Credits Photo:Sources
Le calme s’est, progressivement, rétabli à Bambari (Centre-est de la RCA) après le regain de violence enregistré jeudi (20 août), a constaté, mardi, le correspondant de Anadolu.
Les habitants de la rive droite de la rivière Ouaka qui coupe en deux la ville de Bambari, commencent à regagner, progressivement les sites de déplacés qu'ils ont désertés à l'issue des affrontements communautaires, survenus jeudi laissant, un bilan d'au moins dix morts et plusieurs blessés selon la croix rouge centrafricaine.
Cependant la peur est toujours palpable et les activités encore paralysées.
Contacté par Anadolu, Inous Ngabdja, Porte-parole du Rassemblement patriotique pour le renouveau de Centrafrique (RPRC) - l’une des factions dissidentes de la Séléka (groupes politico-militaires musulmans) présentes dans la localité, note que "durant ces dernières 72 heures la ville a été calme et aucun acte de violence n’a été enregistré".
"Une mission gouvernementale dépêchée à Bambari, a écouté des Anti-balaka (milices chrétiennes) et a promis revenir", a-t-il précisé avant d’ajouter que la réunion hebdomadaire qui regroupe Anti-balaka et Séléka autour des leaders religieux se tiendra vendredi prochain et estimé qu'à l’issue de cette rencontre, tout devrait, rentrer durablement dans l’ordre.
Condamnant le drame qui a frappé la ville de Bambari, Ferdinand Alexandre Nguendet, Président du Conseil national de transition, a déclaré à Anadolu: "envisager le redéploiement des forces armées centrafricaines (FACA)", faisant au passage remarquer que la tenue d'élections calmes et apaisées sera difficile dans certaines parties du pays où "des groupes armés incontrôlés continuent de semer la violence et à tuer" jugeant que "la solution réside dans le déploiement des Forces armées sur toute l’étendue du territoire national, option que le CNT a appelé à adopter à plusieurs reprises", a-t-il affirmé.
Depuis mars 2013, la RCA s'est vue secouée par un profond conflit intercommunautaire opposant Séléka et anti-Balaka, ayant fait des centaines de morts dans les deux camps et obligé plusieurs musulmans à quitter vers les pays voisins, fuyant les exactions des anti-Balaka.
Ces derniers mois, un certain retour au calme a été enregistré au niveau de la capitale Bangui. Alors qu’à Bambari (Centre-est) où la Séléka avait installé son état-major et dans d'autres provinces qui sont hors du contrôle des missions onusiennes et françaises, des violences intercommunautaires reviennent de temps à autre, générées par des attaques de la part des anti-Balaka.
Les habitants de la rive droite de la rivière Ouaka qui coupe en deux la ville de Bambari, commencent à regagner, progressivement les sites de déplacés qu'ils ont désertés à l'issue des affrontements communautaires, survenus jeudi laissant, un bilan d'au moins dix morts et plusieurs blessés selon la croix rouge centrafricaine.
Cependant la peur est toujours palpable et les activités encore paralysées.
Contacté par Anadolu, Inous Ngabdja, Porte-parole du Rassemblement patriotique pour le renouveau de Centrafrique (RPRC) - l’une des factions dissidentes de la Séléka (groupes politico-militaires musulmans) présentes dans la localité, note que "durant ces dernières 72 heures la ville a été calme et aucun acte de violence n’a été enregistré".
"Une mission gouvernementale dépêchée à Bambari, a écouté des Anti-balaka (milices chrétiennes) et a promis revenir", a-t-il précisé avant d’ajouter que la réunion hebdomadaire qui regroupe Anti-balaka et Séléka autour des leaders religieux se tiendra vendredi prochain et estimé qu'à l’issue de cette rencontre, tout devrait, rentrer durablement dans l’ordre.
Condamnant le drame qui a frappé la ville de Bambari, Ferdinand Alexandre Nguendet, Président du Conseil national de transition, a déclaré à Anadolu: "envisager le redéploiement des forces armées centrafricaines (FACA)", faisant au passage remarquer que la tenue d'élections calmes et apaisées sera difficile dans certaines parties du pays où "des groupes armés incontrôlés continuent de semer la violence et à tuer" jugeant que "la solution réside dans le déploiement des Forces armées sur toute l’étendue du territoire national, option que le CNT a appelé à adopter à plusieurs reprises", a-t-il affirmé.
Depuis mars 2013, la RCA s'est vue secouée par un profond conflit intercommunautaire opposant Séléka et anti-Balaka, ayant fait des centaines de morts dans les deux camps et obligé plusieurs musulmans à quitter vers les pays voisins, fuyant les exactions des anti-Balaka.
Ces derniers mois, un certain retour au calme a été enregistré au niveau de la capitale Bangui. Alors qu’à Bambari (Centre-est) où la Séléka avait installé son état-major et dans d'autres provinces qui sont hors du contrôle des missions onusiennes et françaises, des violences intercommunautaires reviennent de temps à autre, générées par des attaques de la part des anti-Balaka.