RCA : Déclaration N0 415/11/FPRC- COALITION SÉLÉKA : Catherine Samba Panza,
Mahamat Kamoune et Alexandre-Ferdinand N’Guendet déterminés à mettre
Bangui à feu et à sang.
C'est avec grande tristesse que nous avons appris la volonté de Alexandre-Ferdinand N’Guendet du CNT de réhabiliter les Forces Armées Centrafricaines (FACA) oubliant tous les tords que cette armée de triste
mémoire a causé à la nation centrafricaine toute entière.
Tous les acteurs politiques avisés de l'histoire de notre pays dénoncent cet acte de désespoir de Mme Catherine Samba Panza, Mahamat Kamoune et leurs acolytes qui tiennent à la conservation du pouvoir pour mieux assouvir leur égoïsme.
Les FPRC –COALITION SÉLÉKA sont d'accord pour la réforme de l'armée et sont cependant farouchement opposés à la réhabilitation de l'armée nationale Centrafricaine (FACA). Il n'est pas question de laisser les buveurs du sang des Centrafricaines et Centrafricains de reprendre du service. Il est hors de question de permettre aux charognards d'exhumer ce passé douloureux et déchirant pour les familles, mais si frais dans la mémoire collective.
Mme Panza et le CNT n'ont jamais reçu le mandat de réhabiliter les FACA. Tout ce qu'ils veulent, c'est provoquer un conflit sanglant pour mieux justifier la prolongation de leur pouvoir. Le FPRC –COALITION SÉLÉKA condamne avec la dernière énergie cette tentative qui n'est rien d'autre qu'une déclaration de guerre.
Mme Panza et ses acolytes ont suffisamment apporté la preuve de leur incompétence notoire dans la gestion du pays. Leurs derniers cris de détresse ne suffiront pas pour redresser la situation. Ils sont tout simplement dépassés par l'ampleur du travail. Le bricolage et la médiocrité au sommet de l'État ne les y aideront pas non plus.
Quant au FPRC –COALITION SÉLÉKA, notre mouvement a choisi la voie de l'apaisement, de la concorde nationale et du respect de la parole donnée. Ce n'est nullement une faiblesse de notre part, moins encore l'essoufflement de notre combat pour la restauration d'une vraie république, démocratique, laïque, inclusive, dynamique et prospère.
Nous contribuerons à la construction d'une armée républicaine et nous-nous opposerons à la résurrection de la FACA. Les maux dont elle est encore porteuse et responsable constituent le creuset de l’effondrement de l'État et de l'émergence de toutes les formes de dictature et de marginalisation d'une grande partie de notre population.
Plusieurs de nos compatriotes sont tombés au front, au combat, ils méritent de la part de chaque Centrafricaine et Centrafricain un minimum de révérence et de respect dus à leur rang et aux sacrifices accomplis.
Ce message est un avertissement que nous lançons plus particulièrement à celles et ceux qui ont eu le mandat de gérer la transition en Centrafrique que la reforme d'une armée ne se fera jamais sans nous et surtout pas à l'espace de deux mois. Tenter de le faire seulement maintenant pour vous attirer la sympathie d'une population désabusée par votre manque de vision et de réalisme politique est plus que répugnant, irresponsable et provocateur.
Le devoir et le sacrifice pour la nation Centrafricaine nous recommandent de demander à Mme Panza et ses amis de renoncer à leur aventurisme. Le risque d'embrasement et d'implosion du pays est plus que réel.
À sa décharge, elle peut se rappeler des heures sombres de notre pays. Si elle a déjà oublié, l'histoire récente de la RCA lui rappellera ses écarts de conduite et son refus d'écouter la voix de la sagesse et de l'intelligence. Pour tout dire, les charges que Madame Panza assument aujourd'hui ne lui donnent pas carte blanche pour agir au mépris du bons sens et de la raison.
Désormais, le FPRC – COALITION SÉLÉKA scrutera à la loupe les faits et gestes de Mme Panza et le CNT. Nous n'arrêterons pas de dénoncer toute tentative de réhabilitation de FACA et celles et ceux que Mme Panza et ses acolytes a lancé en première ligne pour la mise en œuvre de leur projet funeste, inopportun.
La souffrance de nos populations est tellement profonde et qu’elle nécessite une empathie et une compassion de la part des politiques.
Renoncer sans aucune forme de procès à la réhabilitation de l'armée du déshonneur demeurera pour Mme Panza et le CNT, un geste de grand courage. La politique et le politique en RCA doivent se réconcilier avec leurs discours pour préserver l'essentiel : la Paix et la Sécurité.
Fait à Sibut, le 11 novembre 2015
Général Arda Hakouma
Chef d’État-Major
FPRC-Coalition SÉLÉKA
fprc.seleka@gmail.com
Mahamat Kamoune et Alexandre-Ferdinand N’Guendet déterminés à mettre
Bangui à feu et à sang.
C'est avec grande tristesse que nous avons appris la volonté de Alexandre-Ferdinand N’Guendet du CNT de réhabiliter les Forces Armées Centrafricaines (FACA) oubliant tous les tords que cette armée de triste
mémoire a causé à la nation centrafricaine toute entière.
Tous les acteurs politiques avisés de l'histoire de notre pays dénoncent cet acte de désespoir de Mme Catherine Samba Panza, Mahamat Kamoune et leurs acolytes qui tiennent à la conservation du pouvoir pour mieux assouvir leur égoïsme.
Les FPRC –COALITION SÉLÉKA sont d'accord pour la réforme de l'armée et sont cependant farouchement opposés à la réhabilitation de l'armée nationale Centrafricaine (FACA). Il n'est pas question de laisser les buveurs du sang des Centrafricaines et Centrafricains de reprendre du service. Il est hors de question de permettre aux charognards d'exhumer ce passé douloureux et déchirant pour les familles, mais si frais dans la mémoire collective.
Mme Panza et le CNT n'ont jamais reçu le mandat de réhabiliter les FACA. Tout ce qu'ils veulent, c'est provoquer un conflit sanglant pour mieux justifier la prolongation de leur pouvoir. Le FPRC –COALITION SÉLÉKA condamne avec la dernière énergie cette tentative qui n'est rien d'autre qu'une déclaration de guerre.
Mme Panza et ses acolytes ont suffisamment apporté la preuve de leur incompétence notoire dans la gestion du pays. Leurs derniers cris de détresse ne suffiront pas pour redresser la situation. Ils sont tout simplement dépassés par l'ampleur du travail. Le bricolage et la médiocrité au sommet de l'État ne les y aideront pas non plus.
Quant au FPRC –COALITION SÉLÉKA, notre mouvement a choisi la voie de l'apaisement, de la concorde nationale et du respect de la parole donnée. Ce n'est nullement une faiblesse de notre part, moins encore l'essoufflement de notre combat pour la restauration d'une vraie république, démocratique, laïque, inclusive, dynamique et prospère.
Nous contribuerons à la construction d'une armée républicaine et nous-nous opposerons à la résurrection de la FACA. Les maux dont elle est encore porteuse et responsable constituent le creuset de l’effondrement de l'État et de l'émergence de toutes les formes de dictature et de marginalisation d'une grande partie de notre population.
Plusieurs de nos compatriotes sont tombés au front, au combat, ils méritent de la part de chaque Centrafricaine et Centrafricain un minimum de révérence et de respect dus à leur rang et aux sacrifices accomplis.
Ce message est un avertissement que nous lançons plus particulièrement à celles et ceux qui ont eu le mandat de gérer la transition en Centrafrique que la reforme d'une armée ne se fera jamais sans nous et surtout pas à l'espace de deux mois. Tenter de le faire seulement maintenant pour vous attirer la sympathie d'une population désabusée par votre manque de vision et de réalisme politique est plus que répugnant, irresponsable et provocateur.
Le devoir et le sacrifice pour la nation Centrafricaine nous recommandent de demander à Mme Panza et ses amis de renoncer à leur aventurisme. Le risque d'embrasement et d'implosion du pays est plus que réel.
À sa décharge, elle peut se rappeler des heures sombres de notre pays. Si elle a déjà oublié, l'histoire récente de la RCA lui rappellera ses écarts de conduite et son refus d'écouter la voix de la sagesse et de l'intelligence. Pour tout dire, les charges que Madame Panza assument aujourd'hui ne lui donnent pas carte blanche pour agir au mépris du bons sens et de la raison.
Désormais, le FPRC – COALITION SÉLÉKA scrutera à la loupe les faits et gestes de Mme Panza et le CNT. Nous n'arrêterons pas de dénoncer toute tentative de réhabilitation de FACA et celles et ceux que Mme Panza et ses acolytes a lancé en première ligne pour la mise en œuvre de leur projet funeste, inopportun.
La souffrance de nos populations est tellement profonde et qu’elle nécessite une empathie et une compassion de la part des politiques.
Renoncer sans aucune forme de procès à la réhabilitation de l'armée du déshonneur demeurera pour Mme Panza et le CNT, un geste de grand courage. La politique et le politique en RCA doivent se réconcilier avec leurs discours pour préserver l'essentiel : la Paix et la Sécurité.
Fait à Sibut, le 11 novembre 2015
Général Arda Hakouma
Chef d’État-Major
FPRC-Coalition SÉLÉKA
fprc.seleka@gmail.com