Maroc : Les manifestations d'enseignants-stagiaires dispersées par la force Des enseignants-stagiaires ont manifesté au centre-ville de la capitale économique du Maroc. Ils étaient 800 manifestants selon les autorités et 2000 selon les organisateurs à s'être rassemblés pour un sit-in sur la place Maréchal pour revendiquer l'annulation de deux décrets adoptés par le Ministère de l'Éducation le 8 octobre 2015. Le premier décret a mis un terme à l'intégration automatique des professeurs-stagiaires dans la fonction publique après la fin de leur période de formation dans les centres régionaux des métiers de l'enseignement et de la formation. Le second fait diminuer de plus de moitié le montant de leur bourse qui passe de 2454 dirhams à 1200 dirhams. Ce mouvement de protestation a été vite dispersé par la force suite à une intervention musclée des forces d'intervention rapide et des éléments de la police qui ne se sont pas privés de presque tout utiliser : coups de matraque, coup de poing, coup de pied, etc. Plusieurs enseignants-stagiaires ont été blessés et évacués d'urgence vers des hôpitaux. Des sources parlent de trois manifestants qui sont dans un état très grave. D'autres ont été arrêtés par la police. L'intervention musclée a également été le sort des manifestations organisées par les futurs enseignants dans d'autres villes du royaume, notamment à Marrakech, Inezgane, Fès et Tanger. Et après on se demande pourquoi le Maroc est presque tout le temps flingué par les rapports des ONG des droits humains ! Ces interventions musclées ne nuisent pas seulement à l'image du Maroc mais aussi rendent service aux républicains, aux laïcs, aux islamophobes et aux ennemis de notre unité territoriale qui trouvent dans les dérives de notre système et ses écarts de conduite une raison d'être et une justification de leurs causes et leurs revendications politiques.
AFRIQUE
Maroc : Les manifestations d'enseignants-stagiaires dispersées par la force
Alwihda Info | Par OBSISLAM - 8 Janvier 2016
En dehors de "la honte", je ne trouve pas d'autres mots pour qualifier les scènes scandaleuses qu'on a vu hier, jeudi 7 janvier 2016, à Casablanca.
Dans la même rubrique :
{{#item}}
{{/item}}
{{/items}}