Le pont de Chagoua. Crédits photo : DR/Moïse Marcoux-Chabot
Lorsque l’on part de chagoua vers Walia, c’est carrément le tamis fin. Les usagers sont soumis à des multiples contrôles dont le but est ignoré. Surtout, les motocyclistes passent un véritable chemin de croix. La même moto peut être contrôlée par plus de trois corporations différentes sans indice d’identification qui est le béret. Les moments favorables pour ce désordre sécuritaire sont les week-ends car à ces périodes, les mouvements des motocyclistes s’amplifient.
La présence des hommes en treillis se multiplie, au point qu’entre eux même, il y a quelques fois des heurts puisque dans cette chasse chacun cherche son gibier. Chacun est tenu de verser un quota au responsable qui l’a déployé à ce poste sinon, il n’y reviendra plus. Sur cet autel d’intérêt chacun se bat. Donc, il est très difficile de savoir l’objet même de ces contrôles sans fin.
Les usagers dont leur moto a une irrégularité, sont contraints de défalquer une somme avant de récupérer leur engin. Où va exactement l’argent que ces éléments de sécurité font comme recette ? La particularité de ce contrôle est que tout le monde n’est pas soumis à la même épreuve. Les agents chargés de contrôler les engins choisissent la plupart de leurs proies en fonction de leur comportement vestimentaire. Ainsi, bien que n’ayant pas les pièces de la moto, si tu es bien habillé, tu ne tombera jamais dans la nasse de ces hommes en treillis.
Youssouf Adoum, un usager de ce pont, affirme que ce qui se passe à walia n’a pas de qualificatif, "c’est du tout sauf un contrôle". Pour, Jules Ramadji, enseignant demeurant à Walia, c’est une bande postée à la sortie du pont pour nuire aux citoyens en les dépossédant de leur argent, et non pour assurer leur sécurité. Car renchérit-il, combien d'humains perdent leur vie à cause des motos dans la commune du 9ème arrondissement, pendant que les agents des forces de l'ordre concentrent leurs activités au pont de Chagoua juste pour renforcer leurs poches.
La présence des hommes en treillis se multiplie, au point qu’entre eux même, il y a quelques fois des heurts puisque dans cette chasse chacun cherche son gibier. Chacun est tenu de verser un quota au responsable qui l’a déployé à ce poste sinon, il n’y reviendra plus. Sur cet autel d’intérêt chacun se bat. Donc, il est très difficile de savoir l’objet même de ces contrôles sans fin.
Les usagers dont leur moto a une irrégularité, sont contraints de défalquer une somme avant de récupérer leur engin. Où va exactement l’argent que ces éléments de sécurité font comme recette ? La particularité de ce contrôle est que tout le monde n’est pas soumis à la même épreuve. Les agents chargés de contrôler les engins choisissent la plupart de leurs proies en fonction de leur comportement vestimentaire. Ainsi, bien que n’ayant pas les pièces de la moto, si tu es bien habillé, tu ne tombera jamais dans la nasse de ces hommes en treillis.
Youssouf Adoum, un usager de ce pont, affirme que ce qui se passe à walia n’a pas de qualificatif, "c’est du tout sauf un contrôle". Pour, Jules Ramadji, enseignant demeurant à Walia, c’est une bande postée à la sortie du pont pour nuire aux citoyens en les dépossédant de leur argent, et non pour assurer leur sécurité. Car renchérit-il, combien d'humains perdent leur vie à cause des motos dans la commune du 9ème arrondissement, pendant que les agents des forces de l'ordre concentrent leurs activités au pont de Chagoua juste pour renforcer leurs poches.