la Corée du Sud a qualifié de "regrettable" l'ultimatum lancé mardi 16 avril par Pyongyang, qui menaçait de l'attaquer si elle ne s'excusait pas de manifestations hostiles à son régime. "Il est regrettable que le Nord s'irrite d'informations parues dans la presse" et s'en serve pour "lancer des menaces à notre encontre", a déclaré devant des journalistes le porte-parole du ministère de la Défense. "Nous prendrons des représailles sévères et résolues en cas de provocations orchestrées quelles qu'en soient les raisons", a ajouté le porte-parole Kim Min-Seok.
Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaine de manifestants à Séoul ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens: le fondateur Kim Il-Sung, le fils Kim Jong-Il -tous deux décédés- et le petit-fils Kim Jong-Un.
Qualifiant ces actes de "monstrueux" et "trois fois maudits", le commandement suprême de l'armée nord-coréenne a averti mardi que "(son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul".
Si la Corée du Sud veut vraiment le dialogue et les négociations, "elle devrait s'excuser pour toutes les actions hostiles à la Corée du Nord", ajoutait le Nord. Malgré les menaces, les analystes soulignent que Pyongyang semble entrouvrir la porte du dialogue. "L'accent est à présent placé sur les conditions de reprise du dialogue et ça vaut la peine d'être noté", notait mardi Kim Yong-Hyun, expert sur la Corée du Nord à la Dongguk University à Séoul. Le HuffPost/AFP
Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaine de manifestants à Séoul ont brûlé des portraits des dirigeants nord-coréens: le fondateur Kim Il-Sung, le fils Kim Jong-Il -tous deux décédés- et le petit-fils Kim Jong-Un.
Qualifiant ces actes de "monstrueux" et "trois fois maudits", le commandement suprême de l'armée nord-coréenne a averti mardi que "(son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul".
Si la Corée du Sud veut vraiment le dialogue et les négociations, "elle devrait s'excuser pour toutes les actions hostiles à la Corée du Nord", ajoutait le Nord. Malgré les menaces, les analystes soulignent que Pyongyang semble entrouvrir la porte du dialogue. "L'accent est à présent placé sur les conditions de reprise du dialogue et ça vaut la peine d'être noté", notait mardi Kim Yong-Hyun, expert sur la Corée du Nord à la Dongguk University à Séoul. Le HuffPost/AFP