Une victime de la répression lors d'une manifestation pacifique le 29 août dernier. La victime a la main droite déchiqueté par une rafale de balles. Il tient le drapeau national. Crédit photo : Matosinhos Btp Sarl
Le soulèvement du peuple Centrafricain en cours parti par l’exacerbation des meurtres, viols tueries et assassinats qui s'est étendu sur l’ensemble du territoire national, des villes sont en trains de se transformer en massacre à huis clos. Le régime sanguinaire de Michel Djotodia n'hésite pas à utiliser des mercenaires étrangers et à tirer sur les manifestants. Rien qu'à Bangui, les sources hospitalières dénombrent plus de 100 morts et plusieurs blessés. Les localités comme Bossangoa, Bouca, Nola, Yaloke et Bouar sont assiégées par les forces du régime qui leur imposent un véritable blocus dans le but de les affamer.
Dans plusieurs endroits, les manifestations contre le régime se sont transformées en insurrection. Des officiers de la police et de l'armée ont rejoint le peuple Centrafricain dans cette lutte pour la libération de la patrie en vue de se défendre contre les hordes armées du régime sanguinaire de Djotodia.
Tous les ingrédients d'une guerre civile aux conséquences terribles sont présents sous le regard complaisant d'une communauté internationale habituée à des réactions plus rapides et plus énergiques dans d'autres contextes. La détermination du régime sanguinaire despotique de Djotodia à recourir à une répression aveugle pour se maintenir au pouvoir. Cette assurance reflète-t-elle l'aventurisme d'un régime aux abois comptant sur les mercenaires Tchadiens et Soudanais que lui assurent ou, plus grave, cache-t-elle un « appui » secret extérieur autrement plus sérieux ?
Dans plusieurs endroits, les manifestations contre le régime se sont transformées en insurrection. Des officiers de la police et de l'armée ont rejoint le peuple Centrafricain dans cette lutte pour la libération de la patrie en vue de se défendre contre les hordes armées du régime sanguinaire de Djotodia.
Tous les ingrédients d'une guerre civile aux conséquences terribles sont présents sous le regard complaisant d'une communauté internationale habituée à des réactions plus rapides et plus énergiques dans d'autres contextes. La détermination du régime sanguinaire despotique de Djotodia à recourir à une répression aveugle pour se maintenir au pouvoir. Cette assurance reflète-t-elle l'aventurisme d'un régime aux abois comptant sur les mercenaires Tchadiens et Soudanais que lui assurent ou, plus grave, cache-t-elle un « appui » secret extérieur autrement plus sérieux ?
SIMON KOITOUA
Dans sa déclaration, l'homme fort du régime Centrafricain Djotodia a rappelé que « l'Occident n'acceptera pas l'anarchie ni des Iraniens en Centrafrique (Uranium de Bakouma) » et a menacé les Centrafricains qu’il mettait en exécution son plan de génocide dans le cas où son régime tombait.
Comment expliquer cette étrange passivité de la diplomatie internationale à l'égard d'un régime aux abois, impopulaire et illégitime qui brille par l’impunité, pour un régime « anti-impérialiste » surtout à ce stade, où un véritable bain de sang n'est plus à écarter ?Avec le recul, il est aisé de conclure que les graves agissements du régime seleka depuis huit mois ne pouvaient pas avoir lieu sans la complaisance des Dictateurs Soudanais, Tchadiens et autres de sous région d’Afrique Centrale.
L'accélération des évènements révolutionnaires en cours avec une vitesse fulgurante et le basculement de l’armée, du côté des patriotes, ils demandent le départ de Djotodia, Tiangaye et Nguendet finiront-ils par décider rapidement ? Les prochains jours seront décisifs à cet égard mais tout indique que la libération du peuple Centrafricain sera très facile que celle des peuples tunisiens et égyptiens eu égard à la nature d'un régime qui a réussi à construire tout au long de ces dernières une armée parallèle de mercenaires à son service, le régime seleka dégage ?
Comment expliquer cette étrange passivité de la diplomatie internationale à l'égard d'un régime aux abois, impopulaire et illégitime qui brille par l’impunité, pour un régime « anti-impérialiste » surtout à ce stade, où un véritable bain de sang n'est plus à écarter ?Avec le recul, il est aisé de conclure que les graves agissements du régime seleka depuis huit mois ne pouvaient pas avoir lieu sans la complaisance des Dictateurs Soudanais, Tchadiens et autres de sous région d’Afrique Centrale.
L'accélération des évènements révolutionnaires en cours avec une vitesse fulgurante et le basculement de l’armée, du côté des patriotes, ils demandent le départ de Djotodia, Tiangaye et Nguendet finiront-ils par décider rapidement ? Les prochains jours seront décisifs à cet égard mais tout indique que la libération du peuple Centrafricain sera très facile que celle des peuples tunisiens et égyptiens eu égard à la nature d'un régime qui a réussi à construire tout au long de ces dernières une armée parallèle de mercenaires à son service, le régime seleka dégage ?