Source: Agence de presse Xinhua
La mairie de la capitale tchadienne a entrepris, dans la nuit de jeudi à vendredi, une vaste campagne de démoustication des dix arrondissements de la ville souvent confrontée à une flambée du paludisme.
Les pulvérisations qui sont faites à partir de 19h00 (heure locale) sont sans risque pour l'homme, a rassuré le maire de N' Djaména, Ali Haroun.
Il a exhorté les populations à faciliter la tâche aux techniciens qui passeront pulvériser les habitations et traiter les mares d'eau.
En saison de pluies, les hôpitaux de district, les centres de santé et les cliniques privées de la capitale tchadienne, ne désemplissent pas de patients souffrant de paludisme.
Selon Ndolembai Njesada, représentant au Tchad de "Malaria no more" (une ONG américaine très impliquée dans la lutte contre le paludisme), la recrudescence de l'épidémie est favorisée principalement par l'environnement qui favorise la reproduction de l'anophèle, l'agent pathogène du paludisme.
En effet, avec les fortes pluies qui s'abattent sur le pays, une grande partie de la ville de N'Djaména est dans l'eau.
La capitale tchadienne est également engorgée par les ordures ménagères qui envahissent ses rues, marchés et espaces vides.
Pour réduire la prévalence du paludisme, le gouvernement tchadien mise, outre la démoustication, sur la sensibilisation et la distribution des moustiquaires imprégnées de longue durée.