Des lignes à haute tension à N'Djamena. Illustration © Mbaïnaissem Gédéon/Alwihda Info
"Il y a beaucoup de projets. On ne communique plus trop parce que l'électricité est devenue un mythe et personne n'y croit. Il y a eu tellement de projets, de promesses et les gens veulent du concret. À l'heure où je vous parle, il y a beaucoup de projets qui sont en cours", a déclaré courant novembre, Djerassem Le Bemadjiel, ministre des Hydrocarbures et de l'Énergie, devant les conseillers nationaux.
Derrière le Palais de la démocratie, à proximité de la sous-station, une plateforme est prête à accueillir une installation destinée à produire 40 Mw d'électricité dans les semaines qui viennent.
De plus, des travaux pour la construction d'une centrale solaire de 30 Mw -avec 20 Mw de batteries- sont actuellement en cours à 3 km du Palais de la démocratie.
"Ce sont des projets qui sont mis en oeuvre très rapidement pour aider. L'idée était d'avoir cette centrale solaire prête pour mars prochain mais il se pourrait qu'il y ait un petit retard", détaille Djerassem Le Bemadjiel.
Derrière le Palais de la démocratie, il y aura donc au total 70 Mw d'énergie produite par deux centrales. "Les 40 Mw, ce sont des groupes conteneurisés qu'on amène en urgence pour augmenter la capacité qui est installée. La centrale solaire, c'est dans la même logique de faire en sorte que pendant la journée, une bonne partie de la ville tourne au solaire. Avec cette centrale de 30 Mw, on va économiser pratiquement 2 milliards et quelques par mois. C'est sur financement de l'État que cette centrale est en train d'être construite", ajoute le ministre.
La centrale de 40 Mw qui sera déployée tournera au fioul lourd, à partir des résidus de la raffinerie de Djarmaya.
Ce n'est pas tout. D'autres projets à très court terme sont en cours. Une autre centrale de 40 Mw est en cours de montage d'urgence, avant mars 2023. Aussi, 50 Mw seront installés au niveau de la centrale de Farcha, tournant également au fioul lourd.
"De sorte à ce que le pic qu'on attend entre mars/avril de l'année prochaine (tenant compte de 8% de croissance annuelle en terme de consommation, soit 145 Mw, Ndlr), nous puissions très aisément couvrir ce pic et espérer enfin donner l'électricité dans toutes les rues durant cette période de canicule", laisse entendre le ministre des Hydrocarbures et de l'Énergie.
"C'est des solutions d'urgence que nous faisons très rapidement. Une centrale de 15 Mw, pour sa construction, il faut compter 15 mois en général. Nous avons trouvé des solutions intermédiaires avant l'arrivée des canicules", dit-il.
Une autre centrale de 32 Mw, dont la construction a été lancée depuis 2020, est en voie d'opérationnalisation. "Nous venons juste de faire la réception des groupes. Nous espérons que d'ici avril, ces 32 Mw seront démarrés à partir de Djarmaya. C'est une centrale qui fonctionne également au fioul lourd", informe Djerassem Le Bemadjiel.
L'aboutissement global de ces différents projets pourrait être un tournant pour les N'djamenois qui vivent un calvaire en période de canicule, avec des records mondiaux de température.
Derrière le Palais de la démocratie, à proximité de la sous-station, une plateforme est prête à accueillir une installation destinée à produire 40 Mw d'électricité dans les semaines qui viennent.
De plus, des travaux pour la construction d'une centrale solaire de 30 Mw -avec 20 Mw de batteries- sont actuellement en cours à 3 km du Palais de la démocratie.
"Ce sont des projets qui sont mis en oeuvre très rapidement pour aider. L'idée était d'avoir cette centrale solaire prête pour mars prochain mais il se pourrait qu'il y ait un petit retard", détaille Djerassem Le Bemadjiel.
Derrière le Palais de la démocratie, il y aura donc au total 70 Mw d'énergie produite par deux centrales. "Les 40 Mw, ce sont des groupes conteneurisés qu'on amène en urgence pour augmenter la capacité qui est installée. La centrale solaire, c'est dans la même logique de faire en sorte que pendant la journée, une bonne partie de la ville tourne au solaire. Avec cette centrale de 30 Mw, on va économiser pratiquement 2 milliards et quelques par mois. C'est sur financement de l'État que cette centrale est en train d'être construite", ajoute le ministre.
La centrale de 40 Mw qui sera déployée tournera au fioul lourd, à partir des résidus de la raffinerie de Djarmaya.
Ce n'est pas tout. D'autres projets à très court terme sont en cours. Une autre centrale de 40 Mw est en cours de montage d'urgence, avant mars 2023. Aussi, 50 Mw seront installés au niveau de la centrale de Farcha, tournant également au fioul lourd.
"De sorte à ce que le pic qu'on attend entre mars/avril de l'année prochaine (tenant compte de 8% de croissance annuelle en terme de consommation, soit 145 Mw, Ndlr), nous puissions très aisément couvrir ce pic et espérer enfin donner l'électricité dans toutes les rues durant cette période de canicule", laisse entendre le ministre des Hydrocarbures et de l'Énergie.
"C'est des solutions d'urgence que nous faisons très rapidement. Une centrale de 15 Mw, pour sa construction, il faut compter 15 mois en général. Nous avons trouvé des solutions intermédiaires avant l'arrivée des canicules", dit-il.
Une autre centrale de 32 Mw, dont la construction a été lancée depuis 2020, est en voie d'opérationnalisation. "Nous venons juste de faire la réception des groupes. Nous espérons que d'ici avril, ces 32 Mw seront démarrés à partir de Djarmaya. C'est une centrale qui fonctionne également au fioul lourd", informe Djerassem Le Bemadjiel.
L'aboutissement global de ces différents projets pourrait être un tournant pour les N'djamenois qui vivent un calvaire en période de canicule, avec des records mondiaux de température.