Queen Eteme, depuis quelques semaines vous participez à une série d'activités au Cameroun. Est-ce l'amorce pour un retour au pays natal, après une riche carrière internationale ?
Absolument, depuis des années je participe à des séries d’activités au Cameroun et ce n’est qu'une routine, et ça fait des mois que je mène avec intensité des activités ici au Cameroun. Peut-être avez-vous simplement pris le train en marche. Et pendant que j'y pense, ai-je vraiment besoin d'un retour au pays natal pour mener des activités au Cameroun ? Cela dit, je suis si fière d’être Camerounaise et je suis vraiment heureuse à chaque fois de pouvoir être active lorsque je suis au pays. J’ai eu la grâce de voyager partout dans le monde, c’est vrai, grâce à mon métier. Et c'est un immense bonheur de m'investir plus dans cette saison de ma vie dans mon pays.
Votre prochaine activité porte sur le Master Class Vocal qui se tient à Yaoundé dans quelques jours. Il s'agit de quoi exactement ?
C’est une plateforme qui permettra à tous les participants, artistes, chanteurs et autres, de renforcer leurs capacités en techniques de chant et d'expression scénique les 27, 28 et 29 avril 2022 à Olezoa (Yaoundé, Ndlr), au siège du SYNAMURCA qui est le promoteur de cette activité Et au bout de ces trois jours d’échanges et d’intenses activités, nous allons faire un spectacle de restitution les derniers jours pour la clôture. J’y invite très nombreux tous ceux qui veulent explorer les couleurs de leur voix, et approfondir leurs connaissances dans la pratique du chant.
Peut-on savoir comment Queen Eteme arrive à la musique gospel ? Quel est le message particulier qu’elle véhicule à travers ses chansons ?
La musique gospel était déjà très présente dans ma vie depuis très jeune, car j’étais déjà très attirée par les chorales, les toges et tout l'univers des chorales. Ainsi, je m'asseyais toujours à côté du groupe musical, les dimanches à l’église, et puis à la maison, mon père avait également une grande discothèque qui a contribué à nourrir cet amour pour la musique.
Et plus tard, lorsque j'arrive à Paris, je commence par intégrer une chorale de gospel, puis deux, et de fil en aiguille, je deviens une habituée des chorales jusqu'au jour où j'intègre la Mass Choir nommée Gospel pour cent voix, qui était l'ensemble de plusieurs chorales de la place parisienne, toutes dénominations confondues. J'ai aussi eu l'opportunité de rencontrer l'aînée Georges Seba, une icône camerounaise du gospel à l'international qui m’a beaucoup inspiré par ses conseils.
Le message que je véhicule à travers mes chansons est essentiellement tourné vers l’amour. C'est ce que Dieu attend de nous. Mon challenge au quotidien est de faire quelque chose dans la vie de mon semblable, qui soit l’expression de ma reconnaissance à Dieu, pour la grâce qu’il m'accorde tous les jours de pouvoir témoigner de sa grandeur dans ma vie, et de pouvoir parler aux nations de sa part.
Un mot sur le regretté Manu Dibango, avec qui vous avez souvent partagé la scène.
Manu Dibango a été, est et sera toujours le père que la musique m’a donné, mon mentor et ma star. Et ses enseignements continuent de me guider jusqu'à présent sur mon propre parcours, d'abord en tant qu'artiste, mais aussi en tant que leader. Je suis si fière de l'avoir connu et de porter les fruits de l’héritage musical qu'il a déposé en moi.
Que pensez-vous de la musique camerounaise actuelle qui semble subir de plus en plus des influences extérieures ?
Je pense qu’il faut de tout pour faire un monde. Mais nous devons nous engager au quotidien à préserver notre identité culturelle, et mettre en valeur nos musiques traditionnelles qui sont la racine de nos sonorités. A cet effet, j’étais très heureuse de participer dernièrement au festival Nja Nja Mendjang qui célébrait le balafon. Un instrument très présent dans nos musiques traditionnelles que nous tentons de faire découvrir aux jeunes générations.
Quels sont vos projets pour la suite de votre carrière, sur les plans national et international ?
Mes projets pour la suite, c'est de faire une série de concerts tant sur le plan national qu'international, d'élargir le champ d'actions de l'Institution panafricaine de la voix (INPAV), dont je suis la présidente fondatrice, de faire une tournée des établissements scolaires pour faire la promotion de la Journée mondiale de la culture africaine et afro descendante (JMCA) dont je suis la directrice Cameroun, un nouveau single pour la rentrée s'il plaît à Dieu, et continuer à promouvoir l'Association des femmes artistes d’Afrique et d'ailleurs (AFAAD) que j'ai récemment mise sur pied.
Et bien sûr, beaucoup d'autres projets. Que Dieu nous prête longue vie.
Absolument, depuis des années je participe à des séries d’activités au Cameroun et ce n’est qu'une routine, et ça fait des mois que je mène avec intensité des activités ici au Cameroun. Peut-être avez-vous simplement pris le train en marche. Et pendant que j'y pense, ai-je vraiment besoin d'un retour au pays natal pour mener des activités au Cameroun ? Cela dit, je suis si fière d’être Camerounaise et je suis vraiment heureuse à chaque fois de pouvoir être active lorsque je suis au pays. J’ai eu la grâce de voyager partout dans le monde, c’est vrai, grâce à mon métier. Et c'est un immense bonheur de m'investir plus dans cette saison de ma vie dans mon pays.
Votre prochaine activité porte sur le Master Class Vocal qui se tient à Yaoundé dans quelques jours. Il s'agit de quoi exactement ?
C’est une plateforme qui permettra à tous les participants, artistes, chanteurs et autres, de renforcer leurs capacités en techniques de chant et d'expression scénique les 27, 28 et 29 avril 2022 à Olezoa (Yaoundé, Ndlr), au siège du SYNAMURCA qui est le promoteur de cette activité Et au bout de ces trois jours d’échanges et d’intenses activités, nous allons faire un spectacle de restitution les derniers jours pour la clôture. J’y invite très nombreux tous ceux qui veulent explorer les couleurs de leur voix, et approfondir leurs connaissances dans la pratique du chant.
Peut-on savoir comment Queen Eteme arrive à la musique gospel ? Quel est le message particulier qu’elle véhicule à travers ses chansons ?
La musique gospel était déjà très présente dans ma vie depuis très jeune, car j’étais déjà très attirée par les chorales, les toges et tout l'univers des chorales. Ainsi, je m'asseyais toujours à côté du groupe musical, les dimanches à l’église, et puis à la maison, mon père avait également une grande discothèque qui a contribué à nourrir cet amour pour la musique.
Et plus tard, lorsque j'arrive à Paris, je commence par intégrer une chorale de gospel, puis deux, et de fil en aiguille, je deviens une habituée des chorales jusqu'au jour où j'intègre la Mass Choir nommée Gospel pour cent voix, qui était l'ensemble de plusieurs chorales de la place parisienne, toutes dénominations confondues. J'ai aussi eu l'opportunité de rencontrer l'aînée Georges Seba, une icône camerounaise du gospel à l'international qui m’a beaucoup inspiré par ses conseils.
Le message que je véhicule à travers mes chansons est essentiellement tourné vers l’amour. C'est ce que Dieu attend de nous. Mon challenge au quotidien est de faire quelque chose dans la vie de mon semblable, qui soit l’expression de ma reconnaissance à Dieu, pour la grâce qu’il m'accorde tous les jours de pouvoir témoigner de sa grandeur dans ma vie, et de pouvoir parler aux nations de sa part.
Un mot sur le regretté Manu Dibango, avec qui vous avez souvent partagé la scène.
Manu Dibango a été, est et sera toujours le père que la musique m’a donné, mon mentor et ma star. Et ses enseignements continuent de me guider jusqu'à présent sur mon propre parcours, d'abord en tant qu'artiste, mais aussi en tant que leader. Je suis si fière de l'avoir connu et de porter les fruits de l’héritage musical qu'il a déposé en moi.
Que pensez-vous de la musique camerounaise actuelle qui semble subir de plus en plus des influences extérieures ?
Je pense qu’il faut de tout pour faire un monde. Mais nous devons nous engager au quotidien à préserver notre identité culturelle, et mettre en valeur nos musiques traditionnelles qui sont la racine de nos sonorités. A cet effet, j’étais très heureuse de participer dernièrement au festival Nja Nja Mendjang qui célébrait le balafon. Un instrument très présent dans nos musiques traditionnelles que nous tentons de faire découvrir aux jeunes générations.
Quels sont vos projets pour la suite de votre carrière, sur les plans national et international ?
Mes projets pour la suite, c'est de faire une série de concerts tant sur le plan national qu'international, d'élargir le champ d'actions de l'Institution panafricaine de la voix (INPAV), dont je suis la présidente fondatrice, de faire une tournée des établissements scolaires pour faire la promotion de la Journée mondiale de la culture africaine et afro descendante (JMCA) dont je suis la directrice Cameroun, un nouveau single pour la rentrée s'il plaît à Dieu, et continuer à promouvoir l'Association des femmes artistes d’Afrique et d'ailleurs (AFAAD) que j'ai récemment mise sur pied.
Et bien sûr, beaucoup d'autres projets. Que Dieu nous prête longue vie.
Le père et sa fille, avant le spectacle pour les festivals Balafon.