"Plus de 75.000 personnes ont fui le Soudan vers la frontière avec le Tchad, a-t-il constaté, cité par la chaîne de télévision Al Hadath. La situation au Soudan pourrait entraîner une augmentation constante du nombre de personnes déplacées dans les semaines à venir, ce qui pèse lourdement sur les maigres ressources du pays hôte."
Selon lui, les capacités actuelles des organisations humanitaires sont bien inférieures aux besoins, ce qui pourrait conduire à "une importante catastrophe humanitaire".
Il faut trouver un logement pour quelque 28.000 réfugiés avant le début de la saison des pluies qui commencera bientôt, un objectif difficile à atteindre, a indiqué M. Kremer.
Selon les dernières données de l'ONU, 250.000 Soudanais ont quitté le pays depuis le début du conflit, plus de 840.000 sont déplacées et restent à l'intérieur du pays.
La situation au Soudan s’est dégradée à la suite de désaccords entre le commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil souverain (la structure dirigeante du pays), et le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dogolo (Hemeti), son adjoint au Conseil. Ces désaccords concernent avant tout les délais de l’inclusion des FSR au sein d’une armée unie ainsi que la personnalité du commandant en chef des forces armées: un militaire de carrière, modèle prôné par Abdel Fattah al-Burhan, ou un président civil, format souhaité par Mohamed Hamdan Dogolo. Des affrontements ont éclaté le 15 avril entre les deux structures près de la base militaire de Merowe et dans la capitale, Khartoum.
Selon lui, les capacités actuelles des organisations humanitaires sont bien inférieures aux besoins, ce qui pourrait conduire à "une importante catastrophe humanitaire".
Il faut trouver un logement pour quelque 28.000 réfugiés avant le début de la saison des pluies qui commencera bientôt, un objectif difficile à atteindre, a indiqué M. Kremer.
Selon les dernières données de l'ONU, 250.000 Soudanais ont quitté le pays depuis le début du conflit, plus de 840.000 sont déplacées et restent à l'intérieur du pays.
La situation au Soudan s’est dégradée à la suite de désaccords entre le commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil souverain (la structure dirigeante du pays), et le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dogolo (Hemeti), son adjoint au Conseil. Ces désaccords concernent avant tout les délais de l’inclusion des FSR au sein d’une armée unie ainsi que la personnalité du commandant en chef des forces armées: un militaire de carrière, modèle prôné par Abdel Fattah al-Burhan, ou un président civil, format souhaité par Mohamed Hamdan Dogolo. Des affrontements ont éclaté le 15 avril entre les deux structures près de la base militaire de Merowe et dans la capitale, Khartoum.