Toutes proportions gardée, la Fidh est parmi les ONG internationales crédibles dans la défense des droits humains. Elle fédère 178 organisations dans près de 120 pays. Parmi les 178 organisations qui composent la Fidh, figure l’Ocdh : Observatoire Congolais des Droits de l’Homme qui est loin de refléter l’image réelle de la Fidh,
Pourtant, cette pompeuse dénomination peut laisser penser à une structure sérieuse. Loin s’en faut. L’Ocdh est connu des Congolais comme une ONG peu crédible, caractérisée par des scandales récurrents dans la gestion interne de ses fonds de fonctionnement et par des sorties médiatiques partisanes et dénouées de tout fondement.
En effet, au regard de son expérience, la FIDH, devrait baser son action sur les palpables, prouvés et prouvables. La pertinence des rapports lui commande de travailler sur les standards internationaux qui exigent l’usage des procédures rigoureuses dans l’élaboration d’un rapport, surtout quand il concerne une situation politico-militaire dans un pays sensible comme le Congo.
Dans cette optique de rigueur, le rapport que produit un de ses démembrements doit être le plus impartial possible, basé sur les résultats des enquêtes de terrain, en prenant soin de considérer, dans la collecte des données, un échantillon aussi large que possible. L’objectif visé dans cette démarche est d’éviter de faire perdre la face à toutes les organisations qui se réclament de la FIDH.
Or, l’on remarque dans l’attitude des gestionnaires de l’OCDH, notamment sur la situation dans le Pool, qu’ils ne sont pas allés sur le terrain pour collecter des informations et en même temps, son personnel verse simplement dans la délation la plus abjecte. Bien plus, ce qui indigne la majorité des Congolais est que cet Ocdh fait des allégations de nature à déchirer le tissu social qui se reconstitue chaque jour au prix de mille et un efforts.
Sauf si la FIDH fait partie des Organisations qui soutiennent la démolition du Congo par l’incitation à la haine tribale et à la guerre civile. Les responsables de cette Ong, dont les ambitions sont très nobles, devraient être plus près de l’équipe congolaise de l’OCDH pour l’aider à bien remplir son devoir. Car, à Brazzaville et au Congo, l’on a le sentiment que l’Ocdh abuse gentiment de la crédulité de la Fidh. Peu importe si M. Trésor Nzila est du Pool ou s’il est un homme politique pratiquant. C’est son droit le plus absolu de faire la politique. Mais, ce que la Fidh doit lui apprendre, c’est de ne pas transformer l’Ocdh en une tribune personnelle pour faire passer ses points de vue politiques et surtout de ne pas exprimer ses émotions à la place des constats évidents venus du terrain.
La FIDH est mise au défi d’enquêter sur ce monsieur qui ne fait pas que défendre les droits de l’homme au Congo. Il fait autre chose au Congo : de la politique politicienne. La Fidh conçoit-elle logique qu’un de ses membres élabore un rapport d’enquête sans avoir été sur le théâtre des opérations ? Où a-t-on vu cela ? Laissons à la FIDH le loisir de tirer les conséquences d’une telle attitude.
Il n’est pas certains qu’en tant que homme politique, il aurait la lumière nécessaire pour fédérer autour de ses idées, même un minimum de son entourage ethnique. La preuve c’est qu’en se servant de sa veste de défenseur des droits de l’homme, il ne propose pas de recettes miracles à ce qu’il pense être une solution au pseudo problème qu’il soulève : L’instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme à des fins de répression politique et contre des populations entières risque de dégénérer en véritable crise, voire de faire replonger le pays dans la guerre civile. Pour éviter le chaos, le gouvernement doit libérer les opposants, ouvrir un dialogue politique inclusif…, selon M. Nzila
Mais, il n’ignore pas que s’il y a une chose que l’on a toujours fait et même trop fait au Congo, c’est le dialogue politique ; des dialogues à répétitions depuis le régime de Pascal Lissouba qui n’ont pas évité au pays de sombrer chaque fois dans l’abime avec Ntumi. De 1999 au 04 avril, cela ne lui a pas empêché de faire la vacherie que l'Ocdh tente de minimiser en évitant soigneusement de la condamner, alors qu'il sait pertinemment que le problème vient de là.
Le moment est peut-être venu de tenter une autre recette que celle proposée par Mr Nzila qui, en défenseur des droits humains, devait plutôt vouloir que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.
A la Fidh de jouer sa crédibilité. Au moins ce ne sera pas faute de ne lui avoir pas ouvert les yeux sur les pratiques sulfureuses de l’Ocdh.
Net et rangé.
Pourtant, cette pompeuse dénomination peut laisser penser à une structure sérieuse. Loin s’en faut. L’Ocdh est connu des Congolais comme une ONG peu crédible, caractérisée par des scandales récurrents dans la gestion interne de ses fonds de fonctionnement et par des sorties médiatiques partisanes et dénouées de tout fondement.
En effet, au regard de son expérience, la FIDH, devrait baser son action sur les palpables, prouvés et prouvables. La pertinence des rapports lui commande de travailler sur les standards internationaux qui exigent l’usage des procédures rigoureuses dans l’élaboration d’un rapport, surtout quand il concerne une situation politico-militaire dans un pays sensible comme le Congo.
Dans cette optique de rigueur, le rapport que produit un de ses démembrements doit être le plus impartial possible, basé sur les résultats des enquêtes de terrain, en prenant soin de considérer, dans la collecte des données, un échantillon aussi large que possible. L’objectif visé dans cette démarche est d’éviter de faire perdre la face à toutes les organisations qui se réclament de la FIDH.
Or, l’on remarque dans l’attitude des gestionnaires de l’OCDH, notamment sur la situation dans le Pool, qu’ils ne sont pas allés sur le terrain pour collecter des informations et en même temps, son personnel verse simplement dans la délation la plus abjecte. Bien plus, ce qui indigne la majorité des Congolais est que cet Ocdh fait des allégations de nature à déchirer le tissu social qui se reconstitue chaque jour au prix de mille et un efforts.
Sauf si la FIDH fait partie des Organisations qui soutiennent la démolition du Congo par l’incitation à la haine tribale et à la guerre civile. Les responsables de cette Ong, dont les ambitions sont très nobles, devraient être plus près de l’équipe congolaise de l’OCDH pour l’aider à bien remplir son devoir. Car, à Brazzaville et au Congo, l’on a le sentiment que l’Ocdh abuse gentiment de la crédulité de la Fidh. Peu importe si M. Trésor Nzila est du Pool ou s’il est un homme politique pratiquant. C’est son droit le plus absolu de faire la politique. Mais, ce que la Fidh doit lui apprendre, c’est de ne pas transformer l’Ocdh en une tribune personnelle pour faire passer ses points de vue politiques et surtout de ne pas exprimer ses émotions à la place des constats évidents venus du terrain.
La FIDH est mise au défi d’enquêter sur ce monsieur qui ne fait pas que défendre les droits de l’homme au Congo. Il fait autre chose au Congo : de la politique politicienne. La Fidh conçoit-elle logique qu’un de ses membres élabore un rapport d’enquête sans avoir été sur le théâtre des opérations ? Où a-t-on vu cela ? Laissons à la FIDH le loisir de tirer les conséquences d’une telle attitude.
Il n’est pas certains qu’en tant que homme politique, il aurait la lumière nécessaire pour fédérer autour de ses idées, même un minimum de son entourage ethnique. La preuve c’est qu’en se servant de sa veste de défenseur des droits de l’homme, il ne propose pas de recettes miracles à ce qu’il pense être une solution au pseudo problème qu’il soulève : L’instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme à des fins de répression politique et contre des populations entières risque de dégénérer en véritable crise, voire de faire replonger le pays dans la guerre civile. Pour éviter le chaos, le gouvernement doit libérer les opposants, ouvrir un dialogue politique inclusif…, selon M. Nzila
Mais, il n’ignore pas que s’il y a une chose que l’on a toujours fait et même trop fait au Congo, c’est le dialogue politique ; des dialogues à répétitions depuis le régime de Pascal Lissouba qui n’ont pas évité au pays de sombrer chaque fois dans l’abime avec Ntumi. De 1999 au 04 avril, cela ne lui a pas empêché de faire la vacherie que l'Ocdh tente de minimiser en évitant soigneusement de la condamner, alors qu'il sait pertinemment que le problème vient de là.
Le moment est peut-être venu de tenter une autre recette que celle proposée par Mr Nzila qui, en défenseur des droits humains, devait plutôt vouloir que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.
A la Fidh de jouer sa crédibilité. Au moins ce ne sera pas faute de ne lui avoir pas ouvert les yeux sur les pratiques sulfureuses de l’Ocdh.
Net et rangé.