APPEL A LA DEMISSION DE MADAME CATHERINE SAMBA PANZA
Madame la Cheffe de l'état de transition,
C'est avec une grande consternation que j’observe les actes que vous avez posés ces derniers temps lesquels confirment à suffisance votre volonté de prolonger la souffrance du peuple centrafricain qui croyait à tort que vous étiez la personnalité la mieux indiquée pour lui procurer la paix et de faciliter la réconciliation entre toutes les composantes de notre nation.
En effet, depuis votre prestation de serment sur la base de la Charte de Transition, vous faites preuves de parjure en violant systématiquement les dispositions de ladite charte censée être votre lanterne et vous alimentez la division et encouragez la partition du pays de par vos décisions irresponsables.
Le dernier acte en date qui confirme votre immaturité politique ainsi que votre volonté de voir le pays s’installer durablement dans l’insécurité, le conflit inter communautaire et la confusion est la nomination contre toute attente de votre beau-frère Mahamat Kamoun au poste de Premier Ministre en violation de l’esprit de consensus et de concertation dictée par la Charte de Transition ainsi que l’esprit qui a prévalu lors du forum de Brazzaville.
Comme vous pouvez le constater, cette décision qui est une défiance au peuple centrafricain et aux différentes parties à la crise centrafricaine confirme votre mauvaise foi et votre incapacité à conduire en tant qu’une bonne mère cette transition à son terme.
Aussi, vous avez peur de moi et de certains de mes compatriotes qui ont certaines vérités à vous dire en face au point de n’avoir jamais eu le courage de venir vers nous ou de nous associer au processus de paix et de réconciliation nationale tel que souhaité par les Chefs d’Etat de la CEEAC en marge du dernier sommet de l’Union Africaine de Malabo. C’est ainsi que vous avez opposé votre refus catégorique à la participation de notre mouvement ainsi certains acteurs non des moindres de la crise au forum de Brazzaville et vous entendez poursuivre cette pratique suicidaire d’exclusion lors du dialogue inclusif annoncé pour le mois d’octobre.
De même, lorsque vous organisez malgré vous une concertation avec la classe politique et les forces vives de la nation, une fois de retour dans votre arène entourée de vos conseillers toxiques vous décidez le contraire de ce qui a été convenu. Toutes vos décisions ne sont guidées que par la satisfaction de vos intérêts personnels ainsi que ceux de vos proches. Vous faites preuve d’une prédation sans précédent. Or, c’est ce que vous reprochez à vos prédécesseurs au Palais de la Renaissance. Comme si cela ne suffit pas, vous manipulez le peuple tout en faisant croire à la communauté internationale que vous êtes capable de rétablir la cohésion nationale sur toute l'étendue du territoire centrafricain.
C’est pourquoi au nom de mon mouvement qui s’est fixé pour seul objectif la libération du peuple centrafricain des souffrances qu’il subit depuis des décennies, je vous demande solennellement d’avoir la sagesse de remettre votre démission sans délai afin de permettre au peuple centrafricain souverain choisir, à l’issue d’une concertation véritablement inclusive et par consensus, un digne fils du pays pour diriger la transition dans un esprit de consensus.
Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale et vous préviens des conséquences regrettables de votre entêtement à ne pas écoutez la voix de la raison et de quitter ce fauteuil de Cheffe d’Etat de transition qui est trop grand pour vous.
Fait à Paris, le 27 août 2014
Nelson N’DJADDER
Madame la Cheffe de l'état de transition,
C'est avec une grande consternation que j’observe les actes que vous avez posés ces derniers temps lesquels confirment à suffisance votre volonté de prolonger la souffrance du peuple centrafricain qui croyait à tort que vous étiez la personnalité la mieux indiquée pour lui procurer la paix et de faciliter la réconciliation entre toutes les composantes de notre nation.
En effet, depuis votre prestation de serment sur la base de la Charte de Transition, vous faites preuves de parjure en violant systématiquement les dispositions de ladite charte censée être votre lanterne et vous alimentez la division et encouragez la partition du pays de par vos décisions irresponsables.
Le dernier acte en date qui confirme votre immaturité politique ainsi que votre volonté de voir le pays s’installer durablement dans l’insécurité, le conflit inter communautaire et la confusion est la nomination contre toute attente de votre beau-frère Mahamat Kamoun au poste de Premier Ministre en violation de l’esprit de consensus et de concertation dictée par la Charte de Transition ainsi que l’esprit qui a prévalu lors du forum de Brazzaville.
Comme vous pouvez le constater, cette décision qui est une défiance au peuple centrafricain et aux différentes parties à la crise centrafricaine confirme votre mauvaise foi et votre incapacité à conduire en tant qu’une bonne mère cette transition à son terme.
Aussi, vous avez peur de moi et de certains de mes compatriotes qui ont certaines vérités à vous dire en face au point de n’avoir jamais eu le courage de venir vers nous ou de nous associer au processus de paix et de réconciliation nationale tel que souhaité par les Chefs d’Etat de la CEEAC en marge du dernier sommet de l’Union Africaine de Malabo. C’est ainsi que vous avez opposé votre refus catégorique à la participation de notre mouvement ainsi certains acteurs non des moindres de la crise au forum de Brazzaville et vous entendez poursuivre cette pratique suicidaire d’exclusion lors du dialogue inclusif annoncé pour le mois d’octobre.
De même, lorsque vous organisez malgré vous une concertation avec la classe politique et les forces vives de la nation, une fois de retour dans votre arène entourée de vos conseillers toxiques vous décidez le contraire de ce qui a été convenu. Toutes vos décisions ne sont guidées que par la satisfaction de vos intérêts personnels ainsi que ceux de vos proches. Vous faites preuve d’une prédation sans précédent. Or, c’est ce que vous reprochez à vos prédécesseurs au Palais de la Renaissance. Comme si cela ne suffit pas, vous manipulez le peuple tout en faisant croire à la communauté internationale que vous êtes capable de rétablir la cohésion nationale sur toute l'étendue du territoire centrafricain.
C’est pourquoi au nom de mon mouvement qui s’est fixé pour seul objectif la libération du peuple centrafricain des souffrances qu’il subit depuis des décennies, je vous demande solennellement d’avoir la sagesse de remettre votre démission sans délai afin de permettre au peuple centrafricain souverain choisir, à l’issue d’une concertation véritablement inclusive et par consensus, un digne fils du pays pour diriger la transition dans un esprit de consensus.
Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale et vous préviens des conséquences regrettables de votre entêtement à ne pas écoutez la voix de la raison et de quitter ce fauteuil de Cheffe d’Etat de transition qui est trop grand pour vous.
Fait à Paris, le 27 août 2014
Nelson N’DJADDER