Une rue inondée dans le 5ème arrondissement de N'Djamena le 31 juillet 2022. © Malick Mahamat/Alwihda Info
"C'est le calvaire des N'djamenois en saison des pluies". Au quartier Leclerc dans le 4ème arrondissement, une habitation s'est effondrée sur une vieille femme et ses petites filles. Au quartier Amtoukouï, il n'y a aucune évacuation pour les eaux de pluie car le canal est en chantier tandis que le bassin de rétention d'eau est rempli. Les exemples sont nombreux.
Les voies bitumées ne sont pas épargnées : à l'avenue du 10 Octobre, à l'avenue Taïwan ou encore à l'avenue Nimery, les usagers de la route peinent à circuler. Pourtant, d'années en années, les promesses n'ont pas manqué tandis que plusieurs projets -appuyés par les partenaires- ont été lancés pour "mettre fin aux inondations".
Pour Moussa Kach, "les responsables chargés de la gestion de cette ville n'ont pas le profil type à la hauteur des défis du temps pour comprendre les enjeux du développement de la capitale".
L'enseignant-chercheur Bahar Tidjani suggère la réalisation des bassins d’infiltration ou de retenue, des filtres plantes des roseaux, toitures végétalisés dans les maisons pour retarder le ruissellement des eaux de pluie. En matière de gouvernance de l’assainissement, il propose la création d'un organisme autonome pour piloter les investissements et assurer en même temps les entretiens des ouvrages.
De son côté, le maire de N'Djamena, habituellement très actif sur les réseaux sociaux, n'a pas encore réagi aux inondations.
Les voies bitumées ne sont pas épargnées : à l'avenue du 10 Octobre, à l'avenue Taïwan ou encore à l'avenue Nimery, les usagers de la route peinent à circuler. Pourtant, d'années en années, les promesses n'ont pas manqué tandis que plusieurs projets -appuyés par les partenaires- ont été lancés pour "mettre fin aux inondations".
Pour Moussa Kach, "les responsables chargés de la gestion de cette ville n'ont pas le profil type à la hauteur des défis du temps pour comprendre les enjeux du développement de la capitale".
L'enseignant-chercheur Bahar Tidjani suggère la réalisation des bassins d’infiltration ou de retenue, des filtres plantes des roseaux, toitures végétalisés dans les maisons pour retarder le ruissellement des eaux de pluie. En matière de gouvernance de l’assainissement, il propose la création d'un organisme autonome pour piloter les investissements et assurer en même temps les entretiens des ouvrages.
De son côté, le maire de N'Djamena, habituellement très actif sur les réseaux sociaux, n'a pas encore réagi aux inondations.