaines. Nous n’avons pas eu l’idée un seul instant d’envoyer ces soldats se faire soigner ailleurs. Je tiens à féliciter toute l’équipe pour le travail exceptionnel qu’elle abat. » a déclaré Idriss Deby à la fin de sa visite aux médias camerounais.
Tout ce que Paul Biya a fait jusqu'ici c’était de négocier, à grands coups de milliards et de pub, la libération des étrangers.
Paul Biya ne s’est jamais rendu dans l’Extrême-Nord pour soutenir les populations. Pas un discours, un mot sur la question, ni à l’égard des familles. Depuis, des milliers de Camerounais continuent d’y être victimes de Boko Haram. Des soldats, des civils. Pas une visite, ni un mot de réconfort de la part de celui qu’on présente comme le chef des armées.
Ce serait enfoncer proprement les portes entr’ouvertes que de poser la question de savoir si quelqu’un gouverne le Cameroun
Paul Biya n’est jamais allé dans le grand nord rehausser le moral des troupes, ou réconforter les familles. Qu’elle sera l'impact de la manifestation anti Boko Haram du 28 février prochain, financée par Mebe Ngo'o sur le moral de nos soldats au front?
Dans la partie septentrionale du pays des menaces terroristes se multiplient. Des affidés de la secte Boko Haram consolident leur base. Paul Biya, himself, ne bronche pas.
Les populations du grand nord, tout comme ceux du reste du territoire camerounais ne faisant partie du cercle au pouvoir ne se sont jamais sentis plus mal dans leur peau que lors de ces dernières années. Clochardisés, les populations ploient au quotidien sous le poids d’un marasme économique et d’une indifférence criarde. Pas moyen de jouir en toute sérénité des fruits de la richesse du pays. Et pour cause, un seul clan s'est accaparé des richesses du pays
Selon Ernest PEKEUHO Président National du BRIC (Bloc pour la Reconstruction et l’Indépendance économique de la CEMAC), "Paul Biya gère le Cameroun comme une épicerie " . Comment peut- il en période de guerre ne pas assister aux levées de corps des soldats morts au combat? Est ce normal que le président tchadien parte de son pays pour rendre visite au Cameroun, aux 68 soldats blessés alors que Mr Biya qui est à 2 Km d'eux n'a jamais songé y aller leur réconforter, s’interroge t-il.
Lorsqu’on a à faire à des « individus » aussi redoutables (Boko Haram), et qu’on a entre ses mains la responsabilité du son peuple, on doit impérativement élever le niveau. Malheureusement, pour le peuple camerounais, les autorités de Yaoundé jouent les naïfs, ce qu’elles risquent de payer cher. Ils devraient penser aux dignitaires de BOZIZE en Centrafrique qui, ont un jour tout perdu et se sont retrouvés en exil, « chassés » de leur propre pays pour avoir négligé ce qui se passait dans leur pays.
© Correspondance : Stephane Ntagmi, Mouvement de Février 2008
Nous avons vu hier 16 février 2015, à l’issue du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de Yaoundé, le chef de l’Etat tchadien rendre visite aux soldats de son pays blessés au cours de récents combats contre Boko Haram.
Ce chef d'Etat qui auparavant avait accompagné les soldats Tchadiens envoyés au Cameroun jusqu'à la frontière à Kousséri, Idriss Deby Itno puisqu'il s'agit de lui, a pendant près d’une heure à l'hôpital militaire de Yaoundé, parcouru les différents services où sont internés ces soldats, sous la conduite du colonel médecin Abeng Mbozo’o, le médecin chef de l’hôpital militaire de région N°1.
Son homologue Paul Biya qui est à 5 Km de cet hôpital n'a jamais songé à s'y rendre, ne serait ce que pour apporter du réconfort à ces hommes qui se battent nuit et jour avec la mort dans l'espoir de survivre après leur blessure
« Je suis très heureux de constater qu’il y a ici dans cet hôpital, non seulement un plateau technique relevé, mais aussi un personnel hautement qualifié qui a sauvé des vies humaines. Nous n’avons pas eu l’idée un seul instant d’envoyer ces soldats se faire soigner ailleurs. Je tiens à féliciter toute l’équipe pour le travail exceptionnel qu’elle abat. » a déclaré Idriss Deby à la fin de sa visite aux médias camerounais.
Tout ce que Paul Biya a fait jusqu'ici c’était de négocier, à grands coups de milliards et de pub, la libération des étrangers.
Paul Biya ne s’est jamais rendu dans l’Extrême-Nord pour soutenir les populations. Pas un discours, un mot sur la question, ni à l’égard des familles. Depuis, des milliers de Camerounais continuent d’y être victimes de Boko Haram. Des soldats, des civils. Pas une visite, ni un mot de réconfort de la part de celui qu’on présente comme le chef des armées.
Ce serait enfoncer proprement les portes entr’ouvertes que de poser la question de savoir si quelqu’un gouverne le Cameroun
Paul Biya n’est jamais allé dans le grand nord rehausser le moral des troupes, ou réconforter les familles. Qu’elle sera l'impact de la manifestation anti Boko Haram du 28 février prochain, financée par Mebe Ngo'o sur le moral de nos soldats au front?
Dans la partie septentrionale du pays des menaces terroristes se multiplient. Des affidés de la secte Boko Haram consolident leur base. Paul Biya, himself, ne bronche pas.
Les populations du grand nord, tout comme ceux du reste du territoire camerounais ne faisant partie du cercle au pouvoir ne se sont jamais sentis plus mal dans leur peau que lors de ces dernières années. Clochardisés, les populations ploient au quotidien sous le poids d’un marasme économique et d’une indifférence criarde. Pas moyen de jouir en toute sérénité des fruits de la richesse du pays. Et pour cause, un seul clan s'est accaparé des richesses du pays
Selon Ernest PEKEUHO Président National du BRIC (Bloc pour la Reconstruction et l’Indépendance économique de la CEMAC), "Paul Biya gère le Cameroun comme une épicerie " . Comment peut- il en période de guerre ne pas assister aux levées de corps des soldats morts au combat? Est ce normal que le président tchadien parte de son pays pour rendre visite au Cameroun, aux 68 soldats blessés alors que Mr Biya qui est à 2 Km d'eux n'a jamais songé y aller leur réconforter, s’interroge t-il.
Lorsqu’on a à faire à des « individus » aussi redoutables (Boko Haram), et qu’on a entre ses mains la responsabilité du son peuple, on doit impérativement élever le niveau. Malheureusement, pour le peuple camerounais, les autorités de Yaoundé jouent les naïfs, ce qu’elles risquent de payer cher. Ils devraient penser aux dignitaires de BOZIZE en Centrafrique qui, ont un jour tout perdu et se sont retrouvés en exil, « chassés » de leur propre pays pour avoir négligé ce qui se passait dans leur pays.
© Correspondance : Stephane Ntagmi, Mouvement de Février 2008