Créée le 23 janvier 2002, la SONAREP( Société Nationale de Recherche et de production) est une Société anonyme au capital de 100 millions de Francs/CFA, ayant pour actionnaires principaux , la SNPC (80%) et la SNPCD 20% ( Société Nationale des Pétroles du Congo Distribution) .
A sa création, les géniteurs de la SONAREP lui avaient assigné une ambition noble ; celle d'être le bras armée en charge de recherche et de l’exploitation d’hydrocarbures. En clair, elle devrait être en première ligne des entités de la SNPC, contribuant au budget de l’Etat. Elle serait, de ce fait, la locomotive d’une SNPC florissante, dynamique, capable de résister aux différents chocs surgissant dans le secteur pétrolier et d’assurer, au pays, son indépendance énergétique par la commercialisation de sa propre production, à l’instar de ses sœurs d’Angola, du Nigeria et de l’Algérie.
Fort paradoxalement, est-ce par mauvaise stratégie ou par cécité managériale, cette entité est restée à l’arrière-plan des préoccupations de la Holding qui a complètement laissé cette entreprise dans un état d’abandon, faisant d’elle une entité dépendante de la maison mère. Elle s’est contentée depuis sa création, de financer son fonctionnement, dont 80% est affectée aux salaires. Donc pendant plus de 16 ans pas d’investissement, pas de politique futuriste, gestion laxiste et scabreuse bref, un gouffre à milliards sur le dos des contribuable pour peu ou presque rien.
Tant que la maison mère pouvait faire face à ses charges, c’était la routine, tout se passait bien pour les 71 agents de la société, qui se la coulait douce. Mais depuis que la conjoncture est devenue difficile, et que la SNPC maison mère peine à faire face à ses propres charges, la SONAREP est en grandes difficultés. Car depuis, s’éloigne davantage la perspective de jouer ses missions industrielles, pendant que ses finances battent de l'aile.
Cette crise au sein de la maison mère est venue consolider au niveau de la SONAREP, une situation désespérée marquée entre autres par: une trésorerie dans le rouge; une dette fiscale importante; une masse salariale colossale et une incapacité à honorer ses engagements vis-à-vis des fournisseurs.
Sortir la SONAREP de sa mauvaise passe
Malgré ce tableau sombre qui est semblable à la plupart des entreprises du portefeuille de l’Etat, le gouvernement, on le sait, a prescrit au nouveau directeur général la mission de reformer rapidement la SNPC, afin d’en faire un instrument de souveraineté en matière d’hydrocarbures.
Comment va-t-il s’y prendre ? C’est bien la question qu’on serait amené à se poser. Lui, Maixent Raoul Ominga, qui connait bien la maison et qui est qualifié par tous de pragmatique va, sans nul doute, puiser ses tripes pour sortir la SONAREP de cette mauvaise passe. on peut être tenté de proposer au nouveau directeur général de la SNPC d'engager rapidement des reformes structurelles, en formant un front commun avec le tout nouveau staff de la SONAREP, qui a déjà anticipé dans la réflexion pour sauver leur entreprise autour de deux axes stratégiques à savoir : la réduction des charges opérationnelles et sociales qui représentent 80% des recettes et l’augmentation des ressources matérielles.
En effet, l'actuel directeur de la Société par intérim, Gaston Gakosso est un cadre maison qui a vécu jour après les déboires de son entreprise et qui, arrivé en janvier 2018, a conduit une série de concertations avec l'ensemble du personnel en vue de proposer à la tutelle les pistes de sortie de crise. En dehors de quelques brebis galeuses, comme il en existe dans toute entreprise , tout le personnel est décidé de consentir des sacrifices et de s’approprier la nouvelle dynamique actuellement impulsée pour sauver l'entreprise.
Des atouts non négligeables
le premier, c'est la formation qui est le cheval de bataille du nouveau directeur général. Il pourrait, ainsi profiter, des accords que le gouvernement a signé avec les pays amis producteurs de pétrole comme l’Algérie et l’Arabie-Saoudite pour une remise à niveau des nouvelles technologies de recherche et d’exploitation de l’or noir.
Autre atout, la SONAREP dispose actuellement de quelques puits pétroliers en exploitation, même si la production peut être considérée de ridicule. En effet, la SONAREP est en activités opérationnelles sur les champs de kundzi, avec 8 puits qui produisent 572 barils par jour et le champs Tilapia qui produit 31 baril/jour. La SONAREP dispose aussi d’une base logistique des épurations, en construction à Djeno et d’un kit de test complet des puits.
Puisqu’il lui faut impérativement faire un bond en avant, le nouveau directeur de la SNPC doit se plier en quatre pour faire jouer à la SONAREP l’ensemble de ses missions telles que prescrites dans son acte de création et divers avenants .
A sa création, les géniteurs de la SONAREP lui avaient assigné une ambition noble ; celle d'être le bras armée en charge de recherche et de l’exploitation d’hydrocarbures. En clair, elle devrait être en première ligne des entités de la SNPC, contribuant au budget de l’Etat. Elle serait, de ce fait, la locomotive d’une SNPC florissante, dynamique, capable de résister aux différents chocs surgissant dans le secteur pétrolier et d’assurer, au pays, son indépendance énergétique par la commercialisation de sa propre production, à l’instar de ses sœurs d’Angola, du Nigeria et de l’Algérie.
Fort paradoxalement, est-ce par mauvaise stratégie ou par cécité managériale, cette entité est restée à l’arrière-plan des préoccupations de la Holding qui a complètement laissé cette entreprise dans un état d’abandon, faisant d’elle une entité dépendante de la maison mère. Elle s’est contentée depuis sa création, de financer son fonctionnement, dont 80% est affectée aux salaires. Donc pendant plus de 16 ans pas d’investissement, pas de politique futuriste, gestion laxiste et scabreuse bref, un gouffre à milliards sur le dos des contribuable pour peu ou presque rien.
Tant que la maison mère pouvait faire face à ses charges, c’était la routine, tout se passait bien pour les 71 agents de la société, qui se la coulait douce. Mais depuis que la conjoncture est devenue difficile, et que la SNPC maison mère peine à faire face à ses propres charges, la SONAREP est en grandes difficultés. Car depuis, s’éloigne davantage la perspective de jouer ses missions industrielles, pendant que ses finances battent de l'aile.
Cette crise au sein de la maison mère est venue consolider au niveau de la SONAREP, une situation désespérée marquée entre autres par: une trésorerie dans le rouge; une dette fiscale importante; une masse salariale colossale et une incapacité à honorer ses engagements vis-à-vis des fournisseurs.
Sortir la SONAREP de sa mauvaise passe
Malgré ce tableau sombre qui est semblable à la plupart des entreprises du portefeuille de l’Etat, le gouvernement, on le sait, a prescrit au nouveau directeur général la mission de reformer rapidement la SNPC, afin d’en faire un instrument de souveraineté en matière d’hydrocarbures.
Comment va-t-il s’y prendre ? C’est bien la question qu’on serait amené à se poser. Lui, Maixent Raoul Ominga, qui connait bien la maison et qui est qualifié par tous de pragmatique va, sans nul doute, puiser ses tripes pour sortir la SONAREP de cette mauvaise passe. on peut être tenté de proposer au nouveau directeur général de la SNPC d'engager rapidement des reformes structurelles, en formant un front commun avec le tout nouveau staff de la SONAREP, qui a déjà anticipé dans la réflexion pour sauver leur entreprise autour de deux axes stratégiques à savoir : la réduction des charges opérationnelles et sociales qui représentent 80% des recettes et l’augmentation des ressources matérielles.
En effet, l'actuel directeur de la Société par intérim, Gaston Gakosso est un cadre maison qui a vécu jour après les déboires de son entreprise et qui, arrivé en janvier 2018, a conduit une série de concertations avec l'ensemble du personnel en vue de proposer à la tutelle les pistes de sortie de crise. En dehors de quelques brebis galeuses, comme il en existe dans toute entreprise , tout le personnel est décidé de consentir des sacrifices et de s’approprier la nouvelle dynamique actuellement impulsée pour sauver l'entreprise.
Des atouts non négligeables
le premier, c'est la formation qui est le cheval de bataille du nouveau directeur général. Il pourrait, ainsi profiter, des accords que le gouvernement a signé avec les pays amis producteurs de pétrole comme l’Algérie et l’Arabie-Saoudite pour une remise à niveau des nouvelles technologies de recherche et d’exploitation de l’or noir.
Autre atout, la SONAREP dispose actuellement de quelques puits pétroliers en exploitation, même si la production peut être considérée de ridicule. En effet, la SONAREP est en activités opérationnelles sur les champs de kundzi, avec 8 puits qui produisent 572 barils par jour et le champs Tilapia qui produit 31 baril/jour. La SONAREP dispose aussi d’une base logistique des épurations, en construction à Djeno et d’un kit de test complet des puits.
Puisqu’il lui faut impérativement faire un bond en avant, le nouveau directeur de la SNPC doit se plier en quatre pour faire jouer à la SONAREP l’ensemble de ses missions telles que prescrites dans son acte de création et divers avenants .