Par Simon Koitoua.
Simon Koitoua.
Les aspirations légitimes du peuple Centrafricain sont : la sécurité, la paix, la justice sociale, la liberté, l’égalité, et la stabilité du pays gage de développement. La paix en Centrafrique ne peut être réalisée qu’au pris d’une véritable remise en cause de la mentalité de l’élite et des soi-disant hommes politiques et en particulier de la franche qui détient la rêne du pouvoir. Cette remise en cause suppose la reconnaissance de l’échec du système politique Centrafricain brillé par la haine et l’hypocrisie politique. Système dont les tenants pensent et agissent à la place du peuple. Les Centrafricains sont traités par ces derniers exactement comme des moutons de Panurge, de bon à rien qu’on peut agir à leur lieu et place.
L’éducation, le civisme et la promotion de la culture non seulement sont ignorés mais ils sont plutôt bafoués. Le système éducatif hérité de la colonisation n’a jamais connu la moindre réforme afin qu’il prenne en compte certaines données calées à l’histoire et à la culture des Centrafricains. Les enseignants sont le moins que l’on puisse dire clochardisés. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à tendre la main à leurs élèves au prix de leur dignité et surtout du respect que ces derniers leurs doivent. Le civisme a été carrément supprimé des programmes de l’école Centrafricaine. C’est pourquoi les notions comme la tolérance, la coexistence pacifique, le bien public, l’intérêt général, l’amour de la patrie, le respect de couleurs nationales etc.… ne sont jamais évoqués par les enseignants Centrafricains à leurs élèves. Aucun effort n’a été fait pour dégager un embryon de synthèse des différentes cultures Centrafricaines qui pourrait servir de base de départ à une culture nationale à laquelle se reconnaît tout Centrafricain et dont il se sentira fier et que chacun doit militer pour sa promotion.
L’éducation, le civisme et la promotion de la culture non seulement sont ignorés mais ils sont plutôt bafoués. Le système éducatif hérité de la colonisation n’a jamais connu la moindre réforme afin qu’il prenne en compte certaines données calées à l’histoire et à la culture des Centrafricains. Les enseignants sont le moins que l’on puisse dire clochardisés. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à tendre la main à leurs élèves au prix de leur dignité et surtout du respect que ces derniers leurs doivent. Le civisme a été carrément supprimé des programmes de l’école Centrafricaine. C’est pourquoi les notions comme la tolérance, la coexistence pacifique, le bien public, l’intérêt général, l’amour de la patrie, le respect de couleurs nationales etc.… ne sont jamais évoqués par les enseignants Centrafricains à leurs élèves. Aucun effort n’a été fait pour dégager un embryon de synthèse des différentes cultures Centrafricaines qui pourrait servir de base de départ à une culture nationale à laquelle se reconnaît tout Centrafricain et dont il se sentira fier et que chacun doit militer pour sa promotion.
A notre avis se sont ces éléments si hauts cités qui doivent retenir l’attention de tout un chacun afin de créer les conditions objectives d’une paix durable en Centrafrique et une stabilité. La réconciliation ne doit pas être conçue comme un simple ralliement. Tout comme elle ne doit pas être conçue comme une façon « de cède moi ta place je vais m’y installer » et pour le reste c’est la continuité. Ce type de réconciliation ne conduit jamais à la paix recherchée par la Centrafrique et les Centrafricains. Les Centrafricains ont plutôt besoin d’une paix qui ouvre des véritables perspectives d’avenir. Une paix qui permet a la RCA d’émerger et aux Centrafricains de recouvrer leur dignité et leur honneur ce qui les aiderait à forcer le respect et l’admiration des autres.
A cet effet, les Centrafricains doivent, ils doivent se départir de préjugés et s’engager tout en mettant en avant le sens de l’intérêt général, dans la voie de la réalisation d’une paix de braves qui ne consacrera ni vainqueur ni vaincu mais une paix digne du respect de tous et qui apporte à terme le bonheur au peuple Centrafricain grâce à la pacification totale du pays. Elle doit conduire à terme à la mise en place des institutions modernes permettant au pays de se dégager de l’ornière. Il s’agit surtout d’une armée républicaine, d’une administration dont le leitmotiv est la bonne gouvernance et un pouvoir politique stable basé sur le principe de séparation des pouvoirs et qui se transmet par l’alternance pacifique. C’est à cette paix la que l’imagination et les efforts des Centrafricains de tout horizon doivent tendre.