Le président de l’Association des familles des détenus et des disparus sahraouis, Abdesselam Amar, n’a pas lésiné sur les qualificatifs pour dénoncer le verdict prononcé, au début de la semaine en cours, par un tribunal militaire marocain à l’encontre des 24 militants sahraouis de Gdeim Izik.
Intervenant lors d’une conférence de presse, animée hier à Alger en présence de l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, Abdesselam Amar exige un procès équitable dans un tribunal civil qui garantira le droit des militants en question. «Le verdict a été prononcé à l’encontre de gens innocents, dont certains n’étaient même pas présents au camp de Gdeim Izik. Beaucoup d’entre eux ont été arrêtés pour leurs activités politiques», condamne-t-il, en citant les noms des personnes ayant donné des conférences en Europe et qui ont été arrêtées à leur retour dans les territoires occupés. L’orateur déplore, dans ce sens, la violation par les autorités marocaines de leurs propres lois concernant la détention préventive.
«Les 24 prisonniers ont été maintenus en détention préventive pendant plus de 27 mois. C’est contraire même à la loi marocaine qui stipule que cette détention ne doit pas dépasser un an», ajoute-t-il. La répression contre les militants sahraouis se poursuit toujours, dit-il, puisque les citoyens qui sont sortis manifester de façon pacifique en vue de dénoncer ce verdict «inique» ont subi «une forte répression et la violence de la part des forces d’occupation marocaine». Abdesselam Amar revient sur la question des Sahraouis disparus, dont le nombre s’élève actuellement à 500. «Le Maroc a tué 353 détenus sahraouis. Cela a été confirmé par le Conseil consultatif des droits de l’homme dans son rapport de 2010», dit-il.
Soulignant que les organisations de défense des droits de l’homme, y compris les ONG marocaines, ont dénoncé les atteintes aux droits de l’homme dans les territoires occupés, l’ambassadeur de la RASD, Brahim Ghali, regrette que la Minurso ne prenne pas en charge ce volet. «La Minurso est la seule mission onusienne au monde qui ne jouit pas des prérogatives de contrôle de la situation des droits de l’homme», explique-t-il. Brahim Ghali réitère, par la même occasion, l’engagement et l’attachement du peuple sahraoui à son autodétermination. «Le peuple sahraoui reste attaché à son droit à l’autodétermination et usera de tous les moyens légaux pour atteindre notre noble objectif, celui de l’indépendance du Sahara occidental», affirme-t-il. Pour rappel, les 24 détenus sahraouis de Gdeim Izik ont été condamnés à des peines allant de 20 ans de prison à la réclusion à perpétuité.
Madjid Makedhi Elwatan «Les 24 prisonniers ont été maintenus en détention préventive pendant plus de 27 mois. C’est contraire même à la loi marocaine qui stipule que cette détention ne doit pas dépasser un an», ajoute-t-il. La répression contre les militants sahraouis se poursuit toujours, dit-il, puisque les citoyens qui sont sortis manifester de façon pacifique en vue de dénoncer ce verdict «inique» ont subi «une forte répression et la violence de la part des forces d’occupation marocaine». Abdesselam Amar revient sur la question des Sahraouis disparus, dont le nombre s’élève actuellement à 500. «Le Maroc a tué 353 détenus sahraouis. Cela a été confirmé par le Conseil consultatif des droits de l’homme dans son rapport de 2010», dit-il.
Soulignant que les organisations de défense des droits de l’homme, y compris les ONG marocaines, ont dénoncé les atteintes aux droits de l’homme dans les territoires occupés, l’ambassadeur de la RASD, Brahim Ghali, regrette que la Minurso ne prenne pas en charge ce volet. «La Minurso est la seule mission onusienne au monde qui ne jouit pas des prérogatives de contrôle de la situation des droits de l’homme», explique-t-il. Brahim Ghali réitère, par la même occasion, l’engagement et l’attachement du peuple sahraoui à son autodétermination. «Le peuple sahraoui reste attaché à son droit à l’autodétermination et usera de tous les moyens légaux pour atteindre notre noble objectif, celui de l’indépendance du Sahara occidental», affirme-t-il. Pour rappel, les 24 détenus sahraouis de Gdeim Izik ont été condamnés à des peines allant de 20 ans de prison à la réclusion à perpétuité.