La chronique de Moussa : L'épopée du Tchad tombe le 11 aout 1960
A la question pourquoi le Tchad titube ? Une éminente personnalité qui n’est Plus de ce monde me répond à travers ce récit.
A la veille de l’indépendance, le Tchad faisait partie de l’AEF (Afrique Équatoriale Française). L’AEF avait un budget de 4 milliard de francs CFA, alors que le Tchad à lui seul disposant de 2 milliard (1 milliard pour le fonctionnement, 1 milliard pour l’investissement). Le Tchad était un pays enviable et envié.
Le commerce était des plus florissants. Les grandes Sociétés internationales étaient toutes présentes :
- le groupe Unilever : la SCOA
- la NSCKN
- Jamais Blanchard
- France Congo
- Les grands négoces avec Santos et Moura Gouvaya
- La BNCI à N’Djamena et Abéché
Le tout sous tendu par un réseau aérien international. 4 avions atterrissent à Abéché :
- Air France
- UAT devenu UTA
- SABENA
- Soudan air ways
Air France et UTA atterrissent à Fort Archambault à l’aller vers Brazzaville et au retour de Brazzaville.
Fort Lamy était le 2ème aéroport de l’union française après Orly, avant Alger. Sur le plan politique, la Démocratie, le Multipartisme et la Liberté régnaient. Voila cher frère, notre Tchad d’avant l’indépendance. Il était très riche et très vivant.
Cette épopée tombe le 11 Aout 1960, date à laquelle l’indépendance fut octroyée. Pour la circonstance, la métropole envoie un Soulard pour représenter le Président Charles de Gaule. Je veux parler de Monsieur André Malraux qui était alors Ministre de la Culture. Monsieur Malraux est arrivé à l’aéroport de Fort Lamy avec une bouteille de Whisky en main. De l’aéroport, il est conduit directement au Bar Select qui se trouvait à l’époque à coté du cinéma Normandie. Quand il est arrivé au palais du gouvernement, il était déjà ivre. Les deux discours étaient lus à la lumière de la lampe torche. A la fin de leurs sentences, Tombalbaye et Malraux se sont serrés les mains pour soulever en haut et prononcé le slogan « vive le Tchad et vive la France ». Pendant cette opération, Monsieur Malraux a titubé et a failli tomber n’eut été le soutien de son ami Tombalbaye. Voila depuis lors le Tchad est entrain de tituber, heureusement il n’est pas tombé.
Mais à partir de 2008, le Tchad commence à se remettre petit à petit de son état d’ivresse. Ce qui donne un peu de l’espoir. Ne dit on pas que la pire de la démocratie est de loin la plus préférable de la meilleure dictature.
Moussa Goudja
66 24 03 08
A la veille de l’indépendance, le Tchad faisait partie de l’AEF (Afrique Équatoriale Française). L’AEF avait un budget de 4 milliard de francs CFA, alors que le Tchad à lui seul disposant de 2 milliard (1 milliard pour le fonctionnement, 1 milliard pour l’investissement). Le Tchad était un pays enviable et envié.
Le commerce était des plus florissants. Les grandes Sociétés internationales étaient toutes présentes :
- le groupe Unilever : la SCOA
- la NSCKN
- Jamais Blanchard
- France Congo
- Les grands négoces avec Santos et Moura Gouvaya
- La BNCI à N’Djamena et Abéché
Le tout sous tendu par un réseau aérien international. 4 avions atterrissent à Abéché :
- Air France
- UAT devenu UTA
- SABENA
- Soudan air ways
Air France et UTA atterrissent à Fort Archambault à l’aller vers Brazzaville et au retour de Brazzaville.
Fort Lamy était le 2ème aéroport de l’union française après Orly, avant Alger. Sur le plan politique, la Démocratie, le Multipartisme et la Liberté régnaient. Voila cher frère, notre Tchad d’avant l’indépendance. Il était très riche et très vivant.
Cette épopée tombe le 11 Aout 1960, date à laquelle l’indépendance fut octroyée. Pour la circonstance, la métropole envoie un Soulard pour représenter le Président Charles de Gaule. Je veux parler de Monsieur André Malraux qui était alors Ministre de la Culture. Monsieur Malraux est arrivé à l’aéroport de Fort Lamy avec une bouteille de Whisky en main. De l’aéroport, il est conduit directement au Bar Select qui se trouvait à l’époque à coté du cinéma Normandie. Quand il est arrivé au palais du gouvernement, il était déjà ivre. Les deux discours étaient lus à la lumière de la lampe torche. A la fin de leurs sentences, Tombalbaye et Malraux se sont serrés les mains pour soulever en haut et prononcé le slogan « vive le Tchad et vive la France ». Pendant cette opération, Monsieur Malraux a titubé et a failli tomber n’eut été le soutien de son ami Tombalbaye. Voila depuis lors le Tchad est entrain de tituber, heureusement il n’est pas tombé.
Mais à partir de 2008, le Tchad commence à se remettre petit à petit de son état d’ivresse. Ce qui donne un peu de l’espoir. Ne dit on pas que la pire de la démocratie est de loin la plus préférable de la meilleure dictature.
Moussa Goudja
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