Des Tchadiens à l'aéroport de Bangui, le 25 décembre 2013 PHOTO - AFP - MIGUEL MEDINA
N'DJAMENA (Alwihda) - « Le Tchad va mener ses investigations, aussi bien auprès des tchadiens concernés au Tchad, et ceux en Centrafrique et aussi bien auprès des centrafricains » , affirme cet après-midi le Procureur de la République, Ousman Mamadou Affono lors d'une conférence de Presse devant les médias. Ce dernier n'exclut pas l'extradition.
La procédure judiciaire engagée par le Tchad se précise. Près d'une semaine après son ouverture, le Procureur annonce que « La procédure initié a N'Djamena est une procédure nationale [...] Le jugement sera fait par une juridiction nationale ; soit tchadienne, soit centrafricaine, avec la possibilité d'extrader ».
Le FROCCA de François Bozizé a également réagit à cette annonce, affirmant que « par une annonce en date du 28 décembre 2013, parue sur le site d’Alwihda Tchad, monsieur le procureur de la république du Tchad a cru intelligent et suffisamment de sa compétence l’ouverture d’une enquête sur des exactions contre des ressortissants tchadiens sur le sol centrafricain ».
« L'information judiciaire ouverte par le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena est ouverte sur la base d'un réquisitoire qui vise un certain nombre d'infractions, tentatives d'assassinat, coup et blessures volontaires, pillages, extorsions de fonds dont son victimes les tchadiens qui vivent en Centrafrique et les soldats qui sont déployés dans le cadre de la mission de l'Union Africaine en Centrafrique », précise le Procureur de la République qui a eu droit -la semaine dernière- à une réponse du FROCCA de François Bozizé, dans un communiqué parvenu à Alwihda Info.
Dans son communiqué, le FROCCA ajoute que « nous n’avons jamais querellé, violenté, ni assassiné, violé, persécuté et humilié les tchadiens, tchadiennes sur notre territoire sans cause ».
« Le jugement sera fait par une juridiction nationale ; soit tchadienne, soit centrafricaine, avec la possibilité d'extrader »
La procédure judiciaire engagée par le Tchad se précise. Près d'une semaine après son ouverture, le Procureur annonce que « La procédure initié a N'Djamena est une procédure nationale [...] Le jugement sera fait par une juridiction nationale ; soit tchadienne, soit centrafricaine, avec la possibilité d'extrader ».
Le FROCCA de François Bozizé a également réagit à cette annonce, affirmant que « par une annonce en date du 28 décembre 2013, parue sur le site d’Alwihda Tchad, monsieur le procureur de la république du Tchad a cru intelligent et suffisamment de sa compétence l’ouverture d’une enquête sur des exactions contre des ressortissants tchadiens sur le sol centrafricain ».
« L'information judiciaire ouverte par le Tribunal de Grande Instance de N'Djamena est ouverte sur la base d'un réquisitoire qui vise un certain nombre d'infractions, tentatives d'assassinat, coup et blessures volontaires, pillages, extorsions de fonds dont son victimes les tchadiens qui vivent en Centrafrique et les soldats qui sont déployés dans le cadre de la mission de l'Union Africaine en Centrafrique », précise le Procureur de la République qui a eu droit -la semaine dernière- à une réponse du FROCCA de François Bozizé, dans un communiqué parvenu à Alwihda Info.
Dans son communiqué, le FROCCA ajoute que « nous n’avons jamais querellé, violenté, ni assassiné, violé, persécuté et humilié les tchadiens, tchadiennes sur notre territoire sans cause ».