Le président centrafricain Pr. Faustin-Archange Touadéra installe une nouvelle membre de la Cour constitutionnelle à Bangui. © Renaissance
Une telle modification de la loi fondamentale lui permettrait de briguer un autre mandat, estime l'opposition centrafricaine. C'est ce que l'opposant Martin Zinguelé qualifié de coup d'État constitutionnel. "Pr. Faustin Archange Touadéra veut être comme l'empereur Bokassa sans Bokassa", lance-t-il dans un entretien à RFI.
Heureusement, la présidente de la cour constitutionnelle Danièle Darlan s'est opposée à cette réforme constitutionnelle. Elle est considérée comme une barrière à écarter du chemin à tout prix. Elle a donc été mise en retraite. C'est une occasion en or qui s'est offerte pour se débarrasser d'elle. Tout porte à croire que Pr. Faustin et ses partisans veulent faire la lessive, à commencer par le sommet de la Cour constitutionnelle afin d'avoir une ligne propre pour s'éterniser au pouvoir. Pour rappel, il doit se souvenir de son homologue et chevronné universitaire comme lui, Pr. Alpha Condé ex-président guinéen.
La modification de la Constitution porte malheur, beaucoup de chefs d'État sont conscients de cela. Alors, si je savais, c'est trop tard, dit-on. Ce qu'il faut reconnaître c'est que la majorité des chefs d'État africains sont des facteurs d'instabilité de leur pays. En modifiant la Constitution ou en truquant les élections, cela cause souvent des troubles.
La meilleure façon consiste à céder sa place, rester à l'écart et observer le travail de son adversaire politique. Malheureusement, c'est ce qui manque à beaucoup de chefs d'État africains. L'on peut citer Abdoulaye Wade, ex-président sénégalais et biens d'autres comme modèles de la démocratie africaine. Pr. Faustin Archange Touadéra doit faire preuve de sagesse et montrer aux yeux des jeunes étudiants centrafricains que le titre de Professeur est bel et bien un exemple au-dessus de la démagogie politique.
Heureusement, la présidente de la cour constitutionnelle Danièle Darlan s'est opposée à cette réforme constitutionnelle. Elle est considérée comme une barrière à écarter du chemin à tout prix. Elle a donc été mise en retraite. C'est une occasion en or qui s'est offerte pour se débarrasser d'elle. Tout porte à croire que Pr. Faustin et ses partisans veulent faire la lessive, à commencer par le sommet de la Cour constitutionnelle afin d'avoir une ligne propre pour s'éterniser au pouvoir. Pour rappel, il doit se souvenir de son homologue et chevronné universitaire comme lui, Pr. Alpha Condé ex-président guinéen.
La modification de la Constitution porte malheur, beaucoup de chefs d'État sont conscients de cela. Alors, si je savais, c'est trop tard, dit-on. Ce qu'il faut reconnaître c'est que la majorité des chefs d'État africains sont des facteurs d'instabilité de leur pays. En modifiant la Constitution ou en truquant les élections, cela cause souvent des troubles.
La meilleure façon consiste à céder sa place, rester à l'écart et observer le travail de son adversaire politique. Malheureusement, c'est ce qui manque à beaucoup de chefs d'État africains. L'on peut citer Abdoulaye Wade, ex-président sénégalais et biens d'autres comme modèles de la démocratie africaine. Pr. Faustin Archange Touadéra doit faire preuve de sagesse et montrer aux yeux des jeunes étudiants centrafricains que le titre de Professeur est bel et bien un exemple au-dessus de la démagogie politique.