Par K.Nicolas EKA
Objet : Souhait de justice exprimé par le peuple centrafricain
Excellence Madame la présidente de transition,
Il est un honneur pour moi en ce jour de vous adresser cette lettre ouverte.
Tout d’abord j’aimerai vous féliciter pour votre brillante élection par les conseillés nationaux.
Je vous remercie pour l’intérêt que vous porterez à ces quelques lignes.
Excellence, vous êtes sans ignorer que notre peuple est un peuple affamé de sa liberté et assoiffé de sa justice.
Les faits :
Durant l’ère transitoire qui a précédé le vôtre, notre patrie et tout le peuple a souffert d’un « cancer » sans pareil du nom de « SELEKA ».
Mal commis sur le peuple (Un peuple qui ne réclame que le droit à la vie et à la liberté) :
En plus de ce mal,
Un prophète de la Seleka, en concert avec tous les responsables de ce groupe de rebelles, a appelé à la division et à la sécession de notre pays (obtenu après tant d’années de souffrance de nos aïeuls).
Pour ne citer que cela.
A la vue de tout ce mal dont le peuple a souffert et continue de souffrir à ce jour, nous vous appelons à diriger votre transition dans une logique de pardon,certes mais pas un pardon sans justice.
Ainsi, nous vous recommandons une liste restreinte de tâches qui n’est pas exhaustive
1-Formation d’un gouvernement qui ne devra comprendre ni des responsables seleka, ni des responsables liés directement à l’anti-balaka ;
2-Lancement immédiat d’un mandat d’arrêt international contre :
Michel Am Nadroko Djotodia, pour haute trahison envers la nation centrafricaine et son emprisonnement en Centrafrique. Nourredine Adam, pour crimes à grande échelle perpétré sur le peuple centrafricain Abakar Sabone, propos diffamatoire envers la patrie et haute trahison envers le peuple ; Bozize François, pour avoir abandonner le peuple sans défense entre les mains de groupes jhiaddistes. 3-Ouvrir un dialogue inter-centrafricain pour préparer les esprits à l’unité et à la réconciliation.
D’autres défis, dans divers domaines restent à relever et nous comptons sur vous pour mener à bien cette lourde charge.
Mais n’oubliez pas excellence que le pardon ne s’obtiendra jamais sans la justice et le peuple centrafricain attend que vous lui rendiez justice.
Nous vous remercions d’avance pour le regard favorable que vous porterez à ces quelques lignes.
Fait à Paris, Le patriote K.Nicolas EKA