AFRIQUE

RCA-Élections Présidentielles : Sebiro, le laveur des macchabées et le syndicat des anciens 1ers ministres


Alwihda Info | Par - 29 Aout 2015


Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye, croient tous devoir parvenir à la magistrature suprême qu’en éliminant Michel Amine de la course.
Sebiro,une plume à gage recrutée pour de basses manœuvres.


Wilfried Maurice Sebiro et sa « Centrafrique libre »
Ça y est ! Ils en ont encore remis une couche. Les scribouillards de « Centrafrique libre » nous ont servi à nouveau du Michel Amine. Leur cible idéale. L’unique homme politique en Centrafrique, Dieu seul sait combien ce pays en compte, qu’ils tiennent inextricablement sur orbite, à l’envers et contre vents et marrées.  L’article, en tout cas ce qui en tient lieu, a été publié depuis  le 22 août 2015. Le récent séjour à Bangui du fondateur et président national de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), candidat de ce parti politique à la prochaine présidentielle, a été l’occasion toute trouvée pour titrer « Le pseudo milliardaire Amine Michel aperçu le mercredi dernier à l’aéroport de Bangui M’poko ». C’est donc ça l’évènement. Une exclusivité, on dirait, version « Centrafrique libre ».
Comme d’habitude dans ce site d’intox, le texte en lui-même est un concentré de délations, de mensonges et d’ignominie propres à une clique d’indigents en journalisme dont la récurrence des pannes d’inspiration et le déchaînement haineux  contre un seul individu hallucinent. Le disque est déjà rayé à force d’user des mêmes méthodes. Qui consistent à faire consommer à l’opinion publique, tant centrafricaine qu’internationale, un flot de vermines puantes sur un adversaire qu’on a du mal à concurrencer dans l’arène politique.
A travers ce réveil brutal de ces « talibans » d’un autre genre, on comprend d’emblée que le retour de Michel Amine en Centrafrique a créé la psychose à ceux pour qui le jeune leader politique constitue le pire cauchemar. Il en ressort également que, le plan machiavélique visant à évincer sa candidature à la présidentielle 2015 n’est pas abandonné. L’allusion « au futur ex candidat » par « Centrafrique libre » n’est donc pas fortuite.
Nous n’allons pas ici nous épancher sur la personne de Michel Amine, assurément la personnalité publique la plus en vue et incontournable dans le champ politique centrafricain en ce moment. Nous n’avons pas non plus la prétention de nous substituer à lui-même, ni à ses milliers de partisans dont les rangs grossissent au jour le jour, encore moins à son équipe de campagne, pour vanter ses qualités d’homme de cœur, d’entrepreneur politique ou de possible président de la République centrafricaine. Il est assurément l’homme qu’il faut à notre pays, meurtri par des décennies d’instabilité socio-politique et sécuritaire, le spécimen rare qui incarne le renouveau et l’espérance pour la renaissance du pays de Barthélemy Boganda.
Pour le dénoncer, nous allons plutôt attirer les attentions sur le complot cannibalesque dont cet homme politique fait l’objet. A coup d’affabulations, de manipulations et de délations par voie de presse, l’opinion publique se voit prise en otage pour de sombres desseins : éliminer arbitrairement de la course à la présidentielle 2015 un Michel Amine qui affole les records de popularité. On ne le sait que trop bien, le complot est ourdi par des criminels économiques et de sang dont les parcours respectifs au sommet de l’Etat centrafricain dans le passé sont jalonnés autant de pillages des richesses du pays que des cadavres de leurs compatriotes.
Nous ne cèderons donc pas nous aussi à cette tentation à la fois trop forte et très facile de ne pas regarder assez loin à travers le rétroviseur en ne retenant dans l’ombre de cette machination que les ex-présidents Michel Djotodia et son prédécesseur, François Bozize qui, il est vrai, ne font pas mystère l’un et l’autre, de leur ambition de revenir à la tête du pays. Quid de ces chefs d’Etat déchus, il y a plutôt lieu de souligner à grands traits que c’est le syndicat des anciens premiers ministres qui pâtit le plus du phénomène Michel Amine. A dire le moins, il les a tous confiné dans l’éteignoir. Surtout qu’aux yeux de la population centrafricaine, ces derniers ne sont pas moins comptables des bilans catastrophiques des régimes des chefs d’Etat respectifs qu’ils ont servis. Ils s’appellent Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye. L’occasion nous permettra sans doute dans les prochains jours de revenir en détail sur les faits d’armes de ces félons que le train de la justice laissera difficilement à la gare ; entre pillages des ressources naturelles, détournements des biens publics, tribalisme exacerbé…
Qui donc mieux que Wilfried Maurice Sebiro et sa « Centrafrique libre » pour exécuter leur sale besogne ? Wilfried Maurice Sebiro, le pseudo journaliste, fondateur et directeur de publication de « Centrafrique libre » est un authentique analphabète bien connu des services de sécurité comme un arnaqueur et trafiquant multirécidiviste. Plutôt, se souviennent ses congénères, il a fait valoir un faux permis de conduire comme diplôme pour se faire recruter à la morgue du Centre hospitalier de Chalon en Champagne en France. Il y deviendra pour quelques temps laveur de cadavres. Oui des macchabés, il en a lavé. Un boulot qu’il a exercé au noir avant d’être définitivement fiché comme trafiquant d’organes humains. Ce qui lui a valu plusieurs séjours dans les prisons de Fresnes, dans le Val-de-Marne, et de Nanterre, en France. De Wilfried Maurice Sebiro, on ne connait aucune qualification, pas même celle en journalisme, ni la moindre expérience professionnelle de journaliste tant en Centrafrique qu’en France. Une véritable imposture à ciel ouvert qu’il faut débusquer au même titre que ses commanditaires.
                                              Nestor Nga  Etoga /Adelaïde Kounda de Berbérati à Bangui
 

Nicolas Tiangaye

Martin Ziguélé

Anicet-Georges Dologuélé

Correspondant d'Alwihda Info à Yaoundé, Cameroun. +237 695884015 En savoir plus sur cet auteur

Dans la même rubrique :