Dans un contexte de chaleur accablante, Moundou, chef-lieu de la province du Logone-Occidentale, a accueilli une rencontre cruciale entre les autorités militaires du Tchad et de la République Centrafricaine. Le ministre des Armées du Tchad, Issaka Malloua Djamouss, et son homologue centrafricain, Rameaux-Claude Bireau, étaient présents pour évaluer la faisabilité de la mise en place d'une force conjointe dédiée à la lutte contre le banditisme transfrontalier.
Objectifs de la Rencontre
Accueillis par Goukouni Sidimi, délégué du gouvernement, ainsi que d'autres autorités civiles et militaires, les ministres ont visité des sites envisagés pour accueillir les bataillons de cette collaboration militaire inédite. Leur discours a souligné l'urgence d'une action concertée face à l'augmentation de la criminalité dans les zones frontalières.
Importance de la Coopération
Lors d'une visite dans le département de Mbaïbokoum, les ministres ont insisté sur la nécessité d'une coopération entre les forces de sécurité et la population. Djamouss a déclaré :
"Nous avons besoin de votre aide pour identifier et signaler toute présence de comportements suspects. Ensemble, nous pouvons faire la différence."Cet appel vise à encourager la population locale à jouer un rôle actif dans la lutte contre le banditisme, qui menace la paix et la sécurité de la région.
Un Fléau à Combattre
Le banditisme transfrontalier est devenu un problème majeur, affectant non seulement la sécurité des États concernés, mais aussi la stabilité économique et sociale des communautés vivant le long des frontières. Les ministres ont proposé un nouveau modèle de gouvernance sécuritaire, basé sur un partenariat entre l’armée et les citoyens, pour traquer efficacement les groupes criminels dans ces zones sensibles.
Message de Solidarité
Cette initiative de force conjointe entre le Tchad et la République Centrafricaine ne représente pas seulement un exercice militaire; elle incarne également un message de solidarité entre les deux nations. Rameaux-Claude Bireau a souligné :
"Ensemble, nous devons construire un avenir plus sûr le long de notre frontière commune."
Cette démarche marque un tournant dans la lutte contre le banditisme transfrontalier et promet de renforcer la sécurité dans la région.