« La France a d’ores et déjà fait savoir qu’elle apportait son soutien » à une intervention militaire au Niger « bien que le communiqué issu du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 10 août donne encore une chance aux négociations », a relevé Survie, une association française qui a fait connaître la Françafrique et qui milite pour l’assainissement des relations franco-africaines.
Le soutien francais dans cette intervention militaire « pourrait être très concret, puisque le contingent français positionné au Niger est en position stratégique de contrôler très rapidement l’aéroport de Niamey : un atout non négligeable pour une importante intervention au sol », a estimé cette association.
« Le maintien de ses soldats au Niger risque donc de placer la France dans une position de co-belligérante directe. Cela entérinerait son ingérence dans la crise en cours, déjà marquée par les postures martiales et les déclarations belliqueuses d’Emmanuel Macron et sa ministre Catherine Colonna », a souligné Survie.
Selon cette association, l’intransigeance affichée par Paris depuis le début du coup d’État le 26 juillet dernier, même si elle flatte l’ego impérialiste des Français, fait le jeu des nouvelles autorités nigériennes.
Elle leur permet de mobiliser plus facilement la population des grandes villes du Niger et de s’offrir ainsi la légitimité qui manquait à leur accession au pouvoir, qui, initialement, s’apparente davantage à une révolution de palais. « Cette mobilisation paye puisqu’elle contribue à faire fléchir des États membres de la CEDEAO : le Cap Vert s’est dit opposé à une intervention militaire, le Togo s’est désolidarisé de l’organisation régionale et le nouveau président du Nigeria, surtout, semble finalement hésiter à se lancer dans une telle aventure, fortement contestée dans son pays », a analysé Survie.
Le soutien francais dans cette intervention militaire « pourrait être très concret, puisque le contingent français positionné au Niger est en position stratégique de contrôler très rapidement l’aéroport de Niamey : un atout non négligeable pour une importante intervention au sol », a estimé cette association.
« Le maintien de ses soldats au Niger risque donc de placer la France dans une position de co-belligérante directe. Cela entérinerait son ingérence dans la crise en cours, déjà marquée par les postures martiales et les déclarations belliqueuses d’Emmanuel Macron et sa ministre Catherine Colonna », a souligné Survie.
Selon cette association, l’intransigeance affichée par Paris depuis le début du coup d’État le 26 juillet dernier, même si elle flatte l’ego impérialiste des Français, fait le jeu des nouvelles autorités nigériennes.
Elle leur permet de mobiliser plus facilement la population des grandes villes du Niger et de s’offrir ainsi la légitimité qui manquait à leur accession au pouvoir, qui, initialement, s’apparente davantage à une révolution de palais. « Cette mobilisation paye puisqu’elle contribue à faire fléchir des États membres de la CEDEAO : le Cap Vert s’est dit opposé à une intervention militaire, le Togo s’est désolidarisé de l’organisation régionale et le nouveau président du Nigeria, surtout, semble finalement hésiter à se lancer dans une telle aventure, fortement contestée dans son pays », a analysé Survie.