Me François Mbassi (à gauche) et le ministre camerounais des Sports et l'Education physique Adoum Garoua au Palais des Sports de Yaoundé.
Le processus de mise en place de la confédération africaine de nanbudo vient d’être enclenché dans la capitale camerounaise, avec l’onction de la volonté tant affichée par les responsables locaux de ce sport martial. En effet, au cours de l’assemblée générale de la toute nouvelle instance, Me François Mbassi a été élu avec 100% des voix. C’était à la suite du désistement de Me Kouassi Komenan, président de la fédération ivoirienne de nanbudo, dont le pays a accueilli il y a deux ans, la première compétition du genre à l’échelle continentale. L’Ivoirien a tout de même été élu premier vice-président, alors que le secrétariat général de la confédération sera assuré par Me Wally Mbeng, président de la fédération sénégalaise.
En portant à la tête de la confédération Me Mbassi François, les dirigeants du nanbudo africain ont voulu reconnaitre en cet amoureux du sport, son implication personnelle et très appuyée pour faire rayonner cette discipline, non seulement dans son pays d’origine, mais également dans toute l’Afrique.
Réponse au déficit de compétitions
S’agissant de la compétition proprement dite, elle a été officiellement lancée le 21 août 2015 par Adoum Garoua, ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, en présence de l’Espagnol Me Mariano Carasco, représentant du fondateur du nanbudo, Me Yoshinao Nanbu. Comme l’a souligné Me Mbassi dans son propos aux relents de leçon inaugurale sur le nanbudo, la compétition de Yaoundé s’inscrit dans le sillage des actions visant à répondre au déficit de compétitions de nanbudo dans le monde et particulièrement en Afrique. L’on apprendra par ailleurs du président de la confédération que « le nanbudo est un art martial défensif basé sur l’esquive ». Ainsi, le pratiquant de ce sport « tire et combine l’énergie du ciel et de la terre pour développer la force, le courage et la conviction ». C’est une école de la vie mentale et spirituelle, pour cette discipline sportive qui se pratique à tous les âges.
Au final, sept pays (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Maroc, Rca, Tchad et Burundi), ont pris part à la compétition, sur les huit annoncés, la Tunisie n’ayant finalement pas effectué le déplacement. Au programme des compétitions, il y a avait deux épreuves : le kata, combat réel contre un adversaire imaginaire et le Ju randori, combat au cours duquel un défenseur est face à des assaillants réels. Le Cameroun qui affiche sa nette domination sur le plan continental, a tout naturellement occupé la tête du classement des médailles (une vingtaine en or au total) et conserve ainsi son titre de champion d’Afrique. Deuxième en 2013 à domicile, la Côte d’Ivoire (14 médailles) retrouve son rang, suivie du Maroc avec 9 médailles en argent. Avec une médaille d’argent et autant en bronze, le Burundi est quatrième devant le Tchad (4 bronze), le Sénégal (2 bronze) et la République centrafricaine (2 bronze). Les 3èmes championnats d’Afrique sont prévus en 2017 au Maroc. Entre temps, les autres nations africaines vont certainement redoubler d’ardeur au travail, dans le but de battre en brèche la suprématie actuelle du Cameroun.
En portant à la tête de la confédération Me Mbassi François, les dirigeants du nanbudo africain ont voulu reconnaitre en cet amoureux du sport, son implication personnelle et très appuyée pour faire rayonner cette discipline, non seulement dans son pays d’origine, mais également dans toute l’Afrique.
Réponse au déficit de compétitions
S’agissant de la compétition proprement dite, elle a été officiellement lancée le 21 août 2015 par Adoum Garoua, ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, en présence de l’Espagnol Me Mariano Carasco, représentant du fondateur du nanbudo, Me Yoshinao Nanbu. Comme l’a souligné Me Mbassi dans son propos aux relents de leçon inaugurale sur le nanbudo, la compétition de Yaoundé s’inscrit dans le sillage des actions visant à répondre au déficit de compétitions de nanbudo dans le monde et particulièrement en Afrique. L’on apprendra par ailleurs du président de la confédération que « le nanbudo est un art martial défensif basé sur l’esquive ». Ainsi, le pratiquant de ce sport « tire et combine l’énergie du ciel et de la terre pour développer la force, le courage et la conviction ». C’est une école de la vie mentale et spirituelle, pour cette discipline sportive qui se pratique à tous les âges.
Au final, sept pays (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Maroc, Rca, Tchad et Burundi), ont pris part à la compétition, sur les huit annoncés, la Tunisie n’ayant finalement pas effectué le déplacement. Au programme des compétitions, il y a avait deux épreuves : le kata, combat réel contre un adversaire imaginaire et le Ju randori, combat au cours duquel un défenseur est face à des assaillants réels. Le Cameroun qui affiche sa nette domination sur le plan continental, a tout naturellement occupé la tête du classement des médailles (une vingtaine en or au total) et conserve ainsi son titre de champion d’Afrique. Deuxième en 2013 à domicile, la Côte d’Ivoire (14 médailles) retrouve son rang, suivie du Maroc avec 9 médailles en argent. Avec une médaille d’argent et autant en bronze, le Burundi est quatrième devant le Tchad (4 bronze), le Sénégal (2 bronze) et la République centrafricaine (2 bronze). Les 3èmes championnats d’Afrique sont prévus en 2017 au Maroc. Entre temps, les autres nations africaines vont certainement redoubler d’ardeur au travail, dans le but de battre en brèche la suprématie actuelle du Cameroun.