Par Simon- koitoua
Voilà ce que nous voulions vous dire : nous vous prions Madame, Monsieur, les conseillers nationaux de penser à vos petits-enfants de Centrafrique, car nous méritons une autre Centrafrique que celle dont nous héritons aujourd’hui à cause de l’incapacité notoire de nos hommes politiques. Nous sommes de la nouvelle génération consciente et nous voulons vous parler les traitres de la république, de la situation que nous connaissons aujourd’hui en Centrafrique découle de vos amateurismes et haines politique.
À côté d’une situation économique et sécuritaire dramatique qui empire tous les jours, nous sommes en proie à une violence exponentielle qui touche à la première de nos libertés : la sécurité, rackets, agressions. Nous subissons une violence que la Centrafrique n’avait jamais connue. L’école ne nous transmet désormais que difficilement les savoirs essentiels ainsi que la culture de notre pays, dont nous avons pourtant grand besoin. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons plus croire aux hommes politiques ceux qui ont été de prêt ou de loin collaboré à la destruction de notre cher et beau pays la Centrafrique comme ceux qui dirigent notre pays depuis bientôt un an. Ce sont eux, et personne d’autres, qui sont à l’origine de cette situation dramatique. Ils nous ont menti comme, ils nous ont trahis, ils nous ont dépossédés de nos biens les plus chers.
Alors oui, nous ne voulons pas laisser faire. Nous aimons notre pays. Nous ne voulons pas que la Centrafrique disparaisse. Nous voulons que notre pays soit un grand pays uni, capable de donner à tous ses jeunes du travail et des perspectives réjouissantes. Nous voulons être capables de vivre et, demain, d’élever une famille dans la paix et la justice. Vous savez que ces mensonges venaient, et viennent encore, des mêmes qui ont mis la Centrafrique dans la catastrophe actuelle.
Aujourd’hui, nous sommes très nombreux à dire non mille fois non à ceux qui pratiquent la politique de ventre notre combat politique est patriotique.
Nous voulons prendre un autre chemin, celui de la Centrafrique que tout le monde aime : une Centrafrique patriote, prospère, pacifiée et juste. Une Centrafrique libre qui rayonne dans le monde.
Enfin, ils ont laissé entrer en Centrafrique des millions d’étranger : c’est pourquoi la Centrafrique se disloque aujourd’hui, qui engendre nécessairement la violence.