Un soldat de l'armée française à Bangui. Reuters
RCA (Alwihda Info) - La force française d’interposition en RCA est impliquée dans certaines œuvres qui favorisent l’explosion d’un génocide dans ce pays déjà affaibli par la crise. L'opération Sangaris soulève énormément et intensément de questions quant à son impartialité dans son intervention auprès des belligérants de la crise. Selon les témoignages, la plupart des massacres dans la capitale centrafricaine est orchestrée par l'armée française. Cette dernière, dans son opération de désarmement, a démilitarisée certains quartiers musulmans et les a laissé à la porté des antiballakas, qui, eux sont armés.
L'armée tchadienne de MISCA a démantelé un réseau d'armement des antiballakas qui est alimenté par les officiers de l'armée française, dans la journée de 12 février 21014, dans le quartier de Boy Rabe de la capitale. Certains membres de ce réseau ont avoué aux tchadiens que les officiers français les rendaient visites régulièrement avec des colis qu'ils ignoraient le contenu.
Un officier de l'armée tchadienne affirme avoir des preuves
Un officier de l'armée tchadienne qui a dirigé l'opération de démantèlement ce jour 12 février 2014, et qui nous a révélé le visage caché de la France en RCA, menace de mettre les preuves qu'il dispose à la disposition de Alwihda dans les prochains jours. Selon l'officier, joint par téléphone, il y'a même des preuves écrites retrouvées dans les lieux. "Nous voulons bien continuer de protéger les populations centrafricaines qui sont sans défenses et qui font l'objet de chasse par les inhumains antiballakas.... mais la France manigance un génocide en RCA pour mettre sur le dos du Tchad... et ça, nous en sommes persuadés. Tant que l’armée tchadienne de MISCA quitte la RCA, les antiballakas exporteront des viandes humaines vers la France....", clame-t-il.
Selon un cadre de l'Etat tchadien, les officiers supérieurs de la Sangaris doivent être traduits à la justice. "L’armée française a l'habitude de créer des pareilles crises ignobles. Mais dans ce cas précis, les officiers français en RCA doivent répondre de leurs actes. La RCA n'est pas le Rwanda. L'Afrique Centrale ne cédera pas tant que ces officiers français de Sangaris ne sont pas traduits en justice. Cette fois-ci, la France n'échappera pas.", a-t-il martelé.