Soumaïla Cissé. Crédits photo : DR
La course à la présidence du Mali est officiellement lancée. Plus de 100 000 personnes se sont rassemblées dimanche 8 juillet à Bamako pour les premiers meetings de campagne d’Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé, les principaux candidats en lice.
« Je me présente pour ma succession, pas par amour du pouvoir, mais par amour pour ce pays, pour sa sécurité et sa stabilité », a déclaré IBK devant quelque 60 000 personnes venues le soutenir au stade de la capitale malienne.
Tout aussi nombreux et enflammés étaient les partisans de l’ancien ministre Soumaïla Cissé, rassemblés sur la Place de l’indépendance de Bamako. « Je m’engage à tout mettre en œuvre pour ramener la paix et l’unité, à redonner à l’État toute son autorité », a promis le chef de file de l’opposition. « Je m’engage à lutter contre le clientélisme et la corruption. Je fais le serment solennel qu’aucun membre de la famille n’aura de postes officiels », a-t-il ajouté.
Excédés par la corruption et la violence, les Maliens sont de plus en plus sensibles au discours de l’ancien ministre, qui continue d’engranger les soutiens. En effet, la situation sécuritaire du pays se dégrade de semaine en semaine : de 2013 à 2017, le conflit avec le nord du pays a provoqué plus de morts qu’il n’y en a eu depuis l’indépendance. Au total depuis 2013, 2108 Maliens ont perdu la vie. Le général Niamé Keïta, qui avait appelé les électeurs à tourner le dos au parti présidentiel sans pour autant donner de consigne de vote, a finalement décidé de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé, dont le programme, selon lui, « peut faire sortir le pays de l’ornière ».
De challenger à favori ?
Ce n’est pas le seul ralliement de taille enregistré par le candidat de l’URD. Mamadou Diallo (dit « Docteur »), fondateur et démissionnaire du RPM, Mamba Coulibaly, président du Collectif des régions non opérationnelles, l’ambassadeur Cheick Sidi Diarra, l’acteur et metteur en scène Habib Dembélé (dit « Guimba national ») et le Club des amis d’Amadou Toumani Touré, ont également adhéré à la candidature de celui « qui incarne à leurs yeux l’espoir de l’alternance dans notre pays », selon le mot de Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé.
Il est vrai que les soutiens n’ont cessé de se multiplier ces dernières semaines. Mohamed Youssouf Bathily, dit Ras Bath, a annoncé fin juin que son Collectif pour la défense de la République (CDR) soutenait la candidature de l’ancien ministre. Quelques jours plus tard, c’était au tour du président d’honneur de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), Me Hassane Barry, de rejoindre la vague. « Je viens avec mes amis pour soutenir la candidature de Soumaïla Cissé et convaincu que le candidat Cissé, de par sa carrière politique est le plus apte des candidats pour sortir le Mali [de sa situation actuelle] », a-t-il expliqué. Pour Me Barry, « l’occasion est donnée aux Maliens de changer le cours de l’histoire en se débarrassant de la corruption et du clanisme en votant massivement pour le candidat Soumaïla Cissé ».
De son côté, l’artiste Salif Keïta a appelé ses 180 clubs au Mali et à l’extérieur du pays à soutenir la candidature de l’ancien ministre, « pour un Mali propre et envié ».
Alors que les sondages affirment qu’il y aura « inévitablement un second tour pour les élections du 29 juillet », Soumaïla Cissé semble avoir définitivement abandonné son statut de challenger pour endosser celui de favori.
« Je me présente pour ma succession, pas par amour du pouvoir, mais par amour pour ce pays, pour sa sécurité et sa stabilité », a déclaré IBK devant quelque 60 000 personnes venues le soutenir au stade de la capitale malienne.
Tout aussi nombreux et enflammés étaient les partisans de l’ancien ministre Soumaïla Cissé, rassemblés sur la Place de l’indépendance de Bamako. « Je m’engage à tout mettre en œuvre pour ramener la paix et l’unité, à redonner à l’État toute son autorité », a promis le chef de file de l’opposition. « Je m’engage à lutter contre le clientélisme et la corruption. Je fais le serment solennel qu’aucun membre de la famille n’aura de postes officiels », a-t-il ajouté.
Excédés par la corruption et la violence, les Maliens sont de plus en plus sensibles au discours de l’ancien ministre, qui continue d’engranger les soutiens. En effet, la situation sécuritaire du pays se dégrade de semaine en semaine : de 2013 à 2017, le conflit avec le nord du pays a provoqué plus de morts qu’il n’y en a eu depuis l’indépendance. Au total depuis 2013, 2108 Maliens ont perdu la vie. Le général Niamé Keïta, qui avait appelé les électeurs à tourner le dos au parti présidentiel sans pour autant donner de consigne de vote, a finalement décidé de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé, dont le programme, selon lui, « peut faire sortir le pays de l’ornière ».
De challenger à favori ?
Ce n’est pas le seul ralliement de taille enregistré par le candidat de l’URD. Mamadou Diallo (dit « Docteur »), fondateur et démissionnaire du RPM, Mamba Coulibaly, président du Collectif des régions non opérationnelles, l’ambassadeur Cheick Sidi Diarra, l’acteur et metteur en scène Habib Dembélé (dit « Guimba national ») et le Club des amis d’Amadou Toumani Touré, ont également adhéré à la candidature de celui « qui incarne à leurs yeux l’espoir de l’alternance dans notre pays », selon le mot de Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé.
Il est vrai que les soutiens n’ont cessé de se multiplier ces dernières semaines. Mohamed Youssouf Bathily, dit Ras Bath, a annoncé fin juin que son Collectif pour la défense de la République (CDR) soutenait la candidature de l’ancien ministre. Quelques jours plus tard, c’était au tour du président d’honneur de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), Me Hassane Barry, de rejoindre la vague. « Je viens avec mes amis pour soutenir la candidature de Soumaïla Cissé et convaincu que le candidat Cissé, de par sa carrière politique est le plus apte des candidats pour sortir le Mali [de sa situation actuelle] », a-t-il expliqué. Pour Me Barry, « l’occasion est donnée aux Maliens de changer le cours de l’histoire en se débarrassant de la corruption et du clanisme en votant massivement pour le candidat Soumaïla Cissé ».
De son côté, l’artiste Salif Keïta a appelé ses 180 clubs au Mali et à l’extérieur du pays à soutenir la candidature de l’ancien ministre, « pour un Mali propre et envié ».
Alors que les sondages affirment qu’il y aura « inévitablement un second tour pour les élections du 29 juillet », Soumaïla Cissé semble avoir définitivement abandonné son statut de challenger pour endosser celui de favori.