Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby (droite) et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian (gauche), ce matin.
N'DJAMENA (Tchad) - A N'Djamena, on se concentre sur le retrait des troupes de la FOMAC et leur remplacement par les forces africaines de la MISCA. Le Président Idriss Déby a reçu ce matin au Palais présidentiel le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian. Bien que la situation en Centrafrique ait été évoqué, le cas des ressortissants tchadiens ne figurait pas à l'ordre du jour.
"M. Le Drian a évoqué avec le Président Déby les étapes prochaines notamment le retrait des troupes de la FOMAC et leur remplacement par les forces africaines de la MISCA pour stabiliser la situation dans ce pays frère au bord de l’anarchie", selon la Présidence de la République.
"M. Le Drian a évoqué avec le Président Déby les étapes prochaines notamment le retrait des troupes de la FOMAC et leur remplacement par les forces africaines de la MISCA pour stabiliser la situation dans ce pays frère au bord de l’anarchie", selon la Présidence de la République.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Ce n'est qu'à sa sortie du Palais que le ministre français a été interrogé par la presse sur le sort des communautés étrangères, notamment tchadiennes prises pour cibles par les centrafricains ; Le ministre français rassure que la situation est maîtrisée pour le moment. « Certaines exactions sont circonscrites mais il y a toujours des cas isolés »,a expliqué M. Le Drian.
Ce samedi, un musulman a été découpé à la machette jusqu'à la mort au quartier du KM 5, un acte que même le président François Hollande vient de qualifier "d'horrible".
"Dans les quartiers où l'armée française ne pénètre qu'avec parcimonie, c'est la jungle de la vengeance. La foule toujours déchaînée y traque tout ce qui y est à connotation musulmane ou tchadienne pour les tuer", selon Eve Malonga.