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Malgré la revendication du rapt des 500 enfants par Abubakar Shékau, le leader du groupe Jamaat Ahl Al-Sunnah Lil Dawa Wal Jihad (JAS) de Boko Haram et malgré leur libération, jeudi, le mystère reste entier sur l'auteur exacte de cet enlèvement.
Il convient de rappeler qu'un groupe d'hommes armés venus en motos, a pris d'assaut vendredi dernier vers 22 heures l'école de Kankara, dans le nord-ouest du Nigéria. Sous le nez et la barbe de la police, les assaillants ont pris le temps de vider l'école de ses 500 élèves pensionnaires pour les conduire vers le périphérique de la ville, un bastion réputé du grand banditisme. Au lendemain de l'enlèvement, le gouverneur de Katsina a déclaré être en contact avec les ravisseurs pour la libération des jeunes élèves. Jeudi 17 décembre vers 21 heures, environ 450 élèves ont été retrouvés aux environs de Tsafe, dans l’Etat de Zamfara (nord-ouest du Nigeria). Ils ont été ramenés dans des camions par des forces de sécurité.
Pour le CEDPE, l'enlèvement n'a pas été directement opéré par Boko Haram mais il aurait été sous-traité. C'est un groupe de bandits qui aurait agi pour le compte de Boko Haram moyennant de l'argent car la région de Katsina est loin du fief de Boko Haram. Comme il était difficile aux ravisseurs de livrer "la marchandise" à destination, il n’y avait pas d'autre choix que d'engager des négociations face à la mobilisation des forces de défense et de sécurité qui sont à leurs trousses. L’alerte était précoce.
Il convient de rappeler qu'un groupe d'hommes armés venus en motos, a pris d'assaut vendredi dernier vers 22 heures l'école de Kankara, dans le nord-ouest du Nigéria. Sous le nez et la barbe de la police, les assaillants ont pris le temps de vider l'école de ses 500 élèves pensionnaires pour les conduire vers le périphérique de la ville, un bastion réputé du grand banditisme. Au lendemain de l'enlèvement, le gouverneur de Katsina a déclaré être en contact avec les ravisseurs pour la libération des jeunes élèves. Jeudi 17 décembre vers 21 heures, environ 450 élèves ont été retrouvés aux environs de Tsafe, dans l’Etat de Zamfara (nord-ouest du Nigeria). Ils ont été ramenés dans des camions par des forces de sécurité.
Pour le CEDPE, l'enlèvement n'a pas été directement opéré par Boko Haram mais il aurait été sous-traité. C'est un groupe de bandits qui aurait agi pour le compte de Boko Haram moyennant de l'argent car la région de Katsina est loin du fief de Boko Haram. Comme il était difficile aux ravisseurs de livrer "la marchandise" à destination, il n’y avait pas d'autre choix que d'engager des négociations face à la mobilisation des forces de défense et de sécurité qui sont à leurs trousses. L’alerte était précoce.
En effet, sous la pression militaire et surtout après la dernière opération militaire tchadienne de Bohoma, le groupe qui est affecté par des sérieuses divisions internes s'est éclaté en plusieurs factions et ne compte aujourd'hui dans ses rangs qu’environ 6500 personnes soit 44,77% de son effectif de 14520 personnes (fin 2015 - début 2016). Parmi les 6500 personnes appartenant à Boko Haram sur le terrain 1690 sont des femmes. En prenant en compte ce détail, il ne reste que 4800 combattants actifs sur le terrain éparpillés dans les différentes factions, indique le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE).
Par ailleurs, l'enlèvement est une des technicités utilisées par Boko Haram. Ils viennent à l'aube encercler un village et rassembler tous les habitants avant de choisir deux à trois personnes au hasard et les égorger puis demander l'avis des autres. Face à la terreur, tous les villageois prêtent séance tenante allégeance à la secte. Aujourd'hui, Boko Haram n'a pas cette possibilité car il a perdu plus de 85% de son territoire et 8000 personnes entre morts et désengagés. Le nombre total de désengagés est de 6 476 dont 2 354 en 2020.
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Par ailleurs, l'enlèvement est une des technicités utilisées par Boko Haram. Ils viennent à l'aube encercler un village et rassembler tous les habitants avant de choisir deux à trois personnes au hasard et les égorger puis demander l'avis des autres. Face à la terreur, tous les villageois prêtent séance tenante allégeance à la secte. Aujourd'hui, Boko Haram n'a pas cette possibilité car il a perdu plus de 85% de son territoire et 8000 personnes entre morts et désengagés. Le nombre total de désengagés est de 6 476 dont 2 354 en 2020.
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