L'accolade d'Idriss Déby et de Jean-Yves Le Drian, lors de l'investiture à N'Djamena. Alwihda Info/M.R.
« Déby, c’est lui qui nous a le plus marqués »
A N'Djamena, "Déby nous a reçus chez lui. C'est modeste et moins bien que l'ambassade de France", glisse le ministre Le Drian. Mais, "C'est lui qui nous a le plus marqués, car c'est le seul qui ait une véritable connaissance de la zone et notamment de tous ses chefs de tribu", ajoute Patricia Adam, députée et Présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée nationale française.
Sa réélection est "stratégique" pour la France "compte tenu de la présence du dispositif Barkhane à N'Djamena", souligne l'auteur de l'ouvrage.
L'éloge des soldats tchadiens
"J'ai vu les Tchadiens conduits par le fils Déby. Assis sur des caisses de munitions, ils avaient eu vingt-six morts et leurs blessés se faisaient recoudre à côté de nous. C'est un rapport d'hommes à hommes et ce ne sont pas des guignols", assure le général de division de l'armée française Bernard Barrera qui vante la bravoure des soldats tchadiens, "sans qui la piste de Thessalie (au Mali, ndlr) ne pourrait être tenue".
La conseillère de Hollande qui a voulue saboter l'audience avec Déby
Lors d'un sommet de dirigeants africains à Paris -probablement celui du 17 mai 2014 pour évoquer la lutte contre Boko Haram-, la conseillère du Président Hollande, Hélène Le Gal décrète que le Président français a un agenda trop chargé pour recevoir en tête à tête le chef de l'Etat Tchadien Idriss Déby, ce qui provoque la colère de Jean-Yves Le Drian qui intervient pour que le rendez-vous ait lieu. "Je m'en fou de ce que pense tel ou tel conseiller", lâchera Le Drian.
A N'Djamena, "Déby nous a reçus chez lui. C'est modeste et moins bien que l'ambassade de France", glisse le ministre Le Drian. Mais, "C'est lui qui nous a le plus marqués, car c'est le seul qui ait une véritable connaissance de la zone et notamment de tous ses chefs de tribu", ajoute Patricia Adam, députée et Présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée nationale française.
Sa réélection est "stratégique" pour la France "compte tenu de la présence du dispositif Barkhane à N'Djamena", souligne l'auteur de l'ouvrage.
L'éloge des soldats tchadiens
"J'ai vu les Tchadiens conduits par le fils Déby. Assis sur des caisses de munitions, ils avaient eu vingt-six morts et leurs blessés se faisaient recoudre à côté de nous. C'est un rapport d'hommes à hommes et ce ne sont pas des guignols", assure le général de division de l'armée française Bernard Barrera qui vante la bravoure des soldats tchadiens, "sans qui la piste de Thessalie (au Mali, ndlr) ne pourrait être tenue".
La conseillère de Hollande qui a voulue saboter l'audience avec Déby
Lors d'un sommet de dirigeants africains à Paris -probablement celui du 17 mai 2014 pour évoquer la lutte contre Boko Haram-, la conseillère du Président Hollande, Hélène Le Gal décrète que le Président français a un agenda trop chargé pour recevoir en tête à tête le chef de l'Etat Tchadien Idriss Déby, ce qui provoque la colère de Jean-Yves Le Drian qui intervient pour que le rendez-vous ait lieu. "Je m'en fou de ce que pense tel ou tel conseiller", lâchera Le Drian.