L'Université de N'Djamena. Crédits photo : Sources
Les étudiants de l'université de N'Djamena sont constamment pris en otage ces derniers temps par les tiraillements entre le bureau transitoire national de l’UNET, et celui de la section de l'université de N'Djamena. Ces deux bureaux de l’UNET entretiennent une relation particulièrement exécrable quant à la gestion du dossier boursier d'un mois que le Centre National des Œuvres Universitaires a commencé à débloquer, depuis vendredi.
Les autorités en charge de l'enseignement supérieur, face à l'intransigeance du bureau exécutif de l’UNET de la section de N'Djamena d’accepter un mois de bourse, se sont appuyés sur le bureau national transitoire de l’UNET, pourtant dépourvu de toute légalité, et ce, afin de fragiliser la lutte de celui à N'Djamena.
Pour casser cette dynamique estudiantine et sortir de l'impasse, elles sont parvenues à convaincre le secrétaire général de l’UNET, Armand à apposer sa signature au bas du dossier de l'engagement de bourse, sans impliquer la section de l'université de N'Djamena, la mettant devant un fait accompli. C’est un pari gagné pour les responsables de l'enseignement supérieur et ceux du bureau national transitoire de l’UNET, qui se permettent aujourd'hui de revendiquer d'avoir gagné la légitimité aux yeux de certains étudiants et de se positionner comme un interlocuteur incontournable auprès des autorités.
Prélever 1000 F CFA sur chaque étudiant
Par contre, c’est un cuisant échec de la section N'Djamena de l'UNET, dont sa stratégie consiste à revendiquer deux ou trois mois d'arriérés de bourses, afin de pouvoir prélever 1000 F CFA sur chaque étudiant ayant déjà perçu son dû, pour renflouer sa caisse complètement vide.
Sachant que les étudiants ont commencé à percevoir un mois de bourse, ils n'accepteront plus de verser les 1000 F CFA pendant cette période de vaches maigres, ce qui a poussé la section de l'UNET de N'Djamena à tout faire, dès le début, pour éviter d'en arriver à un montant réduit, en se cantonnant à ses revendications, afin de préserver ses acquis.
Un étudiant molesté
Peine perdue. C'est ce qui a amené quelques étudiants de l'université de N'Djamena à brutaliser Armand et à brûler sa moto, avant que ce dernier ne trouve refuge au Lycée Félix Eboue pour avoir la vie sauve, en début de semaine.
Depuis que le paiement a été déclenché, quasiment tous les étudiants ont accepté d’entrer en possession d’un seul coupon de leur bourse d'études et d’en revendiquer le reste par la suite, ce qui a contribué à mettre la section UNET de N'Djamena en minorité, la poussant à fléchir sa position.
Que faut-il faire maintenant après ce double revers ?
Certaines personnalités, qui ont des objectifs au dessein inavoué, de vouloir éjecter le directeur général de Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU), tapissent dans l'ombre et saisissent cette opportunité en instrumentalisant la section N'Djamena de l'UNET, au point de lui faire croire que l'actuel directeur général de CNOU serait un obstacle à la prise en compte de leur revendication en terme de bourse, incitant à tout prix à demander son départ.
Le secrétaire général de l’UNET de a demandé lors d'un point de presse, tenu, il y a quelques jours, le départ du directeur général de CNOU, pour avoir refusé de débloquer plusieurs mois de bourse d'études.
Ce dernier est réputé être à la fois intègre et compétent pour avoir bien géré certaines structures au sein du ministère de l'enseignement supérieur, avant d'être propulsé à la tête du Centre National des Œuvres Universitaires afin de contribuer au redressement.
Toutefois, il commence déjà à faire les frais de la pression de son département ministériel qui veut à tout prix uniquement débloquer un mois de bourse d'études et, l'incompréhension de l’UNET de N'Djamena qui l’accuse d'être à l'origine de leur échec.
Pour les autorités en charge de l'enseignement supérieur, il faut monter un stratagème qui consiste à accorder plus de légitimité au bureau transitoire de l'exécutif national de l'UNET, qui en fin de mandat, et ce, afin de casser la section UNET de N'Djamena en cours de mandat, jugée inflexible devant ses revendications. Pourtant, certains individus en profitent pour tirer les ficelles, en encourageant le bureau exécutif de l’UNET de N'Djamena à exiger le départ du directeur général du CNOU.
Les autorités en charge de l'enseignement supérieur, face à l'intransigeance du bureau exécutif de l’UNET de la section de N'Djamena d’accepter un mois de bourse, se sont appuyés sur le bureau national transitoire de l’UNET, pourtant dépourvu de toute légalité, et ce, afin de fragiliser la lutte de celui à N'Djamena.
Pour casser cette dynamique estudiantine et sortir de l'impasse, elles sont parvenues à convaincre le secrétaire général de l’UNET, Armand à apposer sa signature au bas du dossier de l'engagement de bourse, sans impliquer la section de l'université de N'Djamena, la mettant devant un fait accompli. C’est un pari gagné pour les responsables de l'enseignement supérieur et ceux du bureau national transitoire de l’UNET, qui se permettent aujourd'hui de revendiquer d'avoir gagné la légitimité aux yeux de certains étudiants et de se positionner comme un interlocuteur incontournable auprès des autorités.
Prélever 1000 F CFA sur chaque étudiant
Par contre, c’est un cuisant échec de la section N'Djamena de l'UNET, dont sa stratégie consiste à revendiquer deux ou trois mois d'arriérés de bourses, afin de pouvoir prélever 1000 F CFA sur chaque étudiant ayant déjà perçu son dû, pour renflouer sa caisse complètement vide.
Sachant que les étudiants ont commencé à percevoir un mois de bourse, ils n'accepteront plus de verser les 1000 F CFA pendant cette période de vaches maigres, ce qui a poussé la section de l'UNET de N'Djamena à tout faire, dès le début, pour éviter d'en arriver à un montant réduit, en se cantonnant à ses revendications, afin de préserver ses acquis.
Un étudiant molesté
Peine perdue. C'est ce qui a amené quelques étudiants de l'université de N'Djamena à brutaliser Armand et à brûler sa moto, avant que ce dernier ne trouve refuge au Lycée Félix Eboue pour avoir la vie sauve, en début de semaine.
Depuis que le paiement a été déclenché, quasiment tous les étudiants ont accepté d’entrer en possession d’un seul coupon de leur bourse d'études et d’en revendiquer le reste par la suite, ce qui a contribué à mettre la section UNET de N'Djamena en minorité, la poussant à fléchir sa position.
Que faut-il faire maintenant après ce double revers ?
Certaines personnalités, qui ont des objectifs au dessein inavoué, de vouloir éjecter le directeur général de Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU), tapissent dans l'ombre et saisissent cette opportunité en instrumentalisant la section N'Djamena de l'UNET, au point de lui faire croire que l'actuel directeur général de CNOU serait un obstacle à la prise en compte de leur revendication en terme de bourse, incitant à tout prix à demander son départ.
Le secrétaire général de l’UNET de a demandé lors d'un point de presse, tenu, il y a quelques jours, le départ du directeur général de CNOU, pour avoir refusé de débloquer plusieurs mois de bourse d'études.
Ce dernier est réputé être à la fois intègre et compétent pour avoir bien géré certaines structures au sein du ministère de l'enseignement supérieur, avant d'être propulsé à la tête du Centre National des Œuvres Universitaires afin de contribuer au redressement.
Toutefois, il commence déjà à faire les frais de la pression de son département ministériel qui veut à tout prix uniquement débloquer un mois de bourse d'études et, l'incompréhension de l’UNET de N'Djamena qui l’accuse d'être à l'origine de leur échec.
Pour les autorités en charge de l'enseignement supérieur, il faut monter un stratagème qui consiste à accorder plus de légitimité au bureau transitoire de l'exécutif national de l'UNET, qui en fin de mandat, et ce, afin de casser la section UNET de N'Djamena en cours de mandat, jugée inflexible devant ses revendications. Pourtant, certains individus en profitent pour tirer les ficelles, en encourageant le bureau exécutif de l’UNET de N'Djamena à exiger le départ du directeur général du CNOU.