Par Magloire LAMINE
Il nous semble que Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye et leurs copains de jeu de l'AFDT avaient tort, il fallait aller à Brazzaville.
Car depuis que le monde est monde, c'est-à-dire pollué par des conflits incessants entre les hommes, les discussions de paix ne se passent jamais dans les pays même en conflit.
Les arguments évoqués d'orgueil national n'avaient pas lieu d'être.
Et de quelle orgueil peut-on encore parler ? Le pays est déjà sous tutelle internationale. Sa destinée ne lui appartient plus.
Par exemple il ne peut pas décider par lui-même des dates d'un événement aussi cardinal que les élections présidentielles, c'est l'extérieur qui en décide.
Aussi ces messieurs se sont-ils trompés, en confondant cela, avec le dernier sommet de la CEEAC à N'Djamena qui fut avouons-le, une honte faite à toute la classe politique centrafricaine, et qui donc n'avait rien à voir avec les discussions de Brazzaville.
Les conclusions issues de Brazzaville sont une chose, mais le principe politique de boycott sur de fallacieux arguments bassement électoralistes restent hautement contestable et sujet à caution.
En outre, aller parler de la RCA au Congo aura eu plus d'impact mondialement que de petites assises organisées à Bangui, entre des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs intérêts personnels. C'eut été la cacophonie et la guerre de tranchée. Et en plus n'auraient pas intéressé la communauté internationale.
Parce que le conflit absurde en RCA est toujours suspendu à l'oubli du monde entier qui ne comprend pas ce qui se passe.
Un pays agressé par personne mais qui pourtant s'ingénie méthodiquement à se détruire tout seul.
Anti-Balaka et Séléka peuvent-ils clairement expliquer pourquoi ils se tapent dessus et tuent des civils innocents ?
La question à Brazzaville ne leur fut pas posé.
Pourtant, cela nous paraissait être la clé de tout préalable :
'Vous vous battez pourquoi ?'
La suite, et tout ce qui en découle, n'est dès lors que fumisterie et écran de fumée.
Quelle paix sérieuse peut-on avoir si la racine même du mal n'est pas extirpée ?
On ne construit rien de solides sur des fondations boueuses.
Il faut des consolidations préalables.
Le problème centrafricain n'est pas d'aller à Brazzaville pour se faire des câlins, mais de soigner des esprits perturbés et intoxiqués par des manipulations anxiogènes.
Parce que cette crise centrafricaine, fondamentalement relève de la pathologie psychiatrique.
"Licence to kill freely", les plus bas instincts sont lâchés, débridés.
On observe et certains même s'y habituent, voire cautionnent.
Quand nous notons que les rébellions foisonnent, en dépit de la présence des forces internationales incapables, question à se poser, pour aller où ? Pour quelle finalité ?
Un Armel Sayo qui était à Brazzaville, à part montrer ses muscles quelle est sa crédibilité politique ? Quelles sont ses perspectives? Ses compétences ? Ses projets de développement ?
La Centrafrique n'est ni un village pour des moyenâgeux incultes, ni un terrain de jeu pour le premier débile venu sous prétexte qu'il disposerait de barbouzes prêts à dézinguer tout ce qui bouge.
Ainsi, de Brazzaville, nous voilà une fois de plus revenus au point de départ, pour continuer à faire du surplace sous la coupe de milices rebelles incontrôlées.
Qui a parlé à Brazzaville de la souffrance du peuple centrafricain pris en otage par ces fous furieux ?
PERSONNE !!!!!!
Il nous semble que Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye et leurs copains de jeu de l'AFDT avaient tort, il fallait aller à Brazzaville.
Car depuis que le monde est monde, c'est-à-dire pollué par des conflits incessants entre les hommes, les discussions de paix ne se passent jamais dans les pays même en conflit.
Les arguments évoqués d'orgueil national n'avaient pas lieu d'être.
Et de quelle orgueil peut-on encore parler ? Le pays est déjà sous tutelle internationale. Sa destinée ne lui appartient plus.
Par exemple il ne peut pas décider par lui-même des dates d'un événement aussi cardinal que les élections présidentielles, c'est l'extérieur qui en décide.
Aussi ces messieurs se sont-ils trompés, en confondant cela, avec le dernier sommet de la CEEAC à N'Djamena qui fut avouons-le, une honte faite à toute la classe politique centrafricaine, et qui donc n'avait rien à voir avec les discussions de Brazzaville.
Les conclusions issues de Brazzaville sont une chose, mais le principe politique de boycott sur de fallacieux arguments bassement électoralistes restent hautement contestable et sujet à caution.
En outre, aller parler de la RCA au Congo aura eu plus d'impact mondialement que de petites assises organisées à Bangui, entre des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs intérêts personnels. C'eut été la cacophonie et la guerre de tranchée. Et en plus n'auraient pas intéressé la communauté internationale.
Parce que le conflit absurde en RCA est toujours suspendu à l'oubli du monde entier qui ne comprend pas ce qui se passe.
Un pays agressé par personne mais qui pourtant s'ingénie méthodiquement à se détruire tout seul.
Anti-Balaka et Séléka peuvent-ils clairement expliquer pourquoi ils se tapent dessus et tuent des civils innocents ?
La question à Brazzaville ne leur fut pas posé.
Pourtant, cela nous paraissait être la clé de tout préalable :
'Vous vous battez pourquoi ?'
La suite, et tout ce qui en découle, n'est dès lors que fumisterie et écran de fumée.
Quelle paix sérieuse peut-on avoir si la racine même du mal n'est pas extirpée ?
On ne construit rien de solides sur des fondations boueuses.
Il faut des consolidations préalables.
Le problème centrafricain n'est pas d'aller à Brazzaville pour se faire des câlins, mais de soigner des esprits perturbés et intoxiqués par des manipulations anxiogènes.
Parce que cette crise centrafricaine, fondamentalement relève de la pathologie psychiatrique.
"Licence to kill freely", les plus bas instincts sont lâchés, débridés.
On observe et certains même s'y habituent, voire cautionnent.
Quand nous notons que les rébellions foisonnent, en dépit de la présence des forces internationales incapables, question à se poser, pour aller où ? Pour quelle finalité ?
Un Armel Sayo qui était à Brazzaville, à part montrer ses muscles quelle est sa crédibilité politique ? Quelles sont ses perspectives? Ses compétences ? Ses projets de développement ?
La Centrafrique n'est ni un village pour des moyenâgeux incultes, ni un terrain de jeu pour le premier débile venu sous prétexte qu'il disposerait de barbouzes prêts à dézinguer tout ce qui bouge.
Ainsi, de Brazzaville, nous voilà une fois de plus revenus au point de départ, pour continuer à faire du surplace sous la coupe de milices rebelles incontrôlées.
Qui a parlé à Brazzaville de la souffrance du peuple centrafricain pris en otage par ces fous furieux ?
PERSONNE !!!!!!